Pont-de-Ruan est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Comptant plus de mille habitants en 2015, elle est intégrée au sein de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre.
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Pont-de-Ruan | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre |
Maire Mandat |
Michelle Duvault 2020-2026 |
Code postal | 37260 |
Code commune | 37186 |
Démographie | |
Gentilé | Ruanopontins |
Population municipale |
1 212 hab. (2019 ![]() |
Densité | 211 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 15′ 41″ nord, 0° 34′ 36″ est |
Altitude | Min. 46 m Max. 94 m |
Superficie | 5,74 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Monts (banlieue) |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Monts |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.villepontderuan.fr |
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Druye | Artannes-sur-Indre | |
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Saché | Thilouze |
La commune est traversée par l'Indre (1,897 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 7,92 km, comprend également cinq petits cours d'eau dont la Thilouze (0,579 km)[1],[2].
L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[3]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre à 34 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,56 m ce même jour[6],[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].
Pont-de-Ruan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Monts, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[15] et 14 254 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), terres arables (25,1 %), prairies (24,9 %), zones urbanisées (9,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le territoire de la commune de Pont-de-Ruan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1985, 1999 et 2016[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 468 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 464 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[22].
Rotomagos, composé gaulois de magos = marché et d’un élément obscur roto, peut-être le gaulois ritu = gué.
Rodomago, vers 590. (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Apud Roen, début XIIIe s. (cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 306) ; Radulphus Chebel, de parochia de Ponte Ruami, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 938) ; Garinus Pagani, de parrochia de Ruam, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1137) ; Garinus Pagani, de parrochia de Roam, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1143) ; Radulphus Cheder, de parrochia de Ponte Ruanni, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1150) ; Radulphus Chebeil, de Ruan, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1396) ; Mathaeus Loche, parrochianus de Ponte de Roen, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1407) ; Ad Pontem Rotomagi, début XIIIe s. (cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 294) ; Au Pont de Ruan, (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 155, charte 245) ; Pont de Ruan, (Archives Nationales-JJ 149, n° 105, fol. 68) ; Paroisse de Ruan, 1467, 1510 (Archives Départementales d'Indre-et-Loire-H, prieuré de Relay) ; Pont de Ruen, XVIIIe s. (carte de Cassini).
La commune connait au début du XXIe siècle un développement sans précédent, doublant presque ses habitants entre 1999 et 2015 et rajeunissant sa population. Ce phénomène a notamment été permis par le développement des lotissements, une centaine de maisons ayant été construites rien qu'entre 2010 et 2015. Sur cette période, il s'agit de la croissance démographique la plus forte du département d'Indre-et-Loire[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 2001
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mars 2001 | mars 2008 | Jean-Pierre Guimard | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | En cours | Michelle Duvault | DVD | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 1 212 habitants[Note 7], en augmentation de 20,72 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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242 | 272 | 223 | 274 | 268 | 256 | 277 | 258 | 270 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 278 | 283 | 275 | 310 | 309 | 318 | 305 | 303 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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322 | 285 | 275 | 270 | 284 | 288 | 262 | 273 | 272 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 308 | 425 | 510 | 536 | 593 | 772 | 797 | 939 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 189 | 1 212 | - | - | - | - | - | - | - |
Pont-de-Ruan se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint Avertin.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
L'église de la Sainte-Trinité, bâtie entre le XIe etle XIIIe siècle, est inscrite comme monument historique en 1926.
Les Moulins dits « de Balzac » (à l'entrée de Pont-de-Ruan, à gauche du pont, en venant d’Artannes-sur-Indre). Cités dès 1285, évoqués par l'écrivain dans Le Lys dans la vallée. À gauche, moulin Potard, arrêté en 1961, à droite, moulin Clausset, long déversoir de 1852.
Le château de Méré, situé entre Pont-de-Ruan et Artannes-sur-Indre, propriété de Jean-Louis Courier, père de Paul-Louis Courier, au XVIIIe siècle, est acquis en 1774 par Jean-Marie Landriève des Bordes, secrétaire honoraire du roi et commissaire de marine. Il passe ensuite à son fils, Antoine-Gilles, rentré d'émigration sous le Consulat et maire d'Artannes-sur-Indre sous la Restauration. Honoré de Balzac y rencontra Caroline Landriève des Bordes, fille d'Antoine-Gilles et veuve du baron Piter Deurbroucq, qu'il eut le projet d'épouser en 1832, et où il allait trois fois par semaine, à pied, s'enquérir d'elle. Le domaine passe par la suite à Gustave de Cougny en 1841, puis au banquier Alexandre Goüin en 1844. Alors propriété du banquier Goüin, Balzac continua d'y passer des séjours[32],[33]
Le manoir de l'Alouette (route de Pont-de-Ruan - XVIe siècle). Deux tourelles en encorbellement. Évoqué par Balzac dans « Le curé de Tours » et dans « Les deux amis ». Le Manoir de Vonnes (ou Vonne).
La maison du Bol de lait, à droite du précédent manoir, où Balzac s'est arrêté en 1830 pour se détendre de sa marche et effectivement y boire un bol de lait offert par la femme Martin[34] elle est décrite dans Le médecin de campagne.
Le lieu-dit et hameau de l’Auberdière, dans un vallon pittoresque à moins d’un kilomètre du manoir de Vonnes, manoir immortalisé par Balzac sous le nom de château de Clochegourde dans Le Lys dans la vallée. Ce hameau est partagé aujourd’hui entre les communes d’Artannes-sur-Indre et de Pont-de-Ruan.
Le Prieuré Notre-Dame de Relay.
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