Parentignat (Parentinhat en occitan[1]) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, limitrophe de celle d'Issoire.
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Parentignat | |
![]() Le château de Parentignat. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Issoire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire |
Maire Mandat |
Éric Bayard 2020-2026 |
Code postal | 63500 |
Code commune | 63270 |
Démographie | |
Population municipale |
499 hab. (2019 ![]() |
Densité | 135 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 32′ 05″ nord, 3° 17′ 30″ est |
Altitude | Min. 367 m Max. 456 m |
Superficie | 3,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le lieu-dit Gevillat, est à cheval sur les communes de Parentignat et Brenat.
Une partie des Mayères, située de l'autre côté de la rivière Allier (rive côté Issoire) appartient à la commune de Parentignat.
Parentignat est limitrophe de sept autres communes.
Orbeil | Brenat | |
Issoire | ![]() |
Varennes-sur-Usson |
Le Broc | Les Pradeaux | Saint-Rémy-de-Chargnat |
Parentignat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,5 %), forêts (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (12,2 %), eaux continentales[Note 3] (10,9 %), prairies (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
À l'époque de l'édit de Nantes, un temple a été bâti pour les protestants d'Issoire, mais à Parentignat, de l'autre côté de l'Allier. Il est détruit après la révocation de l'édit.
Le château de Parentignat est bâti entre 1707 et 1720 par François de Lastic, capitaine du régiment du Roy-Infanterie, sur les bases d'une ancienne maison forte : il appartient encore aujourd'hui à la même famille.
La batellerie a été active jusqu'à l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle.
Le pont suspendu, édifié en 1831 fut le premier qui permit de traverser l'Allier sans emprunter le bac. Depuis 1976, il est désaffecté, remplacé par un pont plus moderne[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Annet-François de Lastic | ||||
1995 | 2001 | Robert Guerrier | ||
mars 2001 | mars 2008 | Dominique Tourette | ||
mars 2008[Note 4] | En cours (au 28 août 2020) |
Éric Bayard[10] | Éducateur territorial[11] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 499 habitants[Note 5], en augmentation de 1,84 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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443 | 380 | 540 | 435 | 452 | 500 | 478 | 500 | 490 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
475 | 491 | 505 | 459 | 455 | 453 | 466 | 455 | 459 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
435 | 410 | 369 | 355 | 333 | 314 | 291 | 357 | 358 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
397 | 342 | 378 | 388 | 398 | 492 | 483 | 489 | 476 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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515 | 499 | - | - | - | - | - | - | - |
Le château de Parentignat est construit au début du XVIIIe siècle, par Jean-Antoine de Lastic aux dépens du château de Sommyèvre dont il reprend les bases et en rachetant les 170 maisons du village pour en faire la cour d'honneur. Il prend sa forme en 1775 avec des jardins à la française puis un parc à l'anglaise, avant d'être restauré en 1870. Il est classé au titre des monuments historiques en 1972[16].
Son parc à l'anglaise, surplombé d'une terrasse bordée d'orangers centenaires et de rosiers anciens, contraste avec la rigueur de la cour d'honneur où ont été reconstitués les six parterres de gazon qui existaient à l'origine, ainsi que l'allée de tilleuls plantée dans la perspective du château.
Déjà cité au XVIIIe siècle comme l'une des demeures les plus richement meublées de la province, il est baptisé par Henri Pourrat, célèbre écrivain local, le petit Versailles auvergnat. Épargné par la Révolution, on y trouve encore une grande partie du mobilier d'origine. Outre les meubles et tableaux, il comporte une collection de cinq chaises à porteurs.
On peut y admirer un ensemble exceptionnel d'objets d'art (tableaux, sculptures et mobilier), notamment une importante collection de tableaux par Nicolas de Largillierre, Carle Van Loo, Hyacinthe Rigaud et Madame Vigée Le Brun, collection constituée par Georges de Lastic (1927-1988), à la famille duquel appartient toujours le château.
Le pont suspendu sur l'Allier, actif de 1831 à 1976[8], est inscrit au titre des monuments historiques en 1975[17].
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