Pinsac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle fait partie du pays de la Vallée de la Dordogne lotoise. Elle est également dans le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne.
Pinsac | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Régis Villepontoux 2020-2026 |
Code postal | 46200 |
Code commune | 46220 |
Démographie | |
Gentilé | Pinsaguais, Pinsaguaises |
Population municipale |
788 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 23″ nord, 1° 30′ 53″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 329 m |
Superficie | 19,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Souillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Souillac |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.pinsac.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dordogne et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise »), trois espaces protégés (le « cours lotois de la Dordogne » et les « falaises lotoises (rapaces) »l'« îlôt de Combe Negre ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Pinsac est une commune rurale qui compte 788 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Souillac. Ses habitants sont appelés les Pinsaguais ou Pinsaguaises.
La commune de Pinsac, dans l'aire urbaine de Souillac, est baignée par la Dordogne. Le bourg et la plus grande partie de la commune se trouvent sur la rive droite de la rivière, mais la limite communale déborde en rive gauche en face de Blanzaguet (île de la Borgne), près de Lacave, et surtout au village du Bastit.
L'autoroute A20 traverse la commune entre le bourg et Terregaie par le viaduc de la Dordogne mis en service en 2000.
Les principaux hameaux de la commune sont :
Autres lieux habités : Pomarède, Gabalès, Bournet, Mas del Pech, Mas Lacroix, etc.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 17 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[17],[18].
Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise »[23], d'une superficie de 5 567 ha, qui présente des milieux aquatiques d'intérêt majeur et de un important éventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espèces de l'annexe II, de nombreuses espèces localisées à rares aux niveaux régional ou national[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[25] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[25] : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 7] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[28].
Pinsac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[29],[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Souillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), prairies (9,7 %), eaux continentales[Note 10] (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pinsac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1992, 1993, 1996, 1999, 2010 et 2021[35],[32].
Pinsac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[37]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 475 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 349 sont en en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval des barrages de Saint-Étienne-Cantalès et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 11] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[42] et 477 millions de mètres cubes[43],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[44].
Le toponyme Pinsac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Pincius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[45].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | Antoine Maure | ||
1795 | 1796 | Pierre Delmas | ||
1797 | 1826 | Guillaume Bordes | ||
1826 | 1830 | Jean Pierre Cardaillac (de) | ||
1830 | 1836 | Pierre Dufour | ||
1836 | 1848 | Jean Pierre Gardette | ||
1848 | 1858 | Marc Parry | ||
1858 | 1871 | Antoine Mouraud | ||
1871 | 1876 | Etienne Roche | ||
1876 | 1880 | Antoine Mouraud | ||
1880 | 1884 | Martin Delpech | ||
1884 | 1886 | Pierre Bordes | ||
1886 | 1892 | Bertrand Jarrige | ||
1892 | 1896 | René Bordes | ||
1896 | 1903 | Martin Bordes | ||
avant 1981 | ? | Gabriel Arliguié | ||
1995 | juillet 2017 | Philippe Mouraud | MDC-PS | |
juillet 2017 | En cours | Régis Villepontoux[47] | PS | conseiller départemental |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2019, la commune comptait 788 habitants[Note 12], en augmentation de 4,51 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 635 | 1 069 | 1 130 | 1 137 | 1 087 | 1 096 | 1 134 | 1 212 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 212 | 1 150 | 1 045 | 1 050 | 1 045 | 816 | 777 | 789 | 761 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 730 | 706 | 574 | 537 | 513 | 502 | 476 | 394 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
375 | 344 | 339 | 384 | 581 | 710 | 720 | 744 | 765 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
788 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Au début du XXe siècle, Pinsac comptait 761 habitants[52].
En 2018, la commune compte 336 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 727 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 840 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 3,7 % | 8,4 % | 6,4 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 446 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 14],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Souillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 88 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 301, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,9 %[I 10].
Sur ces 301 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
45 établissements[Note 15] sont implantés à Pinsac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 45 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 17,8 % | (14 %) |
Construction | 6 | 13,3 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 22,2 % | (29,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,2 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 6,7 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 26,7 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,2 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 8,9 % | (8,7 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 45 entreprises implantées à Pinsac), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[53] :
L'équipement en services et commerces de Pinsac est sommaire, appartenant à la gamme minimale et de proximité (alimentation générale, dépôt de pain, café, hôtel, restaurant). La commune est dépendante de son chef-lieu de canton, Souillac.
Elle dispose d'une école maternelle et d'une école primaire, avec 80 élèves environ.
Pinsac compte 32 exploitations agricoles, pour un territoire agricole communal de 598 hectares[54]. La commune fait partie de deux aires d'AOC : Noix du Périgord et Cabécou de Rocamadour.
Une carrière, sur le site du Roc de la Dame, exploite des terrains de l'Oxfordien (Jurassique supérieur).
La commune compte trois campings, participant à l'offre touristique de la vallée de la Dordogne.
La commune est dans la vallée de la Dordogne », une petite région agricole occupant du petite partie (7 communes) du nord du territoire du département du Lot[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 42 | 32 | 29 | 23 |
SAU[Note 18] (ha) | 619 | 641 | 634 | 759 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 32 en 2000 puis à 29 en 2010[57] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 619 ha en 1988 à 759 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 33 ha[57].