Périgny, aussi appelée Périgny-sur-Yerres, est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.
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Périgny | |
![]() La mairie. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement | Créteil |
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris Sud Est Avenir |
Maire Mandat |
Arnaud Védie (Divers droite) 2020-2026 |
Code postal | 94520 |
Code commune | 94056 |
Démographie | |
Gentilé | Pérignons |
Population municipale |
2 688 hab. (2019 ![]() |
Densité | 967 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 43″ nord, 2° 33′ 06″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 97 m |
Superficie | 2,78 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton du Plateau briard |
Législatives | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.perigny-sur-yerres.fr |
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Périgny est une petite ville périurbaine française située à environ 30 kilomètres au sud-est de Paris, dans le Val-de-Marne. Sa population est d'environ 2 500 habitants. Contrairement à bon nombre de communes proches, Périgny a su garder le cadre champêtre d'antan tout en gardant l'avantage d'être située à proximité de la capitale.
Au nord Mandres-les-Roses, au nord-est Servon, à l'ouest Boussy-Saint-Antoine à l'est Brie-Comte-Robert, au sud Varennes-Jarcy.
La commune, qui est limitée à l'est par un méandre de l'Yerres (affluent de la rive droite de la Seine) , est également drainé par la Rigaude.
Le parc de logements de la commune, principalement pavillonnaire, est en croissance soutenue, passant de 171 logemements en 1968 à 1064 en 2017, et a augmenté d'un quart entre 2007 et 2017[1].
Logements[2] | Nombre en 2007 | % en 2007 | nombre en 2012 | % en 2012 | nombre en 2017 | % en 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 851 | 100 % | 970 | 100 % | 1064 | 100 % |
Résidences principales | 820 | 96,3 % | 935 | 96,4 % | 1 002 | 94,2 % |
→ Dont HLM | 1 | 0,1 % | 27 | 2,8 % | 64 | 6,4 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 7 | 0,8 % | 4 | 0,4 % | 11 | 1,0 % |
Logements vacants[Note 1] | 24 | 2,8 % | 31 | 3,2 % | 51 | 4,8 % |
Dont : | ||||||
→ maisons | 732 | 86,1 % | 797 | 82,2 % | 852 | 80,1 % |
→ appartements | 115 | 13,5 % | 169 | 17,4 % | 209 | 19,7% |
La commune de Périgny domine une boucle de l'Yerres et s’étend modestement sur le plateau de Brie : elle jouxte les départements de l’Essonne au sud et de la Seine-et-Marne à l’est.
La commune, qui ne respecte pas les obligations prévues à l'article 55 de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) qui prescrit qu'elle doit atteindre 25 % de son parc de résidences principales en logements sociaux, a engagé un effort de mise en conformité depuis 2007 et a signé avec l'État un contrat de mixité sociale afin d'atteindre environ 17 % de logements sociaux en 2030[3].
Périgny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Parriniacum en 1200[12], Parrigniacum en 1177, Perrigniacum en 1352, Perigny en 1370[13].
Du patronyme romain *Patrinius dérivé du latin Patrinus « qui vient du père » + -acum[13].
Les éléments concernant cette période sont à peu près inexistants. En effet, un menhir aurait existé sur le territoire de la commune mais cette information n’a pu encore être confirmée.
Des trois petits fiefs groupés autour de l’église Saint-Leu-et-Saint-Gilles, Périgny-le-Grand et Montigny ne sont perceptibles qu’au début de l’époque moderne et seul Périgny-le-Petit apparaît, semble-t-il, sur des documents médiévaux. Sur le plan archéologique, des canalisations anciennes sont mentionnées dans le domaine de Périgny-le-Petit.
S’il risque fort d’être d’origine plus ancienne, le moulin sur l’Yerres n’est attesté qu’à l’époque moderne.
Le toponyme Pont Fêtu, déplacé sur les plans actuels mais situé en limite de plateau au XVIIIe siècle, déformation probable du latin Pons vetus, vieux pont, se rapporte peut-être au ponceau de la Chaussée de Varennes. Ce dernier permet encore à la Chaussée de Varennes de franchir un ru descendant vers l’Yerres : il semble figuré sur le plan cadastral de 1810.
L’église, bien que reconstruite au XVIIIe siècle, est mentionnée au XIIIe siècle : l’ancien cimetière qui devait l’entourer présente donc de fortes potentialités médiévales.
Ils sont rares faute de connaître les découvertes dans les départements limitrophes : à noter toutefois la fouille d’un domaine de la fin de l’Antiquité et du Haut Moyen Âge à Servon.
Dans le département, ont été révélées des potentialités préhistoriques et antiques au sud de la commune de Santeny, à peu de distance de Périgny.
La commune voisine de Mandres-les-Roses a été un important fief médiéval.
Il est vraisemblable qu’une ancienne voirie venant de Villecresnes passe par Périgny, mais aucune hypothèse ne peut actuellement être avancée sur son tracé.
C'est à Périgny-sur-Yerres qu'a été fondée la IVe Internationale par Léon Trotski en , dans une grange prêtée par Alfred Rosmer.
Antérieurement à la loi du [14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Boissy-Saint-Léger de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle intègre en 1967 le canton de Villecresnes[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Plateau briard
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-de-Marne.
La commune était, jusqu'en 2015, le siège de la communauté de communes du Plateau briard (CCPB), créée fin 2002.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[16].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté de communes du Plateau briard[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1803 | Cantien Dumesnil | ||
1803 | 1816 | Jean-Baptiste Joseph Gautier | ||
1816 | 1820 | Pierre Michel Gautier | ||
1820 | 1831 | René Pierre Valentin Chéron | ||
1831 | 1836 | Jean-Baptiste Thibault Huré | ||
1836 | 1869 | Louis Pierre Chertemps | ||
1869 | 1903 | André Ambroise Gautier | ||
1903 | 1922 | Jules Marie Gautier | ||
1922 | 1929 | Georges Ferdinand Boullet | ||
1929 | 1944 | Eugène Lavillette | ||
1944 | 1945 | Armand Eugène Gautier | ||
1945 | 1951 | Eugène Gonot | ||
1951 | 1956 | Marcel Dormoy | ||
1956 | 1965 | Henri Alfred Martinet | ||
1965 | 1967 (démission) |
Raymond Gautier | ||
1967 | 1995 | Michel Lucas | CDP puis UDF | Ingénieur, maire honoraire |
1995 | mai 2020[3] | Georges Urlacher | UMP → LR | Retraité |
mai 2020[19] | En cours (au 6 juillet 2020) |
Arnaud Védie | DVD | Collaborateur d'élus Ancien élu UMP d'opposition à Valenton (2014 → ?) |
Périgny est jumelée avec Teana (province de Potenza en Italie) et avec Boécourt (canton du Jura en Suisse).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 2 688 habitants[Note 4], en augmentation de 8,08 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 219 | 236 | 251 | 297 | 283 | 288 | 275 | 295 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
304 | 353 | 354 | 333 | 347 | 353 | 385 | 401 | 358 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 327 | 327 | 325 | 339 | 388 | 380 | 357 | 382 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 437 | 1 011 | 1 673 | 1 681 | 2 020 | 2 231 | 2 352 | 2 662 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 688 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les élèves de Périgny sont rattachés à l'académie de Créteil.
La commune possède deux établissements scolaires[Quand ?] : l'école maternelle Suzanne-Heinrich et l'école élémentaire Georges-Huré.
Périgny dispose d'une pharmacie[Quand ?].