Pontailler-sur-Saône est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, la région historique et culturelle de Bourgogne et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
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Situé sur la Saône (dont le cours a changé au début du siècle), Pontailler possède un port ancien où s'arrêtaient les péniches, et aujourd'hui un port de plaisance pour le tourisme fluvial qui reste une ressource économique pour les villages (Maxilly-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône etc.) du bord de Saône. Pontailler se situe à 32 km de Dijon.
Le village est partagé en deux avec, d’une part, le vieux bourg situé dans la plaine de Saône et, d’autre part, la colline du Mont Ardoux qui accueille deux zones pavillonnaires. Le bourg historique est construit sur une île formée par la Saône et la Vieille Saône se rejoignant au Sud et reliées au Nord par le Canal Saint Eloi au sein duquel a été installé en 1994 un port de plaisance
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Drambon | Maxilly-sur-Saône | Heuilley-sur-Saône | ![]() |
Saint-Léger-Triey Lamarche-sur-Saône Vonges |
N | Perrigny-sur-l'Ognon | ||
O Pontailler-sur-Saône E | ||||
S | ||||
Lamarche-sur-Saône | Vielverge |
Pontailler-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36 %), prairies (25,5 %), terres arables (20,1 %), zones urbanisées (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Sur le quartier actuel du Mont Ardoux à Pontailler, dominant légèrement la plaine de la Saône, existait un important village gaulois (probablement séquane avec présence lingonne)[8], plusieurs siècles av. J.-C., comme en témoignent les très nombreux objets archéologiques qu'on y a découverts.
Après la conquête romaine, pendant la longue période de paix des Ier et IIe siècle apr. J.-C., ce village "migra" vers le bord de la Saône et prit le nom de Pontiliacus. Il se situait à l'emplacement d'un gué (dû à l'existence d'îles et de plusieurs bras de la rivière), puis d'un pont sur l'importante route[9] Langres (Andemadunum) - Mirebeau (Mirebellum) - Pontailler (Pontiliacus) - Besançon (Vesontio).
Il y eut ensuite au Moyen Âge un château fort important[10]. La famille de Champlitte-Pontailler, initiée par Eudes le Champenois (né vers 1123-† vers 1187 ; fils du comte Hugues de Champagne, qui renia sa paternité et le considéra comme un bâtard ; respectivement petit-fils maternel et neveu maternel des comtes de Bourgogne et de Mâcon Etienne et Renaud III ; seigneur de Champlitte et vicomte de Dijon), et poursuivie par son fils Guillaume d'Achaïe (vers 1160-vers 1208/1209), lui-même suivi de son fils puîné Guillaume II et de son petit-fils Guillaume III (1225-1284). Mais dès la fin du XIIIe siècle, cette maison féodale renonça à Pontailler (et à la vicomté de Dijon en 1276) en faveur des ducs de Bourgogne, après avoir cédé ses droits sur Champlitte aux Vergy qui en avaient déjà une partie par leurs ancêtres Fouvent.
Pontailler est alors le siège d'une châtellenie ducale puis royale, l'ancienne famille féodale conservant cependant le nom de Pontailler[11].
En 1918, Pontailler et la commune limitrophe de Vonges ont été touchés par la catastrophe de l'explosion accidentelle à la Poudrerie, une fabrique célèbre d'explosifs (poudre noire).
La période de la Seconde Guerre mondiale a été étudiée, en ce qui concerne Pontailler et son canton par l'instituteur Gilles Hennequin[12] dans ses divers livres qui recueillent les témoignages des concernés.
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Blason | De gueules au lion d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2009 | mai 2020
en-cours |
Joël Abbey | LR | Conseiller général |
2020 | En cours | Marie-Claire Bonnet-Vallet | UMP- SE depuis 2017 | Médecin retraité-Ancien Conseiller général, Vice-Présidente du Conseil départemental de la Côte-d'Or, Présidente de la Communauté de communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 1 301 habitants[Note 4], en augmentation de 4,08 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 169 | 1 137 | 1 155 | 1 156 | 1 238 | 1 219 | 1 202 | 1 165 | 1 222 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 340 | 1 243 | 1 215 | 1 189 | 1 224 | 1 289 | 1 293 | 1 282 | 1 175 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 073 | 1 031 | 1 030 | 1 121 | 1 182 | 1 168 | 1 135 | 1 086 | 1 092 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 118 | 1 119 | 1 310 | 1 370 | 1 318 | 1 346 | 1 305 | 1 238 | 1 315 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 301 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le village dispose d'un Office de Tourisme installé à proximité de l’Hôtel de Ville.
Le village dispose d'une école maternelle rue Saint Éloi ainsi que d'une école élémentaire pour laquelle a été construit un nouveau bâtiment. Le collège Isle-de-Saône, place du Château, accueille 316 élèves en 2011[17].
Un port de plaisance a été creusé en 1994. Géré par la société privée de location de House Boats, Les Canalous, il est destiné à accueillir le tourisme fluvial de passage et dispose d'une capitainerie[18].
Le village abrite un camping 3 étoiles nommé "La Chanoie" avec 2 chalets de location de 6 places sur pilotis, plusieurs points d'eau répartis dans tout le camping, des machines à laver et sèche linge, une rampe de mise à l'eau pour les bateaux, une borne de vidange camping-car à proximité, un point wifi gratuit, des aires jeux pour enfants, une zone de baignade surveillée en juillet et en août, un restaurant "La Guinguette" au bord de la plage, un terrain de pétanques et des aires de sports collectifs sont disponibles à tous[18].
Le village abrite l'église Saint-Maurice datant du XVIIIe siècle.
Deux lavoirs du XIXe siècle à niveaux variables sur la Vieille Saône ont été restaurés.
La statue de la Sainte Vierge est située au sommet du Mont Ardoux. Le lieu offre une vue panoramique sur la plaine de la Saône et les monts du Jura.
Le village dispose d'un Prieuré.
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