Peillon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Peillon
Le village de Peillon sur son éperon rocheux au-dessous du Baus Roux et la vallée du ruisseau de la Launa.
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Peillon
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Ses habitants sont appelés les Peillonnais.
Géographie
Village de Peillon depuis un avion.
Village de Peillon dans le site.
Localisation
Peillon se trouve dans la vallée du Paillon de l'Escarène, à environ[1]:
13 km de Nice,
12 km de Peille,
10 km de la Gare de Peillon-Sainte-Thècle (route de la Grave).
Géologie et relief
Peillon est un village perché sur un éperon rocheux, entouré par un ravin abrupt.
Sur les escaliers qui tiennent lieu de rues donnent les marches d'accès aux maisons, que des arcades, jetées sur d'étroites ruelles, relient entre elles.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau et eaux souterraines sur la commune ou à son aval[3]:
torrent le Paillon,
ruisseau de la launa.
les Sources de Sainte-Thècle.
Peillon dispose de la station d'épuration intercommunale de Drap d'une capacité de 20 000 équivalent-habitants[4].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Peillon est entourée par Peille à l'est, Blausasc au nord, Drap au sud.
Communes limitrophes de Peillon
Blausasc
Blausasc
Peille
Blausasc
Peille
Drap
La Trinité
Peille
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes du Pays des Paillons.
Urbanisme
Typologie
Peillon est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme.
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,7%), forêts (22,7%), zones urbanisées (15,8%), mines, décharges et chantiers (1,8%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune de Peillon comprend six hameaux: Borghéas, Châteauvieux, Sainte-Thècle (qui est le chef-lieu administratif), le Moulin, les Novaines et Peillon-village.
La mairie de la commune se trouve à Sainte-Thècle ainsi que la poste et la gare ferroviaire.
Toponymie
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du pré-latin *pel-ia: hauteur, avec le suffixe diminutif provençal -on» ou -oun[14]. La même racine a donné le nom du village de Peille.
Le village a changé plusieurs fois de nom pendant l'histoire. Un Guaucerannus de Pellom apparaît en 1150 comme donateur sur le cartulaire de Nice[15]. Le nom évolue ensuite en castro de Peliom[16] en 1252, et enfin en Villa Pellono en 1388[16].
Le nom officiel jusqu'en 1860 était en italien: Peglione.
Des traces d'enceintes néolithiques sont présentes sur les collines environnantes[16].
Le village de Peillon a été cité pour la première fois en 1150. La paroisse de Peillon était alors rattachée à l'abbaye de Saint-Pons. Le Pape les transfère sous l'autorité des chanoines de Saint-Ruff de Valence en . Peille et Peillon n'ont formé qu'une seule et même entité jusqu'en 1235, date à laquelle elles furent séparées. Cependant elles conservaient la même administration consulaire[16].
À la fin du XIIIesiècle, Bérenger Cays fut coseigneur du Peillon et du Touët[17].
Peillon passa sous l'autorité savoyarde en 1388[16]. Le fief peillonais est partagé entre de nombreux seigneurs jusqu'à la Révolution. Parmi ceux-ci se trouvent les Caïs, les Tonduti, les Borriglione ou encore les Barralis[16] les Roux. En 1792 les révolutionnaires français occupent le village qui se trouve ensuite rattaché à la France. Les Peillonais retrouvent alors, par un vote, leur place au sein de la République naissante[16].
De 1814 à 1860, Peillon redevient brièvement sarde avant qu'elle ne soit rattachée définitivement à l'Empire à cette date[16].
En 1948, le hameau de Sainte-Thècle, au pied de la commune, devint le siège de l'administration du village[16].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
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Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[18]:
total des produits de fonctionnement: 1 143 000 €, soit 760 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 907 000 €, soit 602 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 706 000 €, soit 509 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 997 000 €, soit 663 € par habitant;
endettement: 596 000 €, soit 392 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 13,26%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 8,80%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 27,57%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 963 €[19].
En 1701, la commune comptait 410 habitants et 350 en 1754.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 1 465 habitants[Note 3], en diminution de 1,81% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
411
396
408
546
557
639
641
618
604
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
622
605
641
591
541
533
522
535
516
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
394
933
721
731
537
688
781
937
898
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
-
1 038
1 139
1 227
1 322
1 336
1 439
1 457
1 465
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Restaurant l'authentique - L'auberge de la Madone,
Restaurant les plaisirs.
Moulin à huile Guido
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments et lieux civils
Le village a gardé intégralement son aspect médiéval. Peu de rues: partout des escaliers en calades qui serpentent parmi les maisons fleuries, et de nombreux passages voûtés.
La fontaine située à l'entrée du village a été inscrite au titre des Monuments historiques en 1941[34]
Le vieux-Moulin à Huile et à Farine de Peillon (Quartier Les Moulins)[35].
L’Ancienne Ecole de Peillon qui abrite la fresque de Charles Rocher de Gérigné, peintre peillonnais.
Musée du Patrimoine Ferroviaire «Flaminius Raiberti» à Sainte-Thècle.
Monuments religieux
L'église de la Transfiguration.
Le maître autel de l'église.
Chapelle de la Madone du Rosaire dans l'église.
La chapelle des Pénitents blancs.
Les fresques de la chapelle des Pénitents blancs.
L'église de Sainte-Thècle.
Vue d'ensemble église de Sainte-Thècle.
Église paroissiale de la Transfiguration[36]: elle a été bâtie au XVIIIesiècle sur le site d'un ancien donjon. Elle regroupe une ancienne chapelle romane du XIIesiècle construite au nord du donjon du château. Cette chapelle était normalement orientée est-ouest. Le chœur actuel de l'église se trouve ans cette ancienne chapelle dont on peut voir l'abside en cul-de-four à la droite du maître autel. Au début du XVIe l'église a été agrandie en intégrant l'ancien emplacement du donjon du château. Cette de l'église comprend deux chapelles où on peut voir un tableau de la Madone du Rosaire peint par Dragus en 1639, à gauche, et de la Mort de saint-Joseph réalisé en 1722, à droite. L'église est de nouveau agrandie au milieu du XVIesiècle après la démolition du mur du sud. Après cet ajout d'une nouvelle travée vers la place de l'église avec un clocher avec une haute lanterne octogonale et un fronton triangulaire. Le maître autel est changé de place ce qui modifie l'orientation de la nef qui devient sensiblement nord-sud. Il est surmonté d'un retable décoré d'un tableau du XVIIesiècle représentant la Transfiguration.
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs des Pénitents blancs[37]: l'intérêt de cette chapelle réside dans les fresques de Jean Canavesio, datées de la fin du XVesiècle. Elle est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du [38],[39],[40]
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason
D'or à la croix de gueules cantonnée au 1er d'un dragon contourné de sable crachant des flammes de gueules, au 2e d'une étoile à huit rais de sable, au 3e d'une tête de crosse contournée de sable, au 4e d'une palme de sable[44].
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN2-85023-076-6), p.524
Trouillot, Guide historique des 163 communes des Alpes-Maritimes et de Monaco: origine, histoire, curiosités, population, Nice, P. et J. Trouillot, 327p. (ISBN978-2-9514405-6-2 et 2-9514405-6-1)
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X)
Christine Bovari Bertrand, Sophie Lemaigre, Olivier Rocher de Gerigne, Dino Centini, Véronique Muller, Peillon. Le vieux village et son patrimoine, Serre éditeur, Nice, 2008; p. 40
Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p.66-67, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN2-86410-131-9); p.159
Jean-Roger Lorsky, Peillon des Météores, quatre lithographies originales hors texte d'Éliane Thiollier, Éditions Michel Brient, 1955
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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