Peyrehorade est une commune française, située dans le département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Peyrehorade | |
![]() Peyrehorade, le château de Montréal. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Orthe et Arrigans (siège) |
Maire Mandat |
Didier Sakellarides 2020-2026 |
Code postal | 40300 |
Code commune | 40224 |
Démographie | |
Gentilé | Peyrehoradais(e) |
Population municipale |
3 648 hab. (2019 ![]() |
Densité | 226 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 32′ 45″ nord, 1° 05′ 56″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 140 m |
Superficie | 16,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Peyrehorade (ville-centre) |
Aire d'attraction | Peyrehorade (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Orthe et Arrigans (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.peyrehorade.fr/ |
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Le gentilé est Peyrehoradais[1].
Peyrehorade est située dans le pays de l'Adour landais, pays d'Orthe en Maremne, entre les Landes de Gascogne, le Pays basque et le Béarn, en Chalosse, à 18 km au Sud de Dax.
|
Bélus | Cagnotte | |
Orthevielle | ![]() |
Cauneille |
Hastingues | Oeyregave |
Les terres de la commune sont arrosées par le gave de Pau et le gave d'Oloron (affluent de ce dernier) qui s'y réunissent pour former les Gaves réunis.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1971 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 3,2 | 5,1 | 7,2 | 11,1 | 14,2 | 15,9 | 15,9 | 13,3 | 10,3 | 6,2 | 3,8 | 9,1 |
Température moyenne (°C) | 7,3 | 8,2 | 10,7 | 12,5 | 16,3 | 19,3 | 21,3 | 21,4 | 19 | 15,6 | 10,7 | 8 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,8 | 13,2 | 16,2 | 17,9 | 21,5 | 24,4 | 26,7 | 26,8 | 24,7 | 20,8 | 15,1 | 12,2 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,5 15.01.1985 |
−10 12.02.12 |
−8,5 01.03.05 |
−2,2 04.04.1996 |
2,5 08.05.1982 |
6 01.06.11 |
8 11.07.1972 |
6,9 20.08.1972 |
3,5 27.09.1972 |
−1,5 16.10.09 |
−7 22.11.1998 |
−9,5 25.12.01 |
−10,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,3 13.01.1993 |
28,2 26.02.1994 |
30,5 21.03.1990 |
32,5 30.04.05 |
36 28.05.01 |
39,5 21.06.03 |
40 20.07.1989 |
41 04.08.03 |
36,5 05.09.06 |
33,7 02.10.01 |
27 01.11.09 |
24,2 23.12.1977 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 119,8 | 108,6 | 94,8 | 122 | 99,2 | 73,4 | 69,9 | 86,5 | 104,7 | 134,7 | 168,5 | 134 | 1 316,1 |
Peyrehorade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Peyrehorade, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[13] et 7 554 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Peyrehorade, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (16,5 %), zones urbanisées (15,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), eaux continentales[Note 6] (2,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Peyrehorade est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gave de Pau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1990, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014, 2018, 2019 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et 2014[21],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[22]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 311 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 336 sont en en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Son nom occitan gascon est Pèira Horada[26] et signifie pierre trouée.
Au XIe siècle est bâti le château d'Aspremont, renforcé au XIIIe siècle d'un donjon en pierre, dont il ne reste que ruines. Il est la résidence des vicomtes d'Orthe aux XVe et XVIe siècles.
Au XIIIe est bâti un autre donjon sur le bord des Gaves réunis, pour surveiller et protéger le trafic fluvial, mais aussi pour percevoir une taxe sur les passages. Il est rasé vers 1515, puis remplacé par le château de Montréal.
Début 1367 a lieu une entrevue au château d'Aspremont entre le Prince Noir, Pierre Ier de Castille et Charles le Mauvais[27]. En 1442, les troupes de Charles VII, après avoir pris la ville de Dax le , viennent s'emparer du château, qui s'était rangé au parti anglais[28]. On connaît mal les détails relatifs à cet épisode.
Au XVIe siècle, lors des guerres de Religion, le château d'Aspremont est incendié et démantelé par Montgommery[29].
En 1793, le château de Montréal est saisi puis utilisé de diverses manières jusque vers 1930, où il est restauré par un particulier. C'est aujourd'hui l'hôtel de ville du bourg.
L'église Saint Martin fut bâtie de 1852 à 1857, à l'emplacement d'une chapelle du XIe siècle.
Quatre-vingt-neuf enfants de la municipalité sont tombés aux champs d'honneur lors des deux Guerres Mondiales, en Indochine et en Algérie.
En 2014, 2018 et 2019, Peyrehorade a subi de graves inondations, les eaux atteignant une hauteur de plus de cinq mètres en certains endroits.
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Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième d’or au lion de gueules armé et lampassé de sable, au deuxième et au troisième de gueules aux trois léopards d’or armés et lampassés de sable rangés en pal[30] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
9/5/1800 | 11/6/1815 | Clément de Siest | ||
12/6/1815 | 26/7/1815 | Arnaud Vivensang | ||
27/7/1815 | 30/11/1831 | Clément de Siest | ||
8/12/1831 | 16/9/1843 | Arnaud Vivensang | Conseiller général du Canton de Peyrehorade (1833-1843) | |
19/9/1843 | 27/8/1848 | Henri de Garay | ||
31/8/1848 | 20/2/1868 | Jean-Antoine Vivensang | Conseiller général du Canton de Peyrehorade (1843-1871) | |
17/10/1870 | 10/2/1878 | Henri de Garay | ||
12/2/1878 | 28/2/1880 | Arnaud Gaston Lavielle | ||
12/5/1925 | 11/5/1929 | Henry Dupaya | ||
12/5/1929 | 18/3/1934 | Bernard Barbe | ||
19/3/1934 | 13/5/1935 | Eugène Peyroux | ||
17/5/1935 | 2/9/1941 | André Lesgourgues | ||
Joseph Pinatel | ||||
28/03/1971 | Jean Dupaya | Radical | Conseiller général du Canton de Peyrehorade (1961-1967) | |
28/03/1971 | 12/03/1989 | Paul Lartigue | DVD | Conseiller général du Canton de Peyrehorade (1973-1979) |
12/3/1989 | 10/6/1995 | Jean Cibé | ||
11/6/1995 | 2001 | Charles Pinsolle | DVD | |
mars 2001 | 2014 | Alain Siberchicot | PS | Retraité Education nationale Ancien maire de Saint-Lon-les-Mines (1977-2001) Conseiller général du Canton de Peyrehorade (1979-2004) |
mars 2014 (réélu en mai 2020[31]) |
En cours | Didier Sakellarides | DVD | Conducteur de travaux |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 3 648 habitants[Note 7], en augmentation de 1 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La commune constitue l'un des deux sites français combinant la recherche et la production d'organismes génétiquement modifiés -OGM- (tournesol, maïs, colza) de la firme Monsanto, l'autre étant Saint-Amand-Longpré (Loir-et-Cher). Rendez-vous tous les mercredis matin sur le marché de Peyrehorade, tradition depuis 1358.
En , le groupe Monsanto annonce un investissement de 45 millions d’euros à Peyrehorade pour construire trois usines de séchage, trois autres de stockage et installer un nouvel égrenoir et une nouvelle effeuilleuse[36].
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