Plumelin [plymlɛ̃] (Pluverin en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Plumelin | |
La croix de Kercloarec. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Centre Morbihan Communauté |
Maire Mandat |
Pierre Guégan 2020-2026 |
Code postal | 56500 |
Code commune | 56174 |
Démographie | |
Gentilé | Plumelinois, Plumelinoise |
Population municipale |
2 770 hab. (2019 ![]() |
Densité | 88 hab./km2 |
Population agglomération |
11 647 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 51′ 45″ nord, 2° 53′ 12″ ouest |
Altitude | Min. 42 m Max. 153 m |
Superficie | 31,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Locminé (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Grand-Champ |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-plumelin.fr/ |
modifier ![]() |
Guénin | Remungol | Moréac |
![]() |
Locminé | |
La Chapelle-Neuve | Moustoir-Ac |
Cette commune est située à l'ouest de Locminé, et est bordé par Moustoir-Ac, La Chapelle-Neuve, Évellys et Moréac.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Plumelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Locminé, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,1 % | 160 |
Zones industrielles ou commerciales et installations techniques | 0,9 % | 27 |
Extraction de matériaux | 1,1 % | 33 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 52,1 % | 1637 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 9,5 % | 238 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 20,4 % | 640 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,8 % | 56 |
Forêts de feuillus | 5,8 % | 182 |
Forêts de conifères | 2,0 % | 64 |
Forêts mélangées | 1,0 % | 32 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,3 % | 10 |
Source : Corine Land Cover[18] |
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Plemelin en 1288[19][source insuffisante].
Ce toponyme est composé de Ploe, paroisse primitive, et de l'hagionyme Melin, variante de Merin. Il signifie « paroisse de Melin »[19][source insuffisante].
Plumelin est une ancienne paroisse, qui remonte à la venue des Vikings en Bretagne, consacrée à saint Mélaine l'évêque de Rennes au Ve siècle.
Sous l'Ancien régime, la paroisse se divisait en sept confréries : La Ferrière, Trescoet, Boternic et Grenil. Luminan qui faisait partie de Plumelin est venue se rattacher à Plumelin au cours du XXe siècle ainsi que Saint-Quidy.
De cette période, Plumelin a conservé deux chapelles : Saint-Jean-du-Poteau et Saint-Quidy.
En 1768, les paroisses de Plumelin, Cléden, Goulien, Esquibien et Plogoff sont victimes d'une épidémie de dysenterie[20].
Le journal La Croix du annonce la fermeture de l'école congréganiste Plumelin, qui était tenue par les Filles de Jésus, sur décision du gouvernement d'Émile Combes[21].
Le monument aux morts de Plumelin porte les noms de 87 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 sont morts en Belgique, 1 (Julien Alain) est mort de maladie sur le navire-hôpital Bien-Hoa, la plupart des autres sont morts sur le sol français ; deux (Casimir Corfmat et Jean Manahèze) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, deux (Jean Guyot et Jean Tamhouët) de la Médaille militaire et quatre (Émile Allanic,Jean Le Bouler, Jean Morice et Pierre Pépion) de la Croix de guerre[22].
Le monument aux morts de Plumelin porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Alfred Allanic, malot canonnier à bord de l'aviso Vauquois (coulé après voir été victime d'une mine le ), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Joachim Manahèze, mort en captivité en Allemagne[22].
Un soldat (Ange Le Gal) originaire de Plumelin est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 4 (Ferdinand Bohelay, René Corfmat, L. Duclos et H. Morice) pendant la Guerre d'Algérie[22].
Le club de Plumelin Sports à l'époque sous le nom de la « Garde Saint Melaine » naissait en 1941 sous l'impulsion d’Émile Laudrin et de Jean Corlay notamment.
C'est en 1970 que la Garde Saint Melaine prend le nom de Plumelin Sports et, dans cette même année, la première équipe de jeune voyait le jour.
En 1974, le club ayant étoffé son effectif accède pour la première fois de son histoire en 1re division.
Après deux saisons en 1re division et cinq matchs de barrages exceptionnels, le club accède en 1976 à la promotion d'honneur poursuivant sa montée en puissance en accédant à la division régionale d'honneur en 1981.
Après quelques saisons difficile, le club repart sur des bases saines en championnat de district.
En 1999, sous l'impulsion du Président Louis Le Bellego, les verts et blancs retrouvent la DRH qu'ils avaient quitté quelques années auparavant.
Les années 2005-2010 furent des années de « transition », le club en restructuration pendant ces cinq années oscille les hauts et les bas et ne parvient pas à faire son retour en Ligue. Plumelin Sport évoluant alors en 2e division de district en 2010, va entamer une montée en puissance fulgurante, pour ainsi retrouver sa place parmi les championnats de Ligue. Les arrivées successives d'un nouvel entraineur, Nicolas le Nouail et d'un nouveau président, Eric Maréchal ont effectivement permises à Plumelin Sports de monter trois fois en quatre saisons, offrant ainsi l'opportunité au club de retrouver la DRH en 2015. Cette même saison, l'équipe première accède pour la 1re fois depuis plus de dix ans au 5e tour de la Coupe de France (élimination contre l'US La Gacilly 2 buts à 1).
On trouve à présent dans le club de Plumelin Sports, des équipes de jeunes allant de U8-U9 à U15, ainsi qu'une équipe féminine.
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Les armoiries de Plumelin se blasonnent ainsi :
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Depuis le , la commune de Plumelin a adopté les armoiries ci-dessus. La symbolique rappelle deux familles importantes de la commune : la famille de Langle possesseur de plusieurs seigneuries sur le territoire de Plumelin et la famille Gibon de Plumelin.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | ? | Pierre Le Pallec | ||
1835 | 1848 | Antoine Le Sergent | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1949 | Vincent Dérian | ||
1949 | 1959 | Joseph Le Brazidec | ||
mars 1959 | mars 1989 | Léon Le Tutour | Agriculteur | |
mars 1989 | juin 1995 | René Picaut | DVD | |
juin 1995 | mars 2014 | Agnès Le Gougaud | DVD puis UMP | Cadre infirmier |
mars 2014 Réélu en 2020[23] |
En cours | Pierre Guégan | DVD | Conducteur de travaux Conseiller départemental de Grand-Champ (2021 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 2 770 habitants[Note 7], en augmentation de 2,06 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 286 | 2 038 | 2 320 | 2 336 | 2 480 | 2 332 | 2 474 | 2 590 | 2 533 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 498 | 2 503 | 2 523 | 1 659 | 1 766 | 1 859 | 2 007 | 2 078 | 2 201 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 243 | 2 085 | 2 160 | 2 221 | 2 349 | 2 456 | 2 490 | 2 445 | 2 236 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 050 | 1 864 | 1 715 | 1 809 | 1 748 | 1 785 | 2 232 | 2 295 | 2 641 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 723 | 2 770 | - | - | - | - | - | - | - |
À la rentrée 2016, 40 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 16,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire) [28].