Passonfontaine est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Passonfontaine | |
![]() Vue générale du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Pontarlier |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs |
Maire Mandat |
Benoît Bouchard 2020-2026 |
Code postal | 25690 |
Code commune | 25447 |
Démographie | |
Population municipale |
344 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 06′ 31″ nord, 6° 25′ 10″ est |
Altitude | Min. 715 m Max. 960 m |
Superficie | 19,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valdahon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Valdahon |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Passonfontenne en 1243 ; Passumfonteine en 1267 ; Poissonfonteinne en 1316 ; Passonfontainne en 1352 ; Passonfontaine depuis 1524[1].
![]() |
Épenoy | Avoudrey | ![]() | |
Les Premiers-Sapins (Rantechaux) (Vanclans) |
N | |||
O Passonfontaine E | ||||
S | ||||
Les Premiers-Sapins (Nods) | Arc-sous-Cicon | Longemaison |
Passonfontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), forêts (26 %), zones humides intérieures (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Dans les livres La Maison du Montagnon et de Cicon... à la grâce-Dieu, l'abbé Jean Garneret et l'abbé Alfred Bouveresse mentionnent tour à tour l'histoire de Passonfontaine. Elle s'est déroulée à l'ombre de Cicon; Henri de Cicon avait affranchi de la mainmorte Antoine Vernerey en 1500 et lui confie la charge d'intendant de la seigneurie de Passonfontaine. Antoine Vernerey ajoutait à cette fonction celle de Bailli d'Eysson pour le prieuré de Morteau. Il obtint le 11 aout 1524, la permission pour les habitants de Passonfontaine d'avoir leurs propres fours à pain, moyennant redevances aux seigneurs. La descendance de cette famille fut très nombreuse et compte Jean II Vernerey dit "la Routte", sergent-major de bataille au service de l'Espagne, blessé et prisonnier des Français en 1633. Évadé, on le retrouve commandant du château d'Ussier qu'il défendit avec succès contre les Suédois du duc de Weimar en 1639 et ensuite contre les troupes françaises dont il repoussa toutes les tentatives. Il reprend aux Français, Baudoucourt, Faucogney et Lure. Cette belle défense et d'autres exploits valurent au capitaine Jean Vernerey de la Routte, des lettres d’ennoblissement signées par Philippe IV d'Espagne le , enregistrées à Simancas en Espagne. Jean Vernerey et sa femme Anne Belin furent les parrains en 1649 d'une des cloches de l'église de Passonfontaine. En 1992, Olivier et Pascal Vernerey acquièrent la Grosse Maison, classée Monument Historique le et nantie d'un arrêté de péril[9]. Depuis, les familles Olivier et Pascal Vernerey restaurent avec les conseils et l'aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté la Maison Antoine Vernerey.
La famille Pourcelot (Porcelot/Porcelet/des Porcelets) issue de l'aristocratie bourguignonne des cogouverneurs de Besançon s'installe à Passonfontaine où elle maintient son titre héréditaire de "Bannelier de Cicon" pendant près de deux cents ans (1481- fin XVIIe siècle).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Georges Bôle | ||
2008 | mai 2020 | Stéphanie Alixant | DVD | Ouvrière |
mai 2020 | En cours | Benoît Bouchard [10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en augmentation de 13,53 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 574 | 623 | 604 | 662 | 695 | 710 | 785 | 677 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
630 | 657 | 671 | 626 | 673 | 665 | 641 | 612 | 566 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
549 | 536 | 549 | 489 | 442 | 433 | 443 | 423 | 332 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 290 | 229 | 217 | 193 | 227 | 264 | 284 | 323 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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344 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Maurice Dayet, auteur des Notes sur le Conventionnel Vernerey et sur sa famille (Mémoires de la Société d’Émulation du Doubs, 1912), cite Jean Vernerey, littérateur, né vers 1540 à Passonfontaine. Étudiant à Dole, puis à Paris, il voyagea ensuite pendant sept ans et fréquenta les cours des plus célèbres professeurs de Bologne, Parme et Padoue. Il se trouvait encore dans cette dernière ville en 1571 et annonçait son désir de rentrer en Franche-Comté. Son retour eut lieu sans doute autour de 1575 et il mourut à Passonfontaine avant l'âge de 40 ans. Il publia deux ouvrages à Padoue en 1565.
Dans le poème d'Aragon Le Conscrit des Cent Villages, l'auteur fait référence à un village qu'il appelle Passefontaine[17]. Ce village est introuvable dans la liste des communes de France et dans la liste des communes supprimées. On peut supposer qu'Aragon a fait référence à Passonfontaine[18].
Vers 1520, Antoine Vernerey entreprit la construction de deux maisons à la mesure de sa richesse et dans le style des nobles de l'époque. Antoine Vernerey mourut vers 1532 et c'est son fils prénommé Anthoine, qui termina les édifices, étant entré lui-même dans la plupart des fonctions de son père. Anthoine Vernerey acquit une partie de la seigneurie de Rantechaux. Comme son père, il fut enterré dans l'ancienne église et après l'incendie de celle-ci, leurs restes furent ramenés en 1834, au pied de la chaire de la nouvelle église. Sur la dalle de leur tombe est sculpté en écriture semi cursive : "Cy gist feu Honorable nome Anthoine Vernerey - qui trepassa le MVCXXXII - Dieu aye son ame - Cy gist feu Honorable Antoine Vernerey de son vivant chastelain de rantechaux lequel trepassa le premier jour de 15--".
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