Précy-sous-Thil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (54,5%), terres arables (27,2%), zones urbanisées (9,2%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), forêts (3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Article détaillé: Château de Thil.
Au début du XIe siècle, Miles de Thil, seigneur de Thil, fonde un prieuré[8], bénédictin, rattaché à l'abbaye de Flavigny[9]. Trois moines y étaient attachés, desservant les actuelles communes de Précy-sous-Thil, Vic-sous-Thil et le troisième Montigny-sur-Armançon[10]. Les moines abandonnent le prieuré en 1681[11].
L'église de la Sainte-Trinité est placée sous le patronage de l'abbé de Flavigny par le pape Calixte II. Cette donation est confirmée par Anastase IV en 1154.
Comprenant 31 feux au Moyen Âge, Précy-sous-Thil (ou Pressy-sous-Thil) possédait des foires et un marché[12].
Au XIXe siècle, dans le contexte de la Révolution industrielle et l'exploitation du charbon en Côte d'Or, le comte Champion de Nansouty envisage d'ériger un complexe sidérurgique entre Précy-sous-Thil et Aisy-sous-Thil, au niveau de Maisonneuve[13]. Si le projet fut moins ambitieux que prévu, une ligne de chemin de fer reliant Thoste et l'usine est néanmoins construite au début des années 1860. Conséquence de l'épuisement du minerai argileux, la mine de Thoste-Beauregard et les trois hauts-fourneaux au coke de Maisonneuve ferment en 1878.
Lors des évènements liés à la Commune, Précy-sous-Thil se distingue, comme Semur-en-Auxois, pour son soutien aux communards. Certains notables comme le médecin du village et un marchand d'étoffe se déclarent même comme des soutiens actifs[14].
La commune de Précy-sous-Thil posséda cinq moulins durant son histoire, dont ceux de Quatre-sous et Chantereine. Ce dernier, construit entre 1740-145, fut longtemps un moulin à farine avant de devenir un site de production électrique au XXe siècle.
Jusqu'au redécoupage cantonal de 2014, Précy-sous-Thil était le chef-lieu du canton de Précy-sous-Thil. Depuis, Précy-sous-Thil et son canton sont intégrés au canton de Semur-en-Auxois.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
en cours
Martine Eap-Dupin
LR
Conseillère départementale du Canton de Semur-en-Auxois Ancienne conseillère générale de l'ancien Canton de Précy-sous-Thil Présidente de la Communauté de communes des Terres d'Auxois
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 710 habitants[Note 3], en diminution de 8,27% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
536
556
556
537
762
811
832
846
803
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
834
838
862
875
823
822
825
765
766
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
734
702
637
643
606
613
595
590
612
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
583
535
592
603
708
752
758
775
714
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
710
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Sainte-Trinité.
Collégiale de Thil. Elle est située aujourd'hui sur la commune de Vic-sous-Thil[19].
Monument aux morts, orné d'un poilu d'Albert David, statuaire à Paris.
Personnalités liées à la commune
Jean de Précy (? - 1353), bénédictin, abbé de Saint-Germain-des-Prés, traducteur du commentaire de Bernard de Montcassin sur la Règle de saint Benoit[20].
Jacques Dubois (maître écrivain), auteur d'une Histoire de l'écriture (1772).
Claude Michel Ernest de Neuchèze ( à Précy-sous-Thil - à Medole), grand officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 8erégiment d'infanterie, tué à la bataille de Solférino.
Armand Lévy (1827-1891), avocat et journaliste, ami du poète polonais Adam Mickiewicz, est né à Précy-sous-Thil.
Héraldique
Blason
D'or à trois lionceaux de gueules armés et lampassés de sable, chaussé de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le blason de la commune de Précy-sous-Thil reprend le blason des seigneurs de Thil.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Georges Thiery, Le château de Thil-en-Auxois: approche archéologique, Dijon, EUD, , p. 26.
Claude Courtepee, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l’abrégé historique de cette province, Dijon, Frantin, 1731-1775 (lire en ligne), p. 497.
Edme Beguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, Dijon, Victor Lagier et Décailly, , p. 139.
Edme Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, V. Lagier, (lire en ligne).
Marie-Thérèse CARON, La Noblesse dans le duché de Bourgogne: 1315-1477, Lille, Presses universitaires de Lille, , 586p. (ISBN2-85939-296-3), p. 439.
Jean-Philippe Passaqui, «Mines et minières de Côte-d'Or au XIXe siècle», Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or, 1993-1996, p.379-396 (lire en ligne).
France Commission d'enquête sur l'insurrection du 18 mars, Rapport de la commission; rapports de la sous-commission; rapports de MM. les premiers présidents de cours d'appel; rapports de MM. les chefs de légion de gendarmerie; dépositions des témoins; pièces justificatives; table générale, (lire en ligne).
Vincent Tabbach, Le développement des établissements ecclésiastiques autour des grands châteaux de Bourgogne entre le XIeet leXVesiècle dans Châteaux et Prieurés - Actes du premier colloque de Bellecroix (Chagny) 15-16 octobre 2011, CECAB, 2012 (ISBN978-2-9532-9946-5), p.17.
Edme Béguillet, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, Dijon, Victor Lagier et Décailly, , p. 140.
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