Pithon est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Pithon | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est de la Somme |
Maire Mandat |
Caroline Gense 2020-2026 |
Code postal | 02480 |
Code commune | 02604 |
Démographie | |
Gentilé | Pithonais(es) |
Population municipale |
84 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 45′ 14″ nord, 3° 05′ 53″ est |
Altitude | 66 m Min. 60 m Max. 88 m |
Superficie | 2,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ham (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribemont |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune, située dans l'Aisne, est limitrophe de la Somme.
Elle est située à quelques kilomètres à l'est de Ham, dans la vallée de la Somme.
![]() |
Ham (Somme) | Aubigny-aux-Kaisnes | ![]() | |
Ham (Somme) | N | Dury | ||
O Pithon E | ||||
S | ||||
Ham (Somme) | Sommette-Eaucourt |
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[1].
La commune est baignée par la Somme et limitée au sud par le canal de la Somme.
Pithon est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,2 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (6,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
À la fin du conflit, le village est considéré comme détruit[9]. Il a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [10].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Simon[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ribemont.
En 2009, la commune de Pithon a rejoint la communauté de communes du Pays Hamois situé dans le département voisin de la Somme.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[12], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[13].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[14],[15].
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Jean Ouvray | ||
mars 2001 | mai 2020 | Marie Pavent | DVD | Retraitée Réélue pour le mandat 2014-2020[18],[19],[20] |
mai 2020 | En cours (au 28 mai 2020) |
Caroline Gense |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 84 habitants[Note 3], en augmentation de 20 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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127 | 126 | 115 | 131 | 167 | 174 | 207 | 198 | 183 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 158 | 141 | 122 | 110 | 127 | 125 | 114 | 102 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 96 | 74 | 56 | 72 | 64 | 82 | 73 | 64 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
87 | 86 | 88 | 92 | 110 | 98 | 85 | 72 | 83 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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84 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe, en 2017, les villages d’Aubigny-aux-Kaisnes, Bray-Saint-Christophe, Pithon et Villers-Saint-Christophe[24].
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de sinople à une colombe en vol d'argent tenant dans son bec la sainte Ampoule d'or, au 2e d'or à trois croissants de gueules, au 3e d'azur à trois fasces ondées d'argent et à une ancre versée de sable brochante[25].
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Détails | La colombe tenant l'ampoule du baptême de Clovis dans son bec est l'attribut de saint Remi, patron de la paroisse locale. Le deuxième reprend les armes de la famille de Ham, anciens seigneurs de 1152 à 1244. Enfin, les ondes représentent la Somme qui arrose la commune et l'ancre renversée évoque le canal de la Somme. Création Jean-François Binon, adoptée en . |