Pleaux est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pleaux | |
![]() Centre du bourg. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers |
Maire Mandat |
David Peyral 2020-2026 |
Code postal | 15700 |
Code commune | 15153 |
Démographie | |
Gentilé | Pleaudiens, Pleaudiennes |
Population municipale |
1 463 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 08′ 08″ nord, 2° 13′ 38″ est |
Altitude | Min. 264 m Max. 765 m |
Superficie | 92,39 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mauriac |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | pleaux.fr |
modifier ![]() |
Elle a la particularité, à la suite de la fusion de 1973, d'avoir un territoire discontinu, Tourniac étant séparé du reste de la commune par les communes voisines de Barriac-les-Bosquets et Rilhac-Xaintrie (Corrèze). Pendant longtemps[Note 1], elle fut la plus vaste commune du Cantal.
Elle est traversée par la Méridienne verte.
Rilhac-Xaintrie Corrèze |
Soursac Corrèze Barriac-les-Bosquets |
Chalvignac Brageac |
Saint-Julien-aux-Bois Corrèze |
![]() |
Chaussenac Besse |
Cros-de-Montvert | Arnac | Saint-Martin-Cantalès |
Elle est bordée au sud par la Maronne, un important affluent de la Dordogne.
Pleaux est une commune rurale[Note 2],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,4 %), forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 620, alors qu'il était de 1 663 en 2013 et de 1 598 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 47,3 % étaient des résidences principales, 41,1 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,4 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pleaux en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,1 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Pleaux[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 47,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 41,1 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,6 | 11,9 | 8,2 |
Attestée sous les formes Plous en 1273, Pleus en 1294.
De l'ancien occitan pleu (« garantie », « caution »), soit du bas latin plebs, plebes, « église paroissiale ».
En 1973, le maire avait fait ajouter un accent afin d'écrire « Pléaux », orthographe qu'il pensait plus proche de la prononciation authentique et que l'on trouve encore dans des documents imprimés. La forme occitane est effectivement [plew], graphiée Pleus[5].
Le 14 juillet 1944 ont eu lieu sur la commune, au terrain dit « Serrurier », de très importants largages d'armes par des avions américains B-17 dans le cadre de l'opération Cadillac. Une stèle a été apposée en 1994 sur les lieux[6].
La commune a fusionné en [7] sous le régime de la fusion-association avec les communes de Loupiac, Saint-Christophe-les-Gorges et Tourniac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
maire en 1886 | ? | François-Xavier Calvinhac[8] | Notaire, conseiller d'arrondissement du canton de Pleaux | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1971 | Albert Gramont | ||
1971 | 2001 | Jean Chanut | RPR-UMP | |
mars 2001 | avril 2014 | Marc Sepchat | DVD | |
avril 2014 | juillet 2020 | Christian Lafarge | DVG | Employé |
juillet 2020 | En cours | David Peyral | DVG | formateur chef d'entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 1 463 habitants[Note 4], en diminution de 5,06 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 584 | 2 630 | 2 646 | 2 909 | 3 123 | 3 121 | 2 842 | 2 816 | 2 801 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 820 | 2 856 | 2 840 | 2 877 | 2 633 | 2 621 | 2 539 | 2 506 | 2 426 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 316 | 2 203 | 2 022 | 1 866 | 1 982 | 2 004 | 2 030 | 1 907 | 1 937 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 710 | 1 645 | 2 531 | 2 328 | 2 146 | 1 823 | 1 667 | 1 645 | 1 549 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 489 | 1 463 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (48,2 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 740 hommes pour 735 femmes, soit un taux de 50,17 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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2,6 | 90 ou + | 4,4 |
12,1 | 75-89 ans | 21,9 |
29,4 | 60-74 ans | 25,9 |
21,6 | 45-59 ans | 19,7 |
13,3 | 30-44 ans | 11,3 |
9,0 | 15-29 ans | 7,4 |
11,9 | 0-14 ans | 9,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules au lévrier rampant d'argent colleté d'azur, accompagné de six billettes du même ordonnées en orle.
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