Pacy-sur-Armançon est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Son cimetière est classé aux monuments historiques.
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Pour les articles homonymes, voir Armançon (homonymie).
Pacy-sur-Armançon | |
Rue du village | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Jean-Luc Goux 2020-2026 |
Code postal | 89160 |
Code commune | 89284 |
Démographie | |
Population municipale |
183 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 41″ nord, 4° 05′ 41″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 266 m |
Superficie | 13,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Lézinnes | Ancy-le-Libre | ![]() | |
Vireaux Sambourg |
N | Ancy-le-Franc | ||
O Pacy-sur-Armançon E | ||||
S | ||||
Moulins-en-Tonnerrois | Argenteuil-sur-Armançon |
Pacy-sur-Armançon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,5 %), forêts (19,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Pacy-sur-Armançon a subi un siège en 1433 par les troupes de Philippe le Bon duc de Bourgogne. Pacy se rendit au duc après 15 jours de siège : la place, qui était fidèle à Charles VII, n'ayant reçu nul ordre du roi !.. (Ce fut la défection de Guillaume de Châteauvillain, chancelier, fidèle au roi de France.).
En 1849, le village est frappé par une épidémie de choléra, 40 personnes sont mortes : 19 villageois et 21 ouvriers employés au terrassements de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon[8].
Le , le village est presque entièrement détruit (80 sur 120 maisons) par un incendie[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1900 | 1901 | Anatole Quéau | ||
1904 | Xavier Boibien | |||
1909 | Hubert Vacher | |||
1912 | Auguste Ravetier | |||
1919 | Louis Maupas | |||
1938 | Clément Quéau | |||
1944 | Louis Cormier |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1947 | Louis Ravetier | ||
1947 | 1953 | Edouard Quéau | ||
1953 | 1967 | Alfred Millot | ||
1968 | 1977 | Roger Chevrier | ||
1977 | 1989 | Robert Maitrot | ||
mars 1989 | 2001 | Daniel Bouhajuc | ||
mars 2001 | 2008 | Dany Simon | ||
mars 2008 | 2014 | Jean-Marc Stiller | ||
2014 | En cours | Jean-Luc Goux[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en diminution de 3,17 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
460 | 493 | 472 | 476 | 467 | 486 | 499 | 502 | 526 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 478 | 471 | 447 | 444 | 458 | 464 | 479 | 538 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 503 | 510 | 403 | 502 | 472 | 404 | 351 | 328 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
298 | 267 | 254 | 221 | 205 | 233 | 236 | 237 | 206 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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189 | 183 | - | - | - | - | - | - | - |
Eustachie de Courtenay, trépassée après 1248 épousa Guillaume de Champlitte, né vers 1160, trépassé en 1210, prince de Morée.
Marguerite de Montagu, trépassée en 1328 épousa Erard d'Arcis, trépassé en 1323, seigneur de Chacenay.
Vers 1653, le château appartient à Jean de Souvre, marquis de Courtanvaux (1584-1656).
Il existe une gravure par Israël Silvestre[15] qui représente le château au XVIIe siècle. Il fait suite au château-fort qui occupait l'emplacement de l'actuel bourg de Pacy.
Anne de Souvré, fille unique de Jean de Souvré, épouse en 1662 François Michel Le Tellier de Louvois, marquis de Louvois, comte de Tonnerre, ministre de Louis XIV, qui acquiert en 1664 le château d'Ancy-le-Franc et en fait sa résidence.
Le château de Pacy subira plusieurs incendies qui ne laissent subsister au début du XVIIIe siècle que les bâtiments actuels[16].
Vers 1730, il est acquis par Jean-Claude Beau des Lisses, receveur de la baronnie de Pacy, juge de Lézinnes et Pacy. Cette famille bourgeoise le conserve jusque vers 1845.
Au-dessus d'une porte du château, on peut voir le blason de la famille Beau des Lisses "d’argent à un arbre de sinople sur une terrasse de même, adextré d’un lion de gueules rampant contre le tronc de l’arbre, et au chef d’azur chargé d’une étoile d’argent accostée de deux croissants de même".
Son fronton est orné du blason de la famille Le Tellier de Louvois "D'azur, à trois lézards d'argent posés en pal, cousu d'un chef de gueule chargé de trois étoiles d'or".
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