Ouville-la-Rivière est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Ouville-la-Rivière est un village français proche de Dieppe sur la bordure du pays de Caux. Tous les Mesnils est le principal hameau appartenant à Ouville-la-Rivière. Le bourg se trouve dans la vallée de la Saâne, un peu avant son embouchure. Le hameau est lui situé sur les hauteurs, dans la plaine d'Offranville, à l'est du village, relié à Ouville par la cavée Sainte-Apolline. Au sud-est se trouve aussi le Tessy, hameau séparé du village et très proche d'Ambrumesnil.
De la cavée Sainte-Apolline jusqu'au Tessy s'étend un bois qui longe la route d'Offranville.
Jusqu'en 2015, la commune faisait partie du canton d'Offranville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Dieppe», sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 57 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 10,5°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Ouville-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (64,1%), prairies (13,7%), zones agricoles hétérogènes (13,2%), zones urbanisées (4,8%), forêts (4,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Ouvilla[m] vers 1150, Ouvilla en 1177, Ovilla en 1178, Ouvilla en 1188-89, Ouvilla vers 1240[21], Ouville la Rivière en 1793, Ouville en 1801[22].
Ouville tire son nom du gaulois Ou ou Eu et signifie un «pré ou un marécage, un terrain humide ou boueux». La présence des nombreux cours d'eau explique le nom du village, mais aussi le nom que l'on pouvait trouver au siècle dernier sur les cartes postales: Ouville-les-Trois-Rivières[23].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural »[24]. Le premier élément est comme dans la majorité des cas un anthroponyme, en l'occurrence, il s'agit du nom de personne norrois Ulfr / Úlfr, encore mieux identifié dans les formes plus anciennes d'Ouville-la-Bien-Tournée (Calvados, Ulvilla, Olvilla 1121 - 1128)[25] qui signifie « loup » cf. saint Leu ou saint Loup. Il se perpétue dans le nom de famille normand Ouf.
Homonymie avec de nombreux autres Ouville.
La Rivière fait référence à la Saâne.
Trois rivières traversent Ouville: la Saâne, le Monceau et le Clapet. Ce dernier est alimenté par le lac du château, lui-même alimenté par une source.
Histoire
Des fouilles réalisées en 1854 par l'abbé Cochet sur les hauteurs du village ont mis au jour un cimetière franc, mais aussi des traces de constructions de type gallo-romain. Ceci prouve que le lieu est depuis longtemps habité, sûrement grâce à la présence de rivières mais aussi de la mer qui, sans les digues d'aujourd'hui, pouvait remonter jusqu'à Longueil, le village voisin.
La première mention d'Ouvilla date du XIesiècle à propos de l'église, mais le village même est cité pour la première fois vers 1150.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 465 habitants[Note 8], en diminution de 11,76% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
422
469
485
484
603
634
621
637
653
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
682
693
638
630
666
668
628
607
599
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
606
608
603
596
616
649
609
650
691
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
674
642
645
609
634
602
590
592
556
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
518
465
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
On dénombrait 79 feux en 1738 et 90 feux en 1789[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Gilles[33], dont les plus anciennes parties datent du XIesiècle, est placée sur les hauteurs du village dans la côte Sainte-Apolline. Elle a été retravaillée aux XVIeetXVIIIesiècles. À côté se trouve l'if de l'ancien cimetière qui est maintenant proche du millénaire. Les vitraux ont été restaurés par la maître verrier Isabelle Regnier durant les années 1990 lorsqu'elle résidait à Ouville.
Le château de Tous-les-Mesnils qui date du XVIIIesiècle. Il était le lieu de résidence des seigneurs de Tous-les-Mesnils, les Dupont des Mousseaux. Il est accompagné d'un colombier et d'une chapelle ainsi que de dépendances et d'une écurie.
Le château d'Ouville est aujourd'hui une grande habitation du village. En 1840, il a été racheté par Charles-Nicolas Roquigny (1763-1851) qui l'a légué à son petit fils Adolphe Roquigny (1832-1865) époux de Julie Flaubert (1840-1924) , nièce et héritière de Gustave Flaubert. Gustave y séjourna 8 fois. Occupé par les allemands, il a fort souffert durant la Seconde Guerre mondiale. Il remplace le château primitif détruit durant les guerres de religion au XVIesiècle.
Le manoir de Tessy (1582) demeure en grès et briques et son colombier (1587) fait aujourd'hui chambres et table d'hôtes. Comme le château d'Ouville, il est bâti à la place d'un château plus ancien dont les fondations et d'anciennes traces ont été mises au jour par d'anciens propriétaires.
On dénombre cinq anciennes croix dans le village: une devant le parvis de l'église; une autre en haut de la côte Sainte-Apolline qui est encore utilisé par certaines mères pour calmer les bébés lors de la pousse des dents selon de vieilles croyances; une devant la vieille porte de Tous-les-Mesnils; une le long de la route d'Offranville et une dans le cimetière.
L'église d'Ouville-la-Rivière Site classé(1943)[34].
Personnalités liées à la commune
Gustave Flaubert venait parfois à Ouville-la-Rivière chez sa nièce dans une villa qui existe encore aujourd'hui et qui porte le nom de «Salammbô» en hommage à son auguste visiteur.
Ouville-la-Rivière dans les arts et la culture
C'est à Ouville-la-Rivière que débute le roman de Maurice Leblanc L'aiguille creuse.
Héraldique
Blason
Les armes de la commune de Ouville-la-Rivière se blasonnent ainsi: Tiercé en pairle renversé: au 1er d’or à l’écusson de sable à la fasce d’argent chargée de trois croisettes de sable accompagnée de trois étoiles d’or percées du champ, au 2e de gueules à la biche saillante d’or onglée de sable, au 3e d’argent à trois burelles ondées d’azur surmontées d’une quintefeuille du même.
Détails
Création M. Jean François Binon, 2009. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Beaurepaire (Charles de), Laporte (dom Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984 (réédition), p. 741.
Annuaire statistique du département da la Seine-Inférieure, vol.1, Préfecture de Seine-Maritime (France), , p.9.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.121.
François de Beaurepaire, op. cit..
«Ouville-la-Rivière: le maire Jacques Thélu ne briguera pas de nouveau mandat», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
«Municipales 2020. Loïc Paillard est le nouveau maire d’Ouville-la-Rivière: Loïc Paillard a été élu maire d’Ouville-la-Rivière. Il remplace Jacques Thélu qui ne s’était pas représenté après 37 ans de mandat», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Après 37 années de mandat, c’est une page qui se tourne pour l’ancien maire Jacques Thélu qui ne s’était pas représenté. Il a ouvert la réunion avec émotion pour dire quel plaisir il avait pris à exercer ses fonctions».
Thomas Dubois, «Loïc Paillard, nouveau maire d’Ouville-la-Rivière... et fan de metal: «C’est sûr que je dénote!»: Ils ne sont pas nombreux, parmi les maires de la région, à revendiquer leur amour des musiques considérées par certains comme étant violentes. Voire à les pratiquer, comme c’est le cas du maire d’Ouville-la-Rivière, près de Dieppe. Mais ce serait une grave erreur de le limiter à ce seul signe distinctif», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
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