Passy-en-Valois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Passy-en-Valois | |
La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Soissons |
Intercommunalité | Communauté de communes Retz-en-Valois |
Maire Mandat |
Alexandre Quenardel 2020-2026 |
Code postal | 02470 |
Code commune | 02594 |
Démographie | |
Population municipale |
132 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 06″ nord, 3° 11′ 42″ est |
Altitude | Min. 120 m Max. 159 m |
Superficie | 3,41 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villers-Cotterêts |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Marizy-Sainte-Geneviève | ![]() | ||
La Ferté-Milon | N | Macogny | ||
O Passy-en-Valois E | ||||
S | ||||
Dammard |
La commune est située sur un plateau qui domine le bassin de l'Ourcq, rivière qui se jette dans la Marne à Lizy-sur-Ourcq. Elle est traversée partiellement par un ru qui nait d'un marais et prend le nom de rû du Gril. Il alimentait les fossés de défense du château.
À la fin du XIXe siècle, selon la monographie de M. Levêque, la commune qui fait une superficie de 131 hectares est essentiellement agricole avec une culture de céréales (blé, avoine et seigle) et un peu de betteraves. La commune est peu boisée (5 hectares). L'élevage est compose des bêtes de traites (chevaux et bœufs) et quelques vaches et surtout un troupe de moutons 1 200 têtes.
Passy-en-Valois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), forêts (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1256, la commune est dénommée Paciacus terme qui devient ensuite Paci, Pacy puis Passy.
Ancienne place-forte des XIIe et XIIIe siècles entourée d'une enceinte fortifiée autour d'une cour carrée. Les douves furent comblées dans les années 1920. Ce château fut donné par le roi Philippe Auguste à Pierre Tristan son chambellan après la bataille de Bouvines en 1214. L'édifice était flanqué de neuf tours circulaires. C'est Alice qui, mariée à Pierre de Châtillon seigneur de Château-Porcien, y transporta sa demeure et permit à ses descendants de porter le titre de seigneurs de Passy. Le château est en grande partie ruiné lors de la Première Guerre mondiale.
La commune est la seule de tout le canton de Neuilly-Saint-Front a ne pas avoir d'école. La première école sera ouverte en 1887 avec comme première institutrice madame M. Lévêque. La classe comprend alors une vingtaine d'enfants (filles et garçons).
Passy-en-Valois fut occupée par les troupes allemandes lors de la Première Guerre mondiale. L'ancienne église avec son chevet de style gothique a été détruite lors de la guerre. L'église a été reconstruite au même emplacement dans un style 1920 après la guerre et possède de magnifiques vitraux. Un terrain d'aviation militaire aurait existé durant la guerre près de la ferme du Mosloy.
Les ruines de l'ancienne place-forte sont rachetées après la Première Guerre mondiale par Jacques Ferté qui en fit une ferme de plus de 400 hectares qui reste le moteur économique de ce petit village du Valois. En 1940, elle comptait une quarantaine de salariés. Elle comprenait alors une partie d'élevage important avec notamment des bovins et des vaches laitières. C'est sous l'impulsion de Jacques Ferté et de la JAC que se développe les premières coopératives agricoles avec la coopérative de blé à la Ferté-Milon. Sous son impulsion, après la Seconde Guerre mondiale, une huilerie est créée pour valoriser les productions des agriculteurs du secteur dans le même esprit toujours à la Ferté-Milon. C'est aussi la création d'une coopérative fruitière associée avec une endiverie. C'est Pierre Ferté qui développe la production fruitière à Mosloy qui va s'étendre dans tout le Valois. C'est lui qui le premier importe des États-Unis la pomme Golden. Jacques Ferté développe à Passy-en-Valois une expérience originale. En 1947, il met à disposition d'une dizaine de personnes pour une part des employés de la ferme une dizaine d'hectares de terres qui sont divisés en lots égaux afin qu'ils puissent les exploiter eux-mêmes et ) leur bénéfice, sous forme de coopérative. L'expérience originale dura jusqu'en 1987 et ne fut pas renouvelée faute de successeurs aux premiers coopérateurs. La ferme développe aussi une « cantine », lieu de restauration et d'hébergement et aussi de rencontres et de jeux pour les travailleurs célibataires et les jeunes du village et les stagiaires de l'INRA accueillis à la ferme. Elle était tenue par Mme Fernande Dalla Mouta décédée en 2014. Une partie des employés de la ferme en 1925 formèrent une colonie polonaise importante de plus de quarante personnes sur les 122 que comptait la commune[8].
Après la Seconde Guerre mondiale, l'école fonctionne avec une classe unique et a été tenue par Mme Thérèse Pata jusqu'à son départ en retraite.
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Château-Thierry pour intégrer l'arrondissement de Soissons[9].
La commune de Passy-en-Valois est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | mars 2008 | Joseph Mrula | ||
mars 2008 | 2 décembre 2009[13] | Francis Mauge | Démissionnaire | |
janvier 2010[14] | En cours (au 13 juillet 2020) |
Alexandre Quenardel | DVD | Agriculteur Réélu pour le mandat 2020-2026[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 132 habitants[Note 3], en diminution de 16,98 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
99 | 94 | 110 | 99 | 107 | 104 | 81 | 94 | 100 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
95 | 88 | 99 | 104 | 104 | 102 | 131 | 108 | 115 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
116 | 119 | 112 | 71 | 123 | 169 | 112 | 132 | 121 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 172 | 121 | 118 | 123 | 140 | 138 | 143 | 162 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
156 | 132 | - | - | - | - | - | - | - |
La première église semble avoir été celle du château. Il s'agit d'une chapelle fondée en 1222 en avant de l'entrée du château, à l'emplacement de l'église actuelle, par Pierre Tristan, seigneur de Passy. Elle est desservie par les religieux génovéfains (Congrégation des Chanoines de Sainte Geneviève) établis à Marizy-Sainte-Geneviève. En 1542, Jeanne de Villers s'installe chez son gendre, le seigneur de Passy. C'est à cette occasion que la chapelle est agrandie. Elle fait une vingtaine de mètres de long. Elle est dédiée à saint Roch. À la fin du XIXe siècle, elle est en mauvais état et nécessite des réparations. Elle sera détruite lors de la Première Guerre mondiale.
L'église a été reconstruite en 1925 après la Première Guerre mondiale dans un style Art déco par l'architecte diocésain Henry Faucheur, DESA (1889-1961) à l'emplacement de l'ancienne église . Elle a été élevée en pierre et béton avec une toiture en ardoise. Elle possède aussi de magnifiques vitraux modern style.
Le calvaire, près de l'église encadre l'entrée de la « ferme » avec un magnifique christ en croix Art déco.
La ferme, unique ferme du village, dont l'entrée se situe entre l'église et le calvaire est l'ancienne maison forte partiellement ruinée lors de la Première Guerre mondiale. Elle fut achetée par Jacques Ferté avant la Première Guerre mondiale.
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