Port-de-Lanne est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
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Port-de-Lanne
L'église Sainte-Madeleine de Port-de-Lanne.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Dax
Intercommunalité
Communauté de communes Pays d'Orthe et Arrigans
Maire Mandat
Valérie Brethous 2020-2026
Code postal
40300
Code commune
40231
Démographie
Gentilé
Port-de-Lannais
Population municipale
1 154 hab. (2019 )
Densité
91 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 33′ 57″ nord, 1° 10′ 39″ ouest
Altitude
Min. 0 m Max. 63 m
Superficie
12,68 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Peyrehorade (banlieue)
Aire d'attraction
Bayonne (partie française) (commune de la couronne)
Vue aérienne de la commune de Port-de-Lanne à l'embouchure de l'Adour et des Gaves réunis.
Localisation
La commune est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.
Le village est situé sur l'Adour, à 24,6 km au nord-est de Bayonne. Le sud de la commune se situe contre l'embouchure de l'Adour et les Gaves réunis[c 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[n 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Peyrehorade Ler», sur la commune de Peyrehorade, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[n 4], où la température moyenne annuelle est de 14,2°C et la hauteur de précipitations de 1 316,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Dax», sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 19 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,8°C pour la période 1971-2000[12], à 14,3°C pour 1981-2010[13], puis à 14,5°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Port-de-Lanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[n 5],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Peyrehorade, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[18] et 7 554 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[n 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (46,4%), forêts (22,4%), zones agricoles hétérogènes (17,3%), zones urbanisées (8,4%), eaux continentales[n 7] (5,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Port-de-Lanne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et le Gave de Pau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Port-de-Lanne.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 468 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
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La position de Port-de-Lanne en rive de l'Adour, à environ 36 km de la côte et 30 km de Bayonne (par voie d'eau[c 1]), est capitale dans le développement du bourg: jusqu'à la fin du XIXesiècle le fleuve a joué un rôle essentiel dans le sud de l'Aquitaine, d'abord parce que la côte, rectiligne, empêche la création d'un véritable port entre Bayonne et le bassin d'Arcachon et que ce cours d'eau est le seul débouché fluvial du sud de l'Aquitaine; ensuite parce qu'il permet d'amener à la côte aquitaine les produits agricoles de l'arrière-pays, parmi lesquels des denrées recherchées: vin de la Chalosse et du Tursan, céréales du Marsan, eaux-de-vie de l'Armagnac, résine et goudron du Marensin, térébenthine[n 8], bois des Pyrénées et des Landes. Des denrées coloniales remontent vers l'amont[31].
Au XVIIIesiècle le port de Lanne est un port de pêche très actif et l'endroit est noté pour sa richesse en poissons:
«Les pescheurs du port de Lanne font seuls toutes les espèces de pesches pratiquées par les tilloliers de Bayonne et les pescheurs de la rivièrre. Ils font aussy la pesche souvent avec plus de succès étant au confluant des rivierres où se trouvent plus communément des éturgeons qu'ils nomment créacs. Ils ont des seines et des trameaux[n 9] pour faire dans la saison la pesche des saumons et des aloses. Les jurats[n 10] et pescheurs de Lanne nous ont représenté des brions ou trameaux pour les aloses, d'autres pour les saumons, des trameaux pour la pesche des muges ou mulets, des boulantes[n 11] ou trameaux pour les lamproyes, des seines à saumons et pour les aloses des mêmes filets pour les muges, des éperviers, des manches ou manioles[n 12],[32]»
.
Le musée de la batellerie de Port-de-Lanne possède un fragment du chaland «Boussets», découvert au gué de l'île de Mirepech (sur Sainte-Marie-de-Gosse, à 4,8 km au sud-ouest de Port-de-Lanne[c 1])[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 1 154 habitants[Note 1], en augmentation de 23,42% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
733
850
921
1 094
1 250
1 204
1 131
1 156
1 180
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 161
1 027
1 160
1 144
1 109
1 126
1 132
1 086
1 057
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 045
1 064
1 029
903
861
807
753
686
685
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
640
605
602
637
665
700
808
833
901
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
973
1 154
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Sainte-Madeleine de Port-de-Lanne[39] de style gothique du XIIIesiècle. D'après la base de données Mérimée, elle a "sans doute été construite au XIIIesiècle et possède des adjonctions et modifications pouvant remonter aux XVIeetXVIIesiècles. Des travaux ont également eu lieu au cours du XIXesiècle. L'église est constituée d'une nef voûtée sur croisée d'ogives, prolongée par un chœur comportant une abside à trois pans. La charpente en chêne soutient un toit couvert de tuiles plates". L'église, qui est la propriété de la commune, a été inscrite sur la liste des Monuments historiques le [40].
Musée d'histoire locale sur la pêche et la batellerie en Bas-Adour.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
La térébenthine est mentionnée en 1679 dans l'Album du Ponant de Jean Jouve, et en 1829 par Jh. Dutens.
Un trameau est une sorte de filet à pêche. Voir [TRAMAUX, TRAMATS, TRAMAILLONS] dans l'Encyclopédie de D'Alembert et Diderot (1751) sur wikisource.
Jurat: voir [JURAT] dans l'Encyclopédie de D'Alembert et Diderot (1751) sur wikisource.
La «maniole», «mangeole», ou «mancholle» est un filet conique, à mailles de 10 ou 27 mm, dont l'ouverture est montée sur un cercle en bois d'1 m de rayon). Une perche y est fixée en deux points diamétralement opposés et forme un manche dont la longueur est d'environ 1,50 m. Voir Florence Duhaa-Glize et Anatole Danto, «La pêche aux engins et filets dans le bassin de l'Adour», Fiche d'inventaire du patrimoine culturel immatériel, sur culture.gouv.fr, (consulté en ), p.16.
Note sur la démographie
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
«Port-de-Lanne, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques» et «Hydrographie» activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil «Mesurer une distance» dans l'onglet «Outils cartographiques» à droite (symbole de petite clé plate).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Védrine & Saint-Arroman 2007] Laurent Védrine et Philippe Saint-Arroman, «La batellerie de l'Adour. Enquête sur les bateaux à architecture monoxyle et monoxyle assemblée», Aquitania, t.23, , p.287-320 (lire en ligne[sur persee]), p.314.
François Le Masson du Parc, Pêches & pêcheurs du domaine maritime aquitain au XVIIIesiècle: procès verbaux des visites faites par ordre du Roy concernant le pesche en mer, t.1: Amirauté de Bayonne (2 vol.), (présentation en ligne), p.66. Cité dans Védrine & Saint-Arroman 2007, p.314.
«Travaux dans des églises landaises subventionnés par l'A.E.A.L.», Bulletin d'Informations de l'A.E.A.L., Les amis des églises anciennes des Landes (A.E.A.L.), no22, , p.17-19 (lire en ligne[PDF] sur eglises-landes.cef.fr, consulté en ).
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