Portieux est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Vosges.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le village de Portieux occupe la rive droite de la Moselle en amont de Charmes et vis-à-vis de Vincey. La commune se double du hameau de Magnienville, 4 km à l'est, devenu La Verrerie de Portieux.
En fait la commune de Portieux est composé de: Portieux centre, Belval et La Verrerie de Portieux l'ensemble situé sur l'axe du ruisseau "Rochon" dit aussi "Mori" à la Verrerie.
D’après la carte IGN, l’altitude minimale de 277 mètres est au confluent du ruisseau de l'Ermitage tandis que l’altitude maximale de 365 mètres se situe au carrefour de la Verrerie, forêt de Fraize.
Description topographique (donnée par le PLU de Portieux): le territoire de Portieux se présente globalement sous forme de reliefs émoussés localement entaillés par la vallée de la Moselle qui s’écoule du nord-ouest au sud-ouest du territoire. Une petite vallée se greffe perpendiculairement à cet axe, traversée par le ruisseau du Rochon (appelé aussi "Mori" depuis la commune de Moriville jusqu'à la Verrerie de Portieux), affluent de la Moselle qui déroule son lit à une altitude comprise entre 311 mètres et 280 mètres. Les collines ne culminant guère plus haut, n’atteignent en effet que 365 mètres en leur point le plus élevé.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mosellele ruisseau de la Foret du Terne, le ruisseau le Portieux et le ruisseau de la Laumont[1],[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].
Réseaux hydrographique et routier de Portieux.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Nappe des Grès du Trias Inférieur». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Portieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (51,5%), forêts (29,2%), zones urbanisées (8,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2%), eaux continentales[Note 4] (3,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juin 2020).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Le nom de Portieux a son origine évidente dans le latin Portus Coelorum (passage des cieux, d'où porte des cieux). Il y a un rapport certain entre Portus Coelorum et le prieuré fondé au tout début du XIIesiècle à Belval qui peut être tenu comme un lieu de vénération à Bel Ualos (Bel, Belenos dieu gaulois de la lumière, ualos = souverain).
Histoire
Le retour du croisé (fin du xIIesiècle), en provenance de l'ancien prieuré de Belval[11].
Dénommée primitivement Portus Coelorum, la cité s'est développée autour d'un prieuré sis à Belval, fondé en 1107 par Gérard Ier de Vaudémont, où il fut inhumé avec son épouse selon son souhait. Par la suite, ses restes furent transférés à Nancy en 1718 par Dom Calmet (abbaye Saint-Léopold de Nancy). Le Prieuré de Belval en tant que tel fut supprimé par un décret du Pape Paul V. Le la communauté des religieux quitta dès lors Belval pour l'(abbaye Saint-Léopold de Nancy). Il resta un prêtre pour desservir le pèlerinage de saint Spinule et la paroisse de Portieux.
La seconde vie de Portieux s'est dessinée au début du XVIIIesiècle par la volonté du duc de Lorraine. C’est en 1705 que François Magnien (Maître d’hôtel du duc de Lorraine) obtient de Léopold Ier de Lorraine l’autorisation de créer une première verrerie à Portieux-village (actuellement rue Gustave-Chardot). Comme Magnien est un favori du Prince, il demande et obtient de nouvelles concessions, de nouveaux arpents de terre et de bois pour développer son industrie. En 1710, il se rapproche de la forêt de Ternes au lieu, dit: «la fontaine de Viller», aujourd’hui «fontaine Jean Ruer» à 4 km de Portieux, sur la rive droite du Mori.
Il y fabrique du verre à vitre, on appellera cette usine «verrerie des bois», par opposition à celle de Portieux, qui est installée au village et qui fabrique des gobelets. En 1714, le duc de Lorraine demande à Magnien de créer une troisième verrerie, pour fabriquer des glaces à miroirs et de carrosses, ainsi que des carreaux pour vitrages en bois et en plomb. Il s’installe en face de la fontaine de Viller sur la rive gauche du Mori, c’est l’emplacement de la verrerie actuelle.
En 1718, il est décidé de fermer l’usine de Portieux-village et de la fontaine de Viller afin de regrouper l’ensemble dans la nouvelle usine. C’est autour d’elle que ce groupent les ouvriers, et ce centre industriel portera alors le nom de «Magnienville» du nom de son fondateur: Cristallerie de Portieux. Magnien obtient le titre de seigneur de Magnienville.
Estampe de la verrerie de Portieux réalisée en 1841 par E. Ravignat
De la nuit du 4 août 1789, qui abolissait les privilèges accordés aux nobles, La Verrerie de Magnienville allait subir les répercussions, et perdre tous les avantages accordés jadis gratuitement par la cour de Lorraine. Le domaine de Magnienville devenait «bien national», et en 1796, il était acheté par les mêmes directeurs qui auparavant l’exploitaient: MM. Lamy et Bour. Ceux-ci achèteront également le monastère de Belval (situé sur la commune de Portieux, entre Portieux village et La Verrerie).
L'entreprise acquit rapidement une renommée dans toute l'Europe.
Le cadastre le plus ancien date de 1824 (date communiquée par le cadastre à Épinal). Les matrices cadastrales les plus anciennes sont de 1823. Elles sont conservées aux A.D.V. (Archives Départementales des Vosges)[12].
Politique et administration
Intercommunalité
Portieux fait partie de la communauté d'agglomération d'Épinal[13].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1867
1900
Xavier Mougin
Directeur de la Cristallerie de Portieux Conseiller général du canton de Charmes (1877-1895) Député (1889-1902)
1900
1928
Adrien Richard
Directeur de la Cristallerie de Portieux Conseiller général du canton de Charmes (1919-1940) Sénateur (1927-1944)
Les données manquantes sont à compléter.
1992
2014
Philippe Aussedat
2014
2020
Jean-Paul Bazin
2020
En cours (au 21/04/2022)
Christelle Paillart
Finances locales
La mairie.
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[14]:
total des produits de fonctionnement: 976 000 €, soit 749 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 746 000 €, soit 572 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 273 000 €, soit 209 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 168 000 €, soit 129 € par habitant;
endettement: 0 €, soit 0 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 19,02%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 17,87%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 20,44%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,75%;
cotisation foncière des entreprises: 19,70%.
Jumelages
Portieux n'est jumelée avec aucune autre ville.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 1 239 habitants[Note 5], en diminution de 2,67% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
874
956
1 059
1 074
1 132
1 094
1 159
1 285
1 302
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1 445
1 424
1 948
2 023
2 428
2 298
2 516
2 640
2 956
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
3 209
2 734
2 827
2 733
2 580
2 215
2 522
2 287
2 163
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
1 952
1 750
1 492
1 411
1 316
1 323
1 321
1 251
1 239
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de l'Exaltation de la Sainte-Croix.L'église Saint Laurent de La Verrerie.
La Cristallerie de Portieux date de 1705. Le spectacle encore offert aujourd'hui des souffleurs de verre est accessible aux visiteurs.
L'église de l'Exaltation de la Sainte-Croix et son orgue[19].
L'église Saint-Laurent de La Verrerie et son orgue[20],[21].
La chapelle des sœurs de la Providence et son orgue[22].
Les monuments aux morts[23]. Portieux a eu sept fusillés pendant la Seconde Guerre mondiale[24].
L'ancienne filature de Vincey inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [25].
Plusieurs fermes et maisons d'ouvriers des XVIIeouXVIIIesiècles.
La voie de Langres à Strasbourg (embranchement de la voie impériale d’Agrippa-Lyon à Trèves ) franchissait la Moselle au plein de Portieux. Elle recoupait la voie de Metz à Bâle sur le territoire de Portieux. En plus du gué du plein de Portieux, il existe un second gué localisé à la ferme de Sous Fraize, sur le territoire de Châtel-sur-Moselle[28]. Il est à noter par ailleurs que la voie romaine Langres-Metz demeura, au Moyen Âge, un axe d'une importance économique majeure.
Une voie secondaire partait de Portieux, passait par «Mézières» (territoire de Rehaincourt) gagnait Essegney et probablement Deneuvre près de Baccarat. Mézières fut une station romaine très importante[29]. Des objets antiques furent découverts en 1856 dans la forêt de Ternes lors de fouilles effectuées à cet endroit par l’abbé Pierfitte, curé de Portieux[30]. On ignore si la partie explorée est sur le territoire de Portieux et la nature des objets (médailles antiques et un pied humain).
La statue surnommée Le cavalier au géant «anguipède[31],[32]» représente un dieu barbu et armé dont le cheval terrasse un monstre mi-homme, mi-serpent, a été découverte en 1870, en face de la ferme des Sauley (Chevrot), dans la Moselle au lieu-dit «le Plein», gué de la voie romaine de Langley à Strasbourg. Cette statue est exposée dans la salle d’entrée du Musée départemental d'art ancien et contemporain d’Épinal.
La fondation du prieuré de Belvade. La date du document le plus ancien faisant mention de la commune remonte à 1107. Il est question de Portieux, sous le nom de Portus, dans l’acte de fondation du prieuré de Belval – A.D.M.M. H33[33].
Personnalités liées à la commune
François Magnien de Magnienville, fondateur de la verrerie de Portieux, cristallerie de Portieux.
Xavier Mougin, industriel et propriétaire de la cristallerie de Portieux.
André Gérardin, industriel et petit-fils de Xavier Mougin, directeur de la Cristallerie de Portieux et de la Cristallerie de Vallérysthal.
Louis-Félix Claudel, dessinateur et illustrateur[35].
Charles Pelletier, ecclésiastique, en religion: «dom Ambroise»[36].
Héraldique, logotype et devise
Blasonnement:
De gueules, à la bande ondée d'argent chargée en abîme et d'aplomb, d'un cavalier à l'anguipède contourné de sinople, armé d'une lance d'or, accompagnée en chef d'une chapelle d'or, et en pointe d'un service de trois verres à pied décroissant en taille rangés en fasce.
Commentaires: Ce blason créé par l'abbé Gaire, a été adopté par la commune le 24 septembre 1978 pour le 34eanniversaire de la libération du village. La bande figure la Moselle et son gué sur la voie romaine où fut retrouvée la statue du cavalier au géant anguipède. On retrouve de part et d'autre la chapelle de Belval et la tradition verrière.
Pour approfondir
Bibliographie
Jean-Yves Vincent, Archives communales de Portieux (1541-1972), Archives départementales des Vosges, Épinal, 2010, 14 p. [lire en ligne]
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine, et en particulier l'enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine; le Saintois)
Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677p. (ISBN2-87692-093-X), p.458 à 465
Présentation des orgues de la commune: pp. 462-463: Eglise Saint-Laurent de la Verrerie; pp. 464-465: Chapelle des sœurs de la Providence
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии