Pradelles (Pradèlas en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est classée parmi les plus beaux villages de France.
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Pradelles | |
Vue vers le sud-est. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles |
Maire Mandat |
Alain Robert 2020-2026 |
Code postal | 43420 |
Code commune | 43154 |
Démographie | |
Gentilé | Pradelains |
Population municipale |
546 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 46′ 14″ nord, 3° 52′ 59″ est |
Altitude | Min. 880 m Max. 1 282 m |
Superficie | 17,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Velay volcanique |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Pradelles se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Pradelles est la commune la plus méridionale du département de la Haute-Loire. Elle est limitrophe de l'Ardèche et de la Lozère.
Elle se situe à 38 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, et à 30 km de Cussac-sur-Loire[3], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Étienne-du-Vigan (3,9 km), Saint-Paul-de-Tartas (4,3 km), Lespéron (4,5 km), Langogne (5,2 km), Naussac (5,8 km), Lavillatte (6,2 km), Saint-Alban-en-Montagne (7,5 km), Barges (7,5 km).
Saint-Étienne-du-Vigan | Saint-Paul-de-Tartas | |
Naussac-Fontanes (Lozère) |
![]() |
|
Langogne (Lozère) |
Lespéron (Ardèche) |
La commune est située entre les gorges de la Loire et de l'Allier, à l'extrémité méridionale de la chaîne volcanique du Devès.
Le pays de Pradelles est une terre de volcans, ses paysages sont façonnés par les gorges de l'Allier et de la Loire. De nombreux témoignages du passé sont présents dans ses bourgs ruraux.
De Pradelles, le Castrum pratellae, on pouvait surveiller un vaste territoire s'étendant sur toute la haute vallée de l'Allier et au-delà, jusqu'aux crêtes du Mont Lozère qui ferment l'horizon vers le sud.
À l'ouest, c'est une longue échine de la Margeride où sévit au XVIIIe siècle la terrible « Bête du Gévaudan ».
À l'est, on peut apercevoir quelques sommets de la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique, où se jettent la Loire et l'Allier, et la Méditerranée, vers laquelle coule l'Ardèche.
Enfin, vers le nord, s'étend le pays de Pradelles où se mêlaient les influences du Velay et du Vivarais et où tant de sites pittoresques sont à découvrir.
Pradelles domine la vallée de l'Allier et le barrage de Naussac. La plus grande partie de la commune est dans le bassin versant de l'Allier, cependant le versant nord-est de la forêt communale fait partie du bassin versant de la Loire. la ligne de crête de cette forêt constitue de ce fait la ligne de partage des eaux entre Loire et Allier.
La commune possède un climat tempéré, chaud mais les précipitations y sont soutenues du fait de la haute altitude (1 130 mètres) et de la présence proche de la Margeride[réf. nécessaire].
Le terme « climat de montagne » est bien plus approprié pour définir celui de Pradelles.
Pradelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[I 2],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,7 %), forêts (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), terres arables (3,1 %), zones urbanisées (1,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 527, alors qu'il était de 536 en 2013 et de 514 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 42,2 % étaient des résidences principales, 40,2 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,8 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pradelles en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40,2 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Pradelles[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 42,2 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 40,2 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,7 | 12,4 | 8,2 |
Le nom de Pradelles est d'origine romane et fait référence aux prairies abondantes qui recouvraient à l'époque les montagnes environnantes.
En 1980 fut émise l'hypothèse que le souterrain dit Du trou des fades de Saint-Clément, d'une quarantaine de mètres de long, serait une hypogée mégalithique remontant au IIe millénaire av. J.-C.[9]
Les gallo-romains ont creusé des égouts dans le bourg, toujours visibles[9].
Le plus ancien document mentionnant le nom de Pradelles est le cartulaire de l'abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert) qui mentionne la donation à cette Abbaye de l'église Saint-Hilaire de Lespéron située In suburbio castro quod dicitur Pratellas. Cinq chartes dont la plus ancienne date du règne du roi Robert le Pieux (roi de Francie occidentale de 996 à 1031).
Le culte de Notre-Dame de Pradelles apparaît en 1512, année où une statue est découverte dans le sol d'un pré à côté de l'hôpital, à la place où s'élève aujourd'hui le clocher de la chapelle. On ne connaît rien de plus sur l'histoire de cette statue, et son culte fut d'abord très local.
En 1585, le bourg est rançonné par François de Coligny[10].
En 1586, un incendie dévaste tout un quartier de Pradelles épargnant seulement la chapelle, attirant un peu plus l'attention sur ce petit sanctuaire.
Le grand événement qui contribua à la renommée de Notre-Dame de Pradelles fut le : les huguenots reviennent rançonner le village, mais ils sont repoussés à la suite d'un violent combat. Les Pradellains attribuèrent à la protection de Marie cette victoire.
Les dominicains s'installent à Pradelles en 1608 et contribuent à répandre la renommée du sanctuaire dans le Velay, le Vivarais et le Gévaudan. On vient même du Gard en pèlerinage à Pradelles. Ce pèlerinage est toujours bien fréquenté. En particulier le où une procession parcourt les rues de la ville avec la statue.
Parmi les miracles attribués à Notre-Dame de Pradelles, citons la guérison de Marie Rivier, fondatrice des Sœurs de la Présentation de Marie, qui retrouva l'usage de ses jambes dont elle était privée depuis l'âge de deux ans.
En 1793, les révolutionnaires jettent la statue au feu. Quand un assistant put la récupérer, elle était à moitié consumée. Elle fut restaurée en pin du pays, et après 1802 elle revint dans sa chapelle. Le , elle fut solennellement couronnée.
Initialement ville du Bas -Vivarais, la localité de Pradelles protesta parce qu'elle était rattachée au département du Velay (futur département de la Haute-Loire). Le 1790, le conseil de la commune envoya en vain à la Constituante une motion disant : « C'est avec douleur que nous apprenions que messieurs les députés du Velay cherchent à faire comprendre dans le département qu'ils sollicitent la région de Pradelles et qu'ils s'étayent d'une délibération prise par le conseil politique de cette ville comme manifestant le vœu général des citoyens sur un démembrement du Vivarais. Il a été unanimement délibéré à l'assemblée du de révoquer toute délibération qui n'énoncerait pas le vœu des citoyens de Pradelles réunis en assemblée générale et de solliciter les députés du Bas-Vivarais, pour que Pradelles fasse partie de leur département ». Le 4 février 1790, la population décide d'envoyer deux émissaires à l'Assemblée pour confirmer leur détermination. Louis-Antoine Frévol de Ribains et Jean-François Champalbert sont de retour le 5 avril suivant de la capitale sans avoir pu convaincre les représentants de la nation.
En 1832, Pradelles fut réunie à la commune voisine de Saint-Clément-de-Pradelles[11]. Cette dernière, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), porta le nom de Robertin[12] qui semble se référer à l'antique domaine médiéval "mas des Robertins" qui jouxtait les villages du Mazel et des Bories en surplomb de l'Allier et dont subsiste aujourd'hui le "bois des Robertins".
Le village de Pradelles est parcouru par un réseau de souterrains (tous répertoriés[13]) qui part du cœur du village pour déboucher en plusieurs endroits au-delà de l'enceinte historique, ce qui pouvait permettre aux villageois de sortir du bourg à l'insu d'éventuels assaillants. La majorité de ces souterrains est aujourd'hui éboulée, les entrées sont obstruées volontairement pour des raisons de sécurité, toute visite étant suicidaire. Quelques entrées existent cependant encore dans certaines propriétés privées.
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Blason | D'azur à trois demi-vols abaissés d'argent, ceux du chef affrontés. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune de Pradelles est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1896 | Louis Auguste Ramey | Horloger Bijoutier | ||
1953 | Adrien Durand | Notaire | ||
1953 | Maurice Hilaire | Commerçant | ||
1971 | 1977 | Jean Lebobe | ||
1977 | 1983 | Pierre Pabiou | ||
1983 | 1989 | Henri Maurin | DVD | |
1989 | 1997 | Gilles Romand | PS | |
1997 | 2014 | Marc Liabeuf | DVG | |
2014 | 2020 | Stéphane Bourgoin | ||
2020 | En cours | Alain Robert[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 546 habitants[Note 4], en diminution de 9,3 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 500 | 1 197 | 1 144 | 1 256 | 1 340 | 1 555 | 1 534 | 1 562 | 1 713 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 756 | 1 752 | 1 872 | 1 904 | 1 971 | 2 036 | 1 963 | 1 882 | 1 861 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 815 | 1 952 | 1 791 | 1 593 | 1 297 | 1 292 | 1 193 | 1 134 | 1 045 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
857 | 733 | 618 | 570 | 584 | 581 | 612 | 619 | 613 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
558 | 546 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 269 hommes pour 277 femmes, soit un taux de 50,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,5 | 90 ou + | 7,6 |
9,7 | 75-89 ans | 16,0 |
28,9 | 60-74 ans | 25,0 |
21,5 | 45-59 ans | 21,7 |
12,7 | 30-44 ans | 10,5 |
12,4 | 15-29 ans | 8,8 |
13,2 | 0-14 ans | 10,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
le village de Pradelles est doté de structures de services publics essentiels avec notamment :
du coté des commerces de proximité il y a:
Historiquement Pradelles a toujours bénéficié d'une forte activité touristique de moyenne montagne. Celle-ci a malheureusement souffert de l'attirance des grandes destinations internationales et de l'attrait pour les sites à fortes concentrations estivales par les vacanciers.
Depuis plusieurs décennies Pradelles a axé son développement économique autour du secteur médico-social
Quatre établissements du secteur médico-social sont présents dans la commune : Un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), l'Institut Saint-Nicolas d'accueil de handicapés et deux maisons d'enfants (La Renouée et l'Institut Jeanne de Lestonnac)[21].
Son positionnement géographique à la croisée de 3 départements, sa desserte par une infrastructure routière de qualité et sa proximité avec 2 villes (Le Puy en Velay et Mendes) lui offrent de nombreux atouts pour un développement maitrisé.
La population active de Pradelles est de 186 habitants en 1999. On compte 16 agriculteurs et 20 artisans commerçants qui travaillent dans la commune[22], 8 cadres, 80 employés et 20 ouvriers. La part des retraités dans la commune est en constante progression : 144 en 1982, 160 en 1999, 188 en 1999[23].
En 2018, la commune compte 212 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 413 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 4,8 % | 6,3 % | 5,6 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 304 personnes, parmi lesquelles on compte 68,4 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 31,6 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 268 emplois en 2018, contre 306 en 2013 et 301 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 195, soit un indicateur de concentration d'emploi de 137 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,1 %[I 19].
Sur ces 195 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 81 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 77,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Pradelles dispose d’un office de tourisme situé au cœur du village. Grâce à lui les visiteurs et résidents temporaires ont accès à l’offre d’activité sur les départements de la Haute-Loire, de la Lozère et de l’Ardèche.
De nombreuses activités touristiques et sportives sont proposées :
La commune fait partie des plus beaux villages de France[24] et des stations vertes de vacances et des villages de neige. Elle est équipée :
Durant la période estivale plusieurs foires et fêtes sont organisées sur les places de Pradelles. La principale est celle qui se déroule le à l’occasion de l’Ascension. Au cours de cette journée une procession traverse le village. En début d’après-midi un corso fleuri anime les rues.
La maôche est fabriquée à partir d'un estomac de porc farcie de divers légumes et de chair à saucisse.
C'est un plat adapté à cette région au climat hivernal rude. Il se mange de préférence en famille ou entre amis. La convivialité et les discussions sur "LA" recette de la maôche alimentent les débats.
La commune organise chaque année une soirée Maôche dans la salle des festivités ou habitants, estivants et passants de tous types sont chaleureusement invités à participer.
La chapelle Notre-Dame de Pradelles, construite en 1613, enjambe la route. C'est le seul édifice restant de l'ancien hôpital Saint-Christophe (ainsi nommé au XVIIe siècle par Christophe de Beaune, haut seigneur de Pradelles et principal donateur)
Il ne reste que des ruines de l'église de l'ancienne paroisse de Saint-Clément-sous-Pradelles. cette église dépendait du prieuré de Langogne. Quelques décennies avant la Révolution, le seigneur prieur de Langogne reprochait déjà au curé de Saint-Clément de négliger l'entretien du sanctuaire. C'est pourquoi, s'agissant de l'exercice du culte, la paroisse de Saint Clément est rattachée à celle de Pradelles avant le concordat de 1801.
Un ossuaire est accolé au bâtiment ruiné. Une voûte en berceau brisé abrite deux sarcophages de pierre. La fontaine Sainte-Reine est toute proche.
La chapelle des pénitents de Pradelles date du XVIIe siècle.
La "porte de la Verdette" appelée initialement "porte des teinturiers" construite au XIIIe siècle a conservé les corbeaux de pierre des mâchicoulis, les pierres primitives constituant l'escalier montant au rempart et une Vierge à l'Enfant. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 22 octobre 1971.
La "tour de Rochely" est très proche de la porte de la Verdette et devait être un de ses éléments de défense. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 29 février 1972.
La "porte du Besset" appelée "porte de Grausal" jusqu'à son acquisition par Hyacinthe Forestier du Besset en 1753,qui n'a conservé aucun appareil défensif, était munie d'une herse dont les glissières sont encore bien visibles. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 22 novembre 1972.
La "maison Templer" (ancienne demeure des Boutavin de Mortesagne), la "maison Frévol", la maison aux arcades (construite au XVIe siècle par Antoine Vinhe), sont place de la Halle et forment un ensemble urbain construit du XVe au XVIIe siècle.
La première halle de Pradelles a été édifiée en 1743 à l'initiative du vicomte de Beaune, seigneur de Pradelles. En raison de sa vétusté, la municipalité fit procéder à sa reconstruction en 1864.. Cette deuxième version a été progressivement démolie entre 1939 et 1960. Régulièrement des projets de reconstruction voient le jour sans qu'ils aboutissent.
La façade ornée de deux portes gothiques de la "maison Thomas", en contrebas de l'église paroissiale,était celle de la "maison claustrale" de la communauté des prêtres de Pradelles . Elle a été inscrite aux Monuments Historiques le 23 mars 1972.
Le manoir du Mazonric daté de 1572 possède une tour d'escalier sur un corps de logis rectangulaire. Il a été inscrit aux Monuments Historiques le 27 octobre 1986.
La date de 1642 figure au dessus de la porte d'entrée du château du Mazigon. Le bâtiment et son parc ont été inscrits aux Monuments Historiques le 10 novembre 1997. Sa construction initiale remonte à plusieurs siècles auparavant. L'acte d'acquisition le plus récent (sic) passé le 8 juin 1643 chez Me Rochier notaire de Langogne se référait à une expertise du 17 décembre 1642. L'hommage rendu par l'acquéreur, Jean de Romieu, un marchand de Pradelles, à François de Belvezer, seigneur de Jonchères, mentionne la présence peu auparavant "d'une tour avec un pigeonnier au plus haut et des meurtrières sur la porte de l’entrée d’icelle. Laquelle tour, à cause que les murailles dudit bâtiments étaient mal assises et en danger d’aller tout par terre, aurait été descendue, sera permis et loisible au dit de Romieu de la pouvoir réédifier, si bon lui semble, et y faire des culs de lampe et mâchicoulis à l’entour"
En déambulant dans les rues de Pradelles vous serez projeté dans l'histoire d'un village de Haute Loire à la croisée de ses racines médiévales et de l'époque de la renaissance. La construction des maisons en pierres de pays et l'agencement des rues répondent aux caractéristiques climatiques de la région, grands froids et neige abondante l'hiver, et fortes chaleurs l'été.
Le territoire de Pradelles est couvert par un large surface forestière. Parmi les plus étendues il y a "la forêt de Pradelles" et la "Chabassole".
Celles-ci accueillent et abritent une faune qui à l'image de la région se renouvelle chaque année depuis quelques décennies. Quelques espèces qui avaient disparu réapparaissent.
Toutefois l'équilibre qui permet ce "renouveau" reste fragile. Tout bouleversement de l'environnement pourrait compromettre cette évolution positive irrémédiablement.
Le territoire de Pradelles est parsemé d'un grand nombre de sources et de fontaines fraiches aux noms évocateurs "Chenelette", Fontfrey, fontaine au Melon. (à compléter)
(A renseigner)
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