Pézarches (prononcé [pe.ˈzaʁʃ ]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Pézarches est une commune rurale de la vallée de l'Yerres, située à l'est de la capitale à une distance d'une cinquantaine de kilomètres du boulevard périphérique (porte de Charenton)[1].
Les communes limitrophes sont : Faremoutiers, Hautefeuille, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Touquin.
Hautefeuille | Faremoutiers | Faremoutiers |
Lumigny-Nesles-Ormeaux | ![]() |
Touquin |
Lumigny-Nesles-Ormeaux | Lumigny-Nesles-Ormeaux | Touquin |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,74 km[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 27 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] à 11,6 °C pour 1991-2020[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Pézarches comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[20],[Carte 2] :
Pézarches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 34 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont les Aulnets, l'Epinette, la Garenne de chênes, Rigny.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3% ), forêts (41,4% ), zones urbanisées (3,4 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[32].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 156 dont 95,4 % de maisons et 3,9 % d’appartements.
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,1 % contre 10,2 % de locataires et 0,7 % logés gratuitement[33] -[Note 6].
La commune est desservie par les routes départementales RD 231 et RD 402. On y accède de Paris par l'autoroute A4, sortie no 13 en direction de Provins.
Pézarches est desservie par les lignes 1 du réseau de bus Brie et 2 Morin et 50 du réseau de bus Seine-et-Marne Express.
Une station de covoiturage, situé au croisement des départementales 402 et 231, disposant d'un arrêt sur ces lignes d'auticars, de stationnement pour voitures et vélos, ainsi que d'une borne de recharge des voitures électriques, a été mise en service en 2016[34].
Pézarches, Peserches vers 1222, semble représenter l'ancien français pesarch « chaume de pois, champ de pois »[35].
La commune était intégrée depuis 1926 à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.
Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[36].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rozay-en-Brie[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Coulommiers.
La commune était membre de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières, créée fin 1993.
Le , celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec la communauté de communes de la Brie des moulins.
La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le , dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1817 | 1833 | Jean-Louis Douval | ||
1834 | 1842 | Jacques Michel | ||
1844 | 1853 | Antoine Pivert | ||
1853 | 1884 | Jean-Pierre Desplaces | ||
1884 | Victor Moussu | |||
1888 | 1908 | Jean-Pierre Lecoq | ||
1908 | 1919 | Julien Coulple | ||
1919 | 1925 | Jules Roland | ||
1925 | 1945 | Clément Bourgeois | ||
1945 | 1951 | Emile Daudin | ||
1951 | 1959 | Eugène Michel | ||
1959 | 1961 | André Sivert | ||
1961 | 1963 | Lucien Racinet | ||
1963 | 1965 | Raymond Roland | ||
1965 | 1977 | Pierre Gaudin | ||
1977 | 1983 | Émile Bigot | PCF | |
1983 | 1995 | Jean Marc Hurand | ||
1995 | 2001 | Pierre VenoT | ||
2003 | en cours | Alexandre Denamiel | Chef d'entreprise Réélu pour le mandat 2014-2020 |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].
En 2020, la commune de Pézarches gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[41],[43].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la région de Touquin qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [41],[44],[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 7], en diminution de 5,62 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
116 | 115 | 139 | 170 | 183 | 169 | 180 | 166 | 179 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
166 | 205 | 203 | 188 | 205 | 184 | 186 | 202 | 180 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 169 | 178 | 154 | 157 | 153 | 161 | 159 | 162 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 149 | 166 | 237 | 225 | 267 | 344 | 355 | 404 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
392 | 386 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2005, les enfants de la commune étaient scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal regroupant Pézarches, Hautefeuille et Touquin[49].
Pézarches est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[50].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[51]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 86 ha en 1988 à 68 ha en 2010[50]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pézarches, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[50],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 9 | 7 | 4 |
Travail (UTA) | 27 | 10 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 771 | 567 | 271 |
Cultures[52] | |||
Terres labourables (ha) | 741 | 564 | 268 |
Céréales (ha) | 574 | 431 | 181 |
dont blé tendre (ha) | 345 | 238 | 107 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 177 | 138 | s |
Tournesol (ha) | 75 | s | s |
Colza et navette (ha) | s | 48 | 29 |
Élevage[50] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 66 | 33 | 1 |