Origny-Sainte-Benoite est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Origny-Sainte-Benoite | |
![]() L'église Sainte-Benoîte-et-Saint-Vaast. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | CC du Val de l'Oise |
Maire Mandat |
Dominique Burillon 2020-2026 |
Code postal | 02390 |
Code commune | 02575 |
Démographie | |
Gentilé | Orignaquois(es) |
Population municipale |
1 670 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 50′ 15″ nord, 3° 29′ 23″ est |
Altitude | 75 m Min. 67 m Max. 139 m |
Superficie | 23,3 km2 |
Unité urbaine | Origny-Sainte-Benoite |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribemont |
Législatives | 3e circonscription de l'Aisne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://origny-sainte-benoite.e-monsite.com/ |
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Origny-Sainte-Benoite est une commune située sur l'Oise, à égale distance à peu près de Saint-Quentin (à l'ouest), Bohain-en-Vermandois (au nord) et Guise (au nord-est).
Elle est desservie par le chemin de fer touristique du Vermandois de Saint-Quentin à Originy (la ligne est aussi utilisée pour le fret).
Le canal de la Sambre à l'Oise longe la commune à proximité de son centre.
La véloroute transeuropéenne Paris - Moscou traverse Origny-Sainte-Benoite.
La commune est située après la commune de Ribemont sur la route départementale qui la relie au sud à La Fère.
![]() |
Neuvillette | Mont-d'Origny | ![]() | |
Thenelles | N | Landifay-et-Bertaignemont | ||
O Origny-Sainte-Benoite E | ||||
S | ||||
Ribemont | Pleine-Selve | Parpeville |
Origny-Sainte-Benoite est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Origny-Sainte-Benoite, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 082 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,5 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (4,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), forêts (1,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1145, sous son appellation latine de Origniacum dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois. L'orthographe évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Origni, Oriniacenis Abbatia, Horiniacum, Orengi, Auregniacum-Sancte-Benediste, Erini, Orinium, Uraigni, Oreigni, Origny-Sainte-Benoiste sur la carte de Cassini au milieu du XVIIIe siècle.
Comme toutes les paroisses portant le nom d'un saint ou d'une sainte, Origny s'appellera officiellement Origny-sur-Oise pendant quelques années sous la Révolution et enfin l'orthographe actuelle Origny-Sainte-Benoite au XIXe siècle[11].
![]() (vers 1750). |
L'abbaye d'Origny qui a été créée au IXe siècle a disparu au XVIIIe siècle.
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Origny-Sainte-Benoite est un bourg situé sur la rive gauche de l'Oise.
Au nord, un chemin franchissant les trois bras de l'Oise grâce à des ponts en pierre permettait de rejoindre la route de Saint-Quentin à Guise
A l'est le hameau de Courjumelle est mentionné pour la première fois en 1413 sous le nom de "les Cours Jumelles"[12].
Un moulin à eau est symbolisé par une roue dentée sur le cours de l'Oise.
La mention Poste indique que la ville possédait un relais de poste pour les chevaux sur la route de Paris. Le relais précédent était à Saint-Quentin et le suivant à Guise.
Création en 1908 des « Ciments Artificiels Portland d'Origny-Sainte-Benoite ». Le développement de l'activité économique liée à la cimenterie se poursuit pendant tout le XXe siècle et est marqué par des fusions et absorptions successives, telles que celle avec les Établissements A. Letellier, dès 1961 (qui voit le transfert du siège social à Paris), ou celle (en 1970) avec la société cimentière La Desvroise. Ces regroupements industriels et financiers s'accélèrent alors (Holderbank entrant dans le capital) jusqu'en 2002, année où le groupe prend le nom de Holcim-France-Benelux.
La distillerie coopérative d'Origny, est créée en 1932. Après l'élargissement de son activité vers la sucrerie et plusieurs regroupements (Béghin-Say) forme le groupe connu actuellement sous le nom Tereos.
De 1874 à 1966, Origny a été traversé par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise. qui, venant de Ribemont, longeait le cours de l'Oise, passait à l'ouest du village et se dirigeait vers Guise.
Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise (voir les horaires)[13] .
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
La gare, en bois avant 1914, fut détruite par les Allemands en 1918; elle a été reconstruite dans les années 1920 en brique avec un étage.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la gare a été fermée en 196
La ligne a été utilisée par la suite pour le transport des produits de la sucrerie vers Saint-Quentin. En 2020, elle est toujours en service mais elle n'est plus empruntée qu'épisodiquement par le Chemin de fer touristique du Vermandois jusqu'à la gare d'Origny qui en est le terminus.
La commune d'Origny-Sainte-Benoite est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Michel Planque | Professeur des écoles | |
mars 2008[17] | 21 novembre 2013[18] | Jean-Marie Serain | Commerçant Décédé en fonction | |
21 janvier 2014[19] | 2014 | Gilbert Mahu | ||
2014[20] | mai 2020 | Francis Delville | DVG | Cadre Vice-président de la CC du Val de l'Oise (2014 → 2020) |
mai 2020[21] | En cours (au 27 juillet 2020) |
Dominique Burillon | Vice-président de la CC du Val de l'Oise (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 1 670 habitants[Note 4], en diminution de 2,45 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 398 | 1 579 | 1 548 | 1 697 | 1 755 | 1 850 | 1 892 | 2 252 | 2 372 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 425 | 2 747 | 2 646 | 2 578 | 2 632 | 2 687 | 2 472 | 2 549 | 2 419 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 403 | 2 234 | 2 036 | 1 948 | 1 955 | 2 017 | 1 961 | 1 824 | 2 135 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 366 | 2 341 | 2 260 | 2 145 | 1 822 | 1 769 | 1 701 | 1 692 | 1 706 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 685 | 1 670 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'azur semé de fleurs de lys d'argent[29].
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Détails | La commune a adopté les armoiries de son abbaye bénédictine fondée vers 854 par l'évêque de Laon, Pardule, et la reine Ermentrude, épouse de Charles le Chauve.
Elle est installée à l'emplacement du tombeau de sainte Benoîte, fille de sénateur romain venue en pèlerinage pour vénérer les reliques de saint Quentin et qui décida de poursuivre son action dans la région. En 362, elle subit le martyre sous le règne de Julien. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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