Préguillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Préguillac | |
L'église Sainte-Eulalie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes |
Maire Mandat |
Raymond Mohsen 2020-2026 |
Code postal | 17460 |
Code commune | 17289 |
Démographie | |
Gentilé | Préguillacais |
Population municipale |
445 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 18″ nord, 0° 36′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 69 m |
Superficie | 6,60 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thénac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.preguillac.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Préguillacais et les Préguillacaises[1].
La commune de Préguillac se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l’ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l’arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.
Préguillac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), forêts (20,6 %), zones urbanisées (3,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Préguillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 27,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 204 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 164 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[14].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Le toponyme est caractéristique des toponymes en -ac, la première partie est issue d'un anthroponyme gallo-romain, suivi par le suffixe -acum.
Des premières fouilles sont réalisées par Louis-René Nougier en sur le site du Clône Flanquet. L’archéologue Claude Burnez[17] y fait la découverte d’outils du Campignien[18].
À l’occasion de gros travaux d’aménagement d’un poste électrique à haute tension sur la commune, des fouilles ont été entreprises en sur le site de Pédeau (45° 40′ 25″ N, 0° 36′ 23″ O). En et , le lieu-dit les Arnoux (45° 40′ 22″ N, 0° 37′ 08″ O) est également fouillé en prévision de la construction d’un lotissement pavillonnaire.
![]() |
Blasonnement :
D’azur à la barre d’or chargée en chef d’un pèlerin d’argent, vêtu de gueules, le bourdon, le chapeau et les sandales de sable, et en pointe d’une coquille d’argent, accompagnée en pointe de l’église du lieu d’argent posée en perspective, le tout enfermé dans une filière cousue de gueules |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | En cours | Bernard Machefert | DVG | Retraité de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 445 habitants[Note 3], en diminution de 2,84 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
718 | 688 | 678 | 519 | 554 | 534 | 524 | 507 | 488 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 446 | 457 | 408 | 395 | 372 | 375 | 334 | 321 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
313 | 275 | 276 | 273 | 236 | 228 | 209 | 212 | 190 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 244 | 243 | 278 | 305 | 323 | 396 | 417 | 458 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
443 | 445 | - | - | - | - | - | - | - |
Le , l’église Sainte-Eulalie a été mise à l’honneur à l'occasion des Nuits romanes. Le programme ayant été un succès d’affluence pour la commune, l’église est l’objet d'une seconde édition, le même jour, en [réf. souhaitée].
L’église Sainte-Eulalie est une église romane du XIIe siècle, bâtie entre le XIe et le XIIe siècle, en plein Moyen Âge, période probable de l’édification du village. Cette église se trouvait autrefois sur la voie romaine reliant les villes de Pons et de Saintes.
Son nom prend son origine dans l’histoire de Sainte Eulalie, vierge et martyre originaire d’Espagne qui fut persécutée par l’Empire romain à la fin du IIIe siècle après Jésus-Christ. Son martyre est raconté dans Le Chant d'Eulalie, composée de 29 versets.
De plus, une crypte ossuaire est présente sous l’autel de l’église. Des sépultures antiques ont été mises au jour aux environs de l’édifice et certaines d’entre elles, dit-on, ont été retrouvées en position debout[26],[27].
Les travaux de rénovation de l’église Sainte-Eulalie se sont déroulés en plusieurs temps depuis les années .
Le bâtiment est inscrit aux monuments historiques depuis [28].
Le site de la fontaine de Préguillac se situe au pied de la colline, à la sortie du village. Une source d’eau claire y coule en continu. C’était jusqu’au XXe siècle un lieu utilisé par les agriculteurs pour y puiser de l’eau pour leurs plantations et leurs animaux.
On trouve aussi sur le site deux mares, de l’autre côté du chemin qui borde la source.
Le village de Préguillac est traversé sur une longueur d’environ trois kilomètres par ce chemin rural et historique, reliant Paris et Compostelle, la Via Turonensis. Cette route est bornée par trois fois sur la commune de Préguillac par une stèle où est taillée une coquille Saint-Jacques, symbole utilisé par les pèlerins pour s’identifier, mais aussi en référence à Saint Jacques de Zébédée auquel le pèlerinage est voué.
L'étang communal du Clône Flanquet est situé à la sortie sud du village, en direction de la commune de Tesson. C’est un lieu ombragé propriété de la commune et géré par une association de pêche locale. Il s’agit d'un ancien lieu archéologique dans lequel des fouilles ont été réalisées durant l'année , des outils du Campignien ont été mis au jour. Parmi eux, nombre de grattoirs, pointes, burins, perçoirs et de nombreuses céramiques[18].
L’étang communal fait tous les ans l’objet d'un concours de pêche organisé par le comité des fêtes.
La commune de Préguillac est le lieu de rencontre de nombreuses associations, comme des groupes de conversation anglaise, des associations sportives et d’une troupe de théâtre amateur, les Préglissants. L’Association Familiale Rurale propose des ateliers de décoration et de loisirs, un Club de l’amitié regroupe les aînés du village tous les mercredis de l’année pour des moments conviviaux.
L’association Préguifiesta est chargée de l’organisation du dîner de la Saint-Sylvestre. Préguillac fait partie d’un regroupement de communes, avec Chermignac et Thénac pour la création d’un festival écolier appelé Préchernac. Il a lieu en fin d’année scolaire sur l’une des trois communes.
Quelques services sont proposés au sein de la commune, notamment une épicerie multi-services et bar dans l’ancienne école communale, une bibliothèque-médiathèque et le centre de loisirs Préguineuil.
Une école primaire, nommée en l’honneur du physicien français Pierre-Gilles-de-Gennes est ouverte à la rentrée . Elle remplace les deux bâtiments qui formaient l’ancienne école, réaffectés en épicerie et mairie du village.
Sur les autres projets Wikimedia :