Pluguffan [plygyfɑ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Elle est située à 8 kilomètres environ à l'ouest de Quimper.
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Pluguffan | |
L'église Saint-Cuffan. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Quimper |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Quimper Bretagne Occidentale |
Maire Mandat |
Alain Decourchelle 2020-2026 |
Code postal | 29700 |
Code commune | 29216 |
Démographie | |
Gentilé | Pluguffanais |
Population municipale |
4 179 hab. (2019 ![]() |
Densité | 130 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ nord, 4° 11′ ouest |
Altitude | Min. 10 m Max. 155 m |
Superficie | 32,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Quimper (banlieue) |
Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quimper-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune |
modifier ![]() |
Pluguffan est situé en pays Glazig, dans la province de Cornouaille, à la limite du pays Bigouden.
Plonéis | Quimper | |
Plogastel-Saint-Germain | ![]() |
|
Plonéour-Lanvern | Tréméoc | Plomelin |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1967 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[8], à 11,8 °C pour 1981-2010[9], puis à 12 °C pour 1991-2020[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4,2 | 3,8 | 5,2 | 6,3 | 9,2 | 11,7 | 13,6 | 13,6 | 11,8 | 9,7 | 6,6 | 4,7 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 6,8 | 6,7 | 8,5 | 10,1 | 13,1 | 15,8 | 17,7 | 17,8 | 15,8 | 12,8 | 9,5 | 7,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 9,7 | 11,9 | 13,9 | 17 | 19,8 | 21,7 | 21,9 | 19,8 | 16 | 12,4 | 10 | 15,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,1 13.01.1987 |
−8,4 07.02.1991 |
−7 07.03.1971 |
−2,2 11.04.1978 |
0,3 05.05.1979 |
3,9 04.06.1975 |
6,6 12.07.1970 |
6,9 31.08.1986 |
4,2 28.09.1987 |
−1,2 29.10.1997 |
−4,6 29.11.10 |
−7,2 10.12.1987 |
−10,1 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 26.01.1983 |
18,6 24.02.19 |
23,3 19.03.05 |
27,1 23.04.1984 |
30,3 25.05.12 |
35,9 30.06.1976 |
34,9 12.07.1983 |
35,8 09.08.03 |
31,1 07.09.21 |
26,8 02.10.11 |
19,7 13.11.1989 |
17,7 19.12.15 |
35,9 1976 |
Ensoleillement (h) | 65,9 | 85,7 | 126,5 | 170,7 | 194,2 | 215,9 | 194,3 | 194 | 177,3 | 111,5 | 77,9 | 70,1 | 1 683,8 |
Précipitations (mm) | 151,1 | 120,4 | 98,9 | 90,2 | 90,2 | 59,3 | 67,2 | 64,6 | 86,9 | 130,1 | 139,7 | 151,6 | 1 250,2 |
Pluguffan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quimper, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[14] et 75 302 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,2 % | 168 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 3,7 % | 118 |
Aéroports | 2,9 % | 94 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 26,2 % | 846 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 15,5 % | 501 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 38,4 % | 1240 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 6,0 % | 195 |
Forêts de feuillus | 1,0 % | 32 |
Forêts mélangées | 1,0 % | 31 |
Source : Corine Land Cover[19] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploecuvan en 1220[20], Ploeguffan en 1405, Pluguen en 1599[21], Pluhuan et Pluguan au XVIIe siècle[20].
Pluguffan vient du breton ploe qui signifie paroisse et de Cuvan, un saint breton (devenu Cuffan)[21], « la paroisse de Saint Cuvan/Cuan »[20].
En breton, la ville se nomme Pluguen[20].
Un habitat du deuxième âge du fer a été découvert à Keriner et a fait l'objet d'une fouille de sauvetage.
L'oppidum de Kercaradec, situé en Penhars (désormais en Quimper), mais à proximité immédiate de la commune de Pluguffan, est « un retranchement circulaire, formé avec des pierrailles amoncelées à une hauteur de deux mètres soixante-cinq centimètres. Cette enceinte a un mètre soixante-cinq centimètres de largeur à son sommet, et ses flancs sont en talus. Son diamètre est de cent quinze mètres cinquante centimètres. Elle est environnée d'un large fossé » écrit en 1844 le Chevalier de Fréminville. Il poursuit en précisant qu' « on y remarque quatre portes diamétralement opposées deux à deux, c'est-à-dire que deux de ces ouvertures sont du côté de l'est, et les deux autres vis-à-vis, du côté de l'ouest », que « la colline sur laquelle il est établi domine toute la contrée »[22].
Au Moyen Âge la paroisse de Pluguffan faisait partie du Cap Caval, plus précisément Plonéis du Quéménet (ou Kemenet) dont le siège se trouvait à Penhars[23], dit encore Quéménet-Even, à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Xe siècle, puis à sa descendance)[24], châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au XIIe siècle. Il est possible qu'elle se soit étendue à l'origine sur les deux pagi (« pays ») du Cap Sizun et du Cap Caval[25], mais, au XIIIe siècle, elle ne se composait plus que d'une douzaine de paroisses (dont Plouhinec, Plozévet, Pluguffan, Penhars, Plonéis, Guengat et Plogonnec) au sud-ouest et à l'ouest de Quimper[26],[27].
À Stank Rohan (Stang Rohan), en Pluguffan, subsistent quelques vestiges (dont des murailles) de l’ancien Kemenet, qui régnait alors sur la Cornouaille[28]
Le Chevalier de Fréminville décrit ces vestiges tels qu'ils subsistaient en 1844 : « Sur une petite éminence (...) On aperçoit les restes d'une de ces anciennes tours isolées (...) bâtie sur une butte de terre artificielle, et elle était environnée d'un fossé revêtu d'un retranchement extérieur circulaire dont on distingue très bien le contour. L'édification de ce genre de forteresse remonte au neuvième ou au dixième siècle. La tour de Stang Rohan était le chef-lieu féodal du fief de Quémenet (Kemenet) qui comprenait les paroisses de Plomelin et de Pluguffan, et qui relevait de l'illustre maison de Rohan (...)[22].
Dans le tome 2 de son roman historique Aliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue, 1594), règne de Henri IV, Pitre-Chevalier décrit l'affreuse misère des habitants de Tréogat, Peumerit et Pluguffan pendant les Guerres de la Ligue : « elle vit de pauvres pen-ty, décharnés par la souffrance et la faim, couverts de haillons moins effrayants que leurs figures sortir comme des fantômes des taillis et des clos de genêts, se réunir en troupes à l'ombredes talus et des grands chênes, mettre le feu aux ajoncs de la lande pour y jeter un reste de semence, s'attelr comme des bêtes de somme à la charrue commune, ou même s'accroupir sur le sol et creuser la terre avec leurs ongles, afin d'avoir quelques grains de blé l'année suivante, si les brigands n'en faisaient pas manger l'herbe par leurs chevaux !.. » ; il décrit ensuite la peur des loups devenus très nombreux[29].
Le marquis Sébastien de Molac de Rosmadec, né en 1658 et décédé le à Paris, jouissait dans la paroisse de Plguffan de « supériorité, préminences d'église, fondateur, droits de bancs et escabeaux et tous autres droits seigneuriaux et honorifiques d'icelle, comme en estant le premier suserain et le seul seigneur haut justicier », mais ces droits lui furent contestés par l'abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Kerlot[30] en raison d'un acte de vente survenu le signé par son père[31] mais contesté par Sébastien de Molac de Rosmadec[32].
En 1759 la paroisse de Pluguffan devait chaque année fournir 24 hommes pour servir de garde-côtes[33].
La paroisse de Pluguffan, qui comprenait alors 224 feux, élit trois délégués (Noël Helaouet, Corentin Le Joncour, Mathieu Couchouren), pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[34].
Nicolas Louboutin, prêtre originaire de Guengat, recteur réfractaire, exerce pendant la Terreur son ministère clandestinement à Pluguffan, puis émigré en Espagne en 1797 ; il revient en 1800.
Stanislas de Lécluse de Longraye fut maire de Plufuffan de 1869 à 1919 ; clérical et réactionnaire, il fut révoqué en 1892 (on lui reprochait d'avoir accepté comme secrétaire de mairie la domestique analphabète d'un cabaretier), mais réélu peu après. C'était un « vieux monarchiste , plus craint qu'aimé » selon la préfecture, « une bonté parfaite et un dévouement sans bornes » selon La Semaine religieuse de Quimper et de Léon. Une tension très vive et plusieurs procès opposa dans les dernières années du XIXe siècle l'instituteur public, Paul Le Bellec, qui menait une campagne acharnée contre les prêtres et l'école privée, et le recteur Louis Keraudren[Note 6], accusé de critiquer violemment en chaire le gouvernement et antidreyfusard notoire, ainsi que son vicaire Louis Guéguen, accusé entre autres d'avoir refusé l'extrême-onction à un mourant et qui fut suspendu de traitement [depuis le Concordat de 1801 les prêtres étaient payés par l'État] [35].
La politique anticléricale menée par Émile Combes conduit à l'expulsion des religieuses (Filles du Saint-Esprit) de l'école libre de Pluguffan le , en application d'une circulaire adressée à tous les préfets le , qui concernait 3 000 établissements en France, dont 64 pour le département du Finistère[36]. C'est le sujet de l'un des textes rédigés par Pierre Brélivet, cultivateur de la commune et écrivain[37],[38] : Oberou Comb, Pe ar Seurezet, taolet er meaz euz ho ziez (Les œuvres de Combes, ou Les Sœurs jetées hors de leurs maisons)[39]. Composé de 150 vers, il témoigne du climat de tension dans lequel se déroulent les expulsions. Jean-Marie Déguignet considère de son côté que cette manifestation de soutien aux religieuses à Pluguffan est le fait de "fanatiques"[40].
Le monument aux morts de Pluguffan, édifié en 1923 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41].
André Chevrillon décrit en 1920 une fête à Pluguffan (ou Plonéis) :
« C'est par là, à Pluguffan ou Plonéis, qu'on rencontre presque toujours quelque noce ou baptême. On est bien forcé de d'arrêter ; ils vous barrent la route en vous "bonjourant" si gentiment, en insistant pour vous faire enter dans la danse. Une longue bande, où il y a souvent des vieux ; tout ce monde sautillant sur place, la main dans la main, à la musique d'une bombarde et d'un cornemouseux, plus souvent d'un simple crin-crin [mauvais violon]. Habits de gala aux rois et reines de la fête, fleurs d'or ou d'argent au velours des chapeaux masculins, aux corsages bien bombés ; gilets brodés, devantiaux de soie et de dentelle. La gavotte, qui n'est pas du tout celle des salons français du XVIIIème siècle,, mais une danse du pays, un des gestes propres à cette petite humanité locale,, un geste venu des aïeux, indépendant, comme le costume, de nos habitudes et de notre façon d'être. Toujours le sentiment d'une civilisation à part, œuvre de la coutume et non pas de la mode, qui continue, suivant sa propre ligne historique, et s'attarde étrangement dans cette extrémité occidentale de notre France. Fête naïve: les hommes ont des physionomies plus simples que celles de nos enfants, et rien ne s'y lit que l'animation présente. Des innocents, ces braves gars, joyeux de toute occasion de mettre leurs plus braves habits et danser. On dirait que la vie est sans poids ni soucis pour ces paysans de l'ancien monde. Quel bonheur de se trémousser près de l'église et de leurs morts, sur la route généralement boueuse, entre deux grains de pluie,au son d'un petit crin-crin, qui semble plutôt fait pour faire sauteler des insectes. Sancta simplicitas ! »[42]
Pendant dix ans (1927-1937) paraît un bulletin d'informations paroissial, le Kannadig Plugüen ("petit message de Pluguffan"). Arthur Le Beux, recteur de la paroisse à partir de 1920[43], en est le responsable. "On peut aisément constater, par la tonalité même des textes publiés par les "Kannadig" combien l'autorité morale du chef de la paroisse s’affirmait dans ces bulletins d'information, à une époque où le recteur jouait effectivement un rôle important au sein de la communauté, où ses avis étaient très écoutés de la plupart des familles"[44].
Le monument aux morts de Pluguffan porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles René Le Gall[45], soldat au 4e bataillon du génie, tué à l'ennemi le à Saint-Hilaire-sur-Helpe a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Jean-Louis Kerveillant est mort en déportation le [41], ainsi que Jean Lévènes[46], décédé le au camp de concentration de Dora[47].
La commune compte en outre 107 prisonniers de guerre[48]. La Liste officielle n°1 des prisonniers français, publiée le "d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande"[49], contient un premier nom de soldat pluguffanais, Germain Brélivet (219e R.I.). La plupart d'entre eux rentrent en avril et [48]. Une fête est organisée en leur honneur le [50].
Par ailleurs, un résistant FTP de Léchiagat, Edgar Le Coz, fut tué accidentellement au casernement de Pluguffan[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1824 | Yves Le Bellec | |||
1947 | 1972 | René Coadou | MRP puis CD | |
1972 | 1977 | Louis Coadou | SE | Chirurgien-dentiste |
1977 | 2001 | François Cuzon [52] | RPR | |
2001 | 2008 | Annie Kerhascoët | PS | |
2008 | 2014 | Dominique Closier | PS | Géomètre |
2014 | en cours | Alain Decourchelle | DVD puis LREM | Cadre dirigeant retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2019, la commune comptait 4 179 habitants[Note 7], en augmentation de 8,63 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 014 | 1 128 | 1 142 | 1 373 | 1 366 | 1 372 | 1 392 | 1 500 | 1 504 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 492 | 1 520 | 1 626 | 1 598 | 1 664 | 1 872 | 1 925 | 1 952 | 1 978 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 922 | 2 021 | 1 980 | 1 852 | 1 976 | 1 713 | 1 634 | 1 594 | 1 559 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 536 | 1 639 | 2 203 | 3 107 | 3 238 | 3 155 | 3 314 | 3 616 | 4 087 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 179 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Un des centres du Mondial Pupilles Football. Les matchs sont joués au stade Bosser.
Une école publique: maternelle et primaire St Exupéry, dont une classe bilingue (Div Yezh) Une école catholique: maternelle et primaire Notre-Dame des Grâces
La commune abrite quatre monuments historiques :
La commune abrite deux monuments non historiques :
Construite en 1685, la chapelle Notre-Dame de Grâces est agrandie en 1867. Un pardon a lieu chaque année le premier dimanche de septembre. Le Kantik d'an Itron Varia C'hras (Cantique en l'honneur de Notre-Dame de Grâce) est composé par Pierre Brélivet, en collaboration avec l'abbé Jean-Marie Gaonac'h. Le chant reçoit l'imprimatur (permission d'imprimer délivrée par l'autorité ecclésiastique) en . Composé d'un refrain et de douze couplets, il "témoigne de la ferveur du culte marial, avec ses ambiguïtés, d'ailleurs : Marie est universelle, à travers l'image de la Mère du Sauveur, mais a également un ancrage local qui peut se traduire par un certain "patriotisme de sanctuaire" de la part des fidèles (Michel Lagrée)"[61].
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
Le label de niveau 2 de la charte a été décerné à la commune le .
Le label de niveau 3 de la charte a été décerné à la commune de Pluguen le .
Une filière bilingue a été créée à l'école publique Saint-Exupéry à la rentrée 2012.
À la rentrée 2016, 34 élèves étaient scolarisés dans les classes bilingues (soit 7,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[62].