Payns est une commune française, dépendant de l'arrondissement de Nogent-sur-Seine, dans le canton de Troyes, dans le département de l'Aube en région Grand Est. Elle est la 9323e ville au classement des communes de France ayant le plus d'habitants. Ses habitants se nomment les Payntiers.
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Payns | |
![]() Vestiges de la chapelle de la Commanderie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Michel Sainton 2020-2026 |
Code postal | 10600 |
Code commune | 10282 |
Démographie | |
Gentilé | Payntiers, Payntières |
Population municipale |
1 374 hab. (2019 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 57″ nord, 3° 58′ 41″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 138 m |
Superficie | 16,97 km2 |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Lyé |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | payns.fr |
modifier ![]() |
Savières | Villacerf | |
Le Pavillon-Sainte-Julie | ![]() |
Mergey |
Saint-Lye |
Payns est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,8 %), forêts (11,8 %), prairies (7,1 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
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Quelques traces ont été découvertes par le biais d’une prospection archéologique aérienne. Au lieu-dit la Ruelle, une nécropole protohistorique à enclos carrés a été photographiée, témoignant ainsi de l'existence de communautés protohistoriques[8].
L'Itinéraire d'Antonin, « Itinerarium Antonini Augusti », datant de la fin du IIIe siècle, évoque Payns en raison de la possibilité de passer la Seine à gué à cet endroit. En témoigne également, la Table de Peutinger, elle-même copie d'une carte romaine datant du XIIIe siècle, sur laquelle figurent les 53 voies qui desservaient l'Empire romain[9].
La plus ancienne évocation du village de Payns est recensée au IXe siècle.
Les archives du département de l'Aube contiennent quelques documents carolingiens, notamment un cartulaire provenant de l’abbaye Saint-Pierre de Montiéramey[10], fondée vers 887 par un prêtre du nom d'Arremar, au milieu de la vaste forêt du Der. Il y est mentionné la vente par Hildemar à Arrémar de la « villa Pendennagio » qui n'est autre que le village de Payns[11],[12].
Au début du XIIe siècle, le fief de Payns était en outre vassal du comté de Champagne. Cela explique que Hugues de Payns ait accompagné son suzerain, Hugues de Troyes, comte de Champagne à Jérusalem en 1104.
Ayant décidé de s'y installer, Hugues de Payns repart à Jérusalem en 1114.
Un moulin est exploité dès 1236, il appartenait au prieuré de Foissy. Ruiné par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, il est loué charge au locataire de le reconstruire[13]. Jean Le Bray louait à vie pour 26 livres un moulin à papier, deux à blé et un à chanvre en 1476 ; ils étaient en fort mauvais état et il devait céder le bail assez rapidement à Philippe Le Mercier et son épouse Claude Le Bé. En 1531 il passait dans la famille Largentier, Nicolas épousant Madeleine Lemercier fille des précédents propriétaires. En 1583, après un procès, le prieuré de Foissy abandonnait la propriété des moulins contre une rente annuelle de 63 livres.
Hugues de Payns fonde en Terre sainte l'ordre « Paupere Militie Christi », en français moderne la Milice des pauvres chevaliers du Christ. Après la première croisade, le concile de Troyes fixa la règle de ce qui était devenu l'ordre « Pauperes commilitones Christi templique Salomonici Hierosalemitanis », soit en français moderne, la milice des pauvres chevaliers du temple de Salomon, plus connue aujourd'hui sous le nom d'ordre du Temple ou Templiers.
En 1998, des recherches archéologiques effectuées sur l'emplacement de la commanderie de Payns permettent de découvrir de pièces de monnaie datées entre 1035 et 1240[14],[15].
Le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage royal de Troyes.
Le dernier qui nous soit connu et qui ait laissé des traces se situait près de l'église et était constitué d'un colombier du XVIe siècle et ses dépendances qui sont en usage de ferme et ses fossés qui sont encore apparents. Il existe aussi une motte au sud du village, Est-ce celle-ci qui servit de séjour aux comtes de Champagne ? Ils vinrent en 1161, c'était Henri le Libéral, en 1210 pour Blanche de Navarre, en 1222 et 1232 pour Thibault IV et en 1263 pour Thibault V. Ce château semble détruit lors de la guerre de Cent Ans mais relevé au XVIe siècle avant d'être pris de vive force par les Ligueurs de Troyes qui se saisirent de Jeanne Dupuy et rasèrent le château. Il fut une nouvelle fois saccagé en 1609.
Prieuré : la chapelle du château est attestée dès 1201 et devait être le siège du prieuré sous le vocable de Notre-Dame qui était à l'abbaye de Montier-la-Celle. Comme prieurs nous sont connus : 1302 : Guillaume Garnier ; 1342 : Regnaud ; ... 1754 : Berchaire Le Febvure ; 1774 : Laurent Bizon.
Il est attesté par l'évêque de Troyes Henri en 1147, la direction en fut confiée aux Dames aux Nonnains en 1192 et subsistait jusqu'au XIVe siècle.
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Blason | De sinople à la burelle ondée d’or en chef ; au chef d’or chargé d’une burelle ondée d’azur ; au templier d’argent posé de profil, ganté de sable, appuyé sur son bouclier d’argent chargé dune croix latine ancrée de gueules et à la bordure de sable, tenant une bannière coupée de sable et d’argent à la croisette ancrée de gueules brochante, à la hampe de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | En cours | M. Michel Sainton[16] Réélu pour le mandat 2020-2026 [17] |
DVD | Retraité de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 1 374 habitants[Note 3], en augmentation de 4,01 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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463 | 520 | 515 | 496 | 575 | 614 | 583 | 622 | 662 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 689 | 707 | 695 | 686 | 686 | 708 | 681 | 647 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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639 | 654 | 598 | 606 | 683 | 728 | 683 | 719 | 828 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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854 | 912 | 848 | 768 | 867 | 894 | 1 025 | 1 097 | 1 198 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 338 | 1 374 | - | - | - | - | - | - | - |
Un vitrail de Jacques Bony ayant pour thème l'Assomption de la Vierge date de 1947[24].
Hugues de Payns (1070 env.-1136), fondateur et premier maître de l'ordre du Temple.