La commune de Pressignac-Vicq est situéeé dans le sud du département de la Dordogne.
Le bourg de Pressignac, traversé par la route départementale (RD) 36, se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au nord de Lalinde et dix-sept kilomètres à l'ouest du Bugue. Celui de Vicq se situe deux kilomètres à l'est de Pressignac.
Deux autres routes départementales, la RD 8 à l'est et la RD 8E2 à l'ouest, desservent également le territoire communal.
Le territoire communal est parcouru par le GR de Pays entre Dordogne, Louyre et Lindois sur environ douze kilomètres, passant par les deux bourgs de Pressignac et de Vicq.
Communes limitrophes
Carte de Pressignac-Vicq et des communes avoisinantes.
Pressignac-Vicq est limitrophe de six autres communes.
Communes limitrophes de Pressignac-Vicq
Saint-Marcel-du-Périgord
Sainte-Foy-de-Longas
Cause-de-Clérans
Mauzac-et-Grand-Castang
Baneuil
Lalinde
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Pressignac-Vicq est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no806 - Bergerac» et «no807 - Le Bugue» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Pressignac-Vicq.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 100 mètres[6] à l'extrême nord-ouest, là où la Sérouze quitte la commune pour servir de limite entre celles de Cause-de-Clérans et Saint-Marcel-du-Périgord, et 206[6] ou 207 mètres[Note 1] au sud-est, au lieu-dit les Portes[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,06 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,11 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Sérouze, le Clérans et le ruisseau de Barbeyrol, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Au nord, le ruisseau de Barbeyrol, affluent de la Louyre, traverse la commune d'est en ouest sur deux kilomètres dont 750 mètres servent de limite face à Saint-Marcel-du-Périgord.
Autre affluent de la Louyre, la Sérouze prend sa source sur la commune qu'elle traverse en direction de l'ouest sur près de quatre kilomètres, et lui sert de limite naturelle sur près de deux kilomètres, face à Cause-de-Clérans.
Le Clérans, affluent de la Dordogne, prend sa source dans le sud-ouest de la commune et l'arrose sur un kilomètre et demi.
Étang alimenté par la Sérouze, en bordure de Pressignac.
Réseaux hydrographique et routier de Pressignac-Vicq.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[25],[Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[26], à 13,1°C pour 1981-2010[27], puis à 13,3°C pour 1991-2020[28].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa «zone de transition»[31].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 8].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[33].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[34].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 9] sont deux zones boisées situées de part et d'autre de la commune.
Au sud-est, sur environ 10% du territoire communal, la combe des Foulissards est un ensemble de collines boisées, notamment de chênes pubescents (Quercus pubescens) qui sert de refuge de la grande faune et à plusieurs espèces de rapaces. À l'est du château de la Finou, elle s'étend sur 5,55 km2, sur le territoire de trois communes (Lalinde, Mauzac-et-Grand-Castang et Pressignac-Vicq[35]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de vingt-huit espèces déterminantes (six animales et vingt-deux végétales)[36].
Au sud-ouest, au nord du ruisseau de Clérans, près de Bareyroux et Boucharel, sur environ vingt-deux hectares, une infime partie du territoire communal constitue l'extrémité orientale de la «forêt de Liorac»[37], refuge de la grande faune, une ZNIEFF qui s'étend sur 24,3 km2 et qui concerne six communes (Cause-de-Clérans, Lamonzie-Montastruc, Liorac-sur-Louyre, Mouleydier, Pressignac-Vicq et Saint-Sauveur). L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de dix-huit espèces déterminantes (onze animales et sept végétales)[38].
Urbanisme
Typologie
Pressignac-Vicq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[39],[40],[41].
La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,8%), zones agricoles hétérogènes (35,5%), prairies (7,8%), terres arables (5%)[44].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Pressignac et de Vicq proprement dits, le territoire de Pressignac-Vicq se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45]:
Barbeyrol
Bareyroux
Beausserie
les Bécoux
Belletie
Bois de Cabant
le Bois du Prince
la Borne
le Bosc de Castang
Boucharel
le Bouygou
le Brandal
Broutissou
le Brugal
la Brugue
Campréal
le Castang Grolié
la Croix de Péjoin
le Cros
le Doucet
l'Étoile
Fonbonnet
la Font du Rat
Fontjamme
la Fourquerie
le Fraisse
Aux Hommes Morts
le Labouret
le Lac de Sales
le Lac de Valat
Lescure
Lespinasse
Mallemort
la Moletie
Montirat
le Mortier
le Moulin de Vicq
Mounichoux
Peillaudit
Perrot
le Petit Tuile
Peyroche
le Peyrou
Place Saint-Front
Ponsillou
les Portes
la Pouleille
les Pourroux
le Rosier
le Sol
le Soulas
le Terme
Teruscle
le Tic.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Pressignac-Vicq est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].
Pressignac-Vicq est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pressignac-Vicq.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 28% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[46].
Toponymie
Les communes de Pressignac et de Vicq ont fusionné sous le nom de Pressignac-Vicq en 1960[54].
La première mention écrite connue de Pressignac a été relevée dans un pouillé du XIIesiècle, sous la forme Prescinhac[55]. Le nom du lieu évolue ensuite dans sa version latine en Prescinhacum en 1382, puis sous la forme fautive Presingnhac dans un acte notarié de 1582[55].
Le nom de Pressignac est dérivé d'un personnage gallo-roman, Priscinus, suivi du suffixe -acum[56], désignant ainsi le «domaine de Priscinus»[56].
Le nom de Vicq apparaît pour la première fois en 1382 sous la forme Vicus[57]. En 1648, l'église ou la paroisse, Saint-Sauveur-de-Vicq, est notée parmi les bénéfices de l'évêché de Périgueux[57]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Vic[58].
L'étymologie de Vicq dérive du latin vicus signifiant «village, bourg», que l'on retrouve dans Neuvic[56].
En occitan, la commune porte le nom de Pressinhac e Vic[59].
Histoire
Le territoire communal a été occupé par des humains aussi bien au Paléolithique qu'au Néolithique[56].
Vers la fin de la seconde Guerre mondiale, le , après avoir incendié Mouleydier, la 11ePanzerdivision de la Wehrmacht[60] se dirige vers le lieu-dit Lac de Valat à Grand-Castang où est installé le poste de commandement des Forces françaises de l'intérieur pour la Dordogne-Sud[61]. Les Allemands, freinés par les maquisards une première fois à Cancelade, puis dans le bourg de Pressignac, incendient ce dernier, après avoir abattu plusieurs résistants[61].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[62].
Le , les communes de Pressignac et de Vicq fusionnent sous le nom de Pressignac-Vicq[54].
En mémoire des personnes tuées par les Allemands le .
Stèle dans le bourg de Pressignac.
Stèle au sud-ouest du bourg de Pressignac.
Stèle à l'angle des RD 8 et 36.
Plaque sur le monument aux morts.
Plaque sur le monument aux morts.
La croix de guerre 1939-1945 sur le monument aux morts.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Pressignac a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Lalinde dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient bien plus étendu[63].
Intercommunalité
En 2002, Pressignac-Vicq intègre la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64],[65].
Dans le domaine judiciaire, Pressignac-Vicq relève[69]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité);
de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Jusqu'en 1960, les communes de Pressignac et de Vicq étaient indépendantes. En 1960, Vicq fusionne avec Pressignac, qui devient la commune de Pressignac-Vicq.
Démographie de Vicq
Article connexe: Vicq (Dordogne).
Démographie de Pressignac, puis de Pressignac-Vicq
Les habitants de Pressignac-Vicq se nomment les Pressignaco-Vicois[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[72].
En 2019, la commune comptait 426 habitants[Note 13], en diminution de 10,5% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
370
665
552
617
555
596
571
604
532
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
583
536
524
487
501
474
442
426
393
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
413
408
405
280
282
271
277
259
243
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
313
341
341
349
385
448
453
475
440
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
426
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2018[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 190 personnes, soit 44,1% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a diminué par rapport à 2013 (trente-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9%.
Établissements
Au , la commune compte quarante-cinq établissements[75], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[76].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Pressignac[77], de style roman[56], a été édifiée au XIIesiècle et a fait l'objet de modifications du XIIIejusqu'auXIXesiècle. Fortifiée et présentant encore un imposant clocher-donjon[78], elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[79].
L'église Saint-Sauveur de Vicq[77] a été bâtie au XIXesiècle sur des bases romanes[56], elles-mêmes succédant à un premier édifice carolingien[80]. Elle est également inscrite au titre des monuments historiques depuis 2017[80].
Gentilhommière de Soulas, acquise en 1603 par la famille Gontier de Soulas[82].
Les deux clochers de l'église de Pressignac.
Sa nef.
L'église Saint-Sauveur de Vicq.
Le monument aux morts.
Fontaine de 1858 au bourg de Pressignac.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article principal: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
Parti: au 1er d'azur à trois besants d'argent, au 2e de gueules à trois roses d’or, l'ensemble des six mis en orle; sur le tout taillé de sinople et de sable[83].
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (sinople + sable brochant sur azur + gueules).
Deux données contradictoires selon l'IGN: 207 mètres sur la carte de randonnée 1936 O, et 206 mètres pour l'ancien site de l'Institut géographique national.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.184, 186.
Thierry Hourlier, Les églises fortifiées de Dordogne, Éditions patrimoines & médias, 1997, (ISBN2-910137-20-1), p.38-40.
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