Oberschaeffolsheim [obəʁʃɛfɔlsaɪm] est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Mittelschaeffolsheim et Niederschaeffolsheim.
Oberschaeffolsheim | |
Mairie d'Oberschaeffolsheim. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Jean-Paul Preve 2020-2026 |
Code postal | 67203 |
Code commune | 67350 |
Démographie | |
Gentilé | Oberschaeffolsheimois, Oberschaeffolsheimoises [1] |
Population municipale |
2 279 hab. (2019 ![]() |
Densité | 245 hab./km2 |
Population agglomération |
478 280 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 11″ nord, 7° 38′ 56″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 181 m |
Superficie | 9,3 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lingolsheim |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | oberschaeffolsheim.fr |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Cette commune est membre de Strasbourg Eurométropole.
Stutzheim-Offenheim Ittenheim |
Dingsheim | Oberhausbergen |
Achenheim | ![]() |
Wolfisheim |
Holtzheim |
Oberschaeffolsheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[5] et 478 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,5 %), zones urbanisées (9,5 %), mines, décharges et chantiers (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), prairies (2,6 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
L’Histoire d'Oberschaeffolsheim est plus que millénaire[réf. souhaitée].
Oberschaeffolsheim se situe sur une ancienne route celte qui allait de Strasbourg à Dahlenheim.
En , l'empereur romain Julien décide de livrer bataille avec ses 13 000 hommes contre les 35 000 Alamans menés par leur roi Chnodomar (Chnodomarius) et son neveu Agenarich (Serapion) ainsi que par plusieurs autres nobles Alamans tels que Hortar (Hortaire), Suomar, Ur (Urius), Ursicin (Ursicien), Vestralp qui revendiquent la rive gauche du Rhin. L'affrontement se déroulera dans le quadrilatère Stutzheim, Mittelhausbergen, Wolfisheim et Ittenheim dont fait partie le territoire actuel d'Oberschaeffolsheim. Les Alamans engagent le combat, bousculent dans un premier temps les cavaliers romains[12] mais ils se heurtent à la Primari[13] et aux Batavi[14] qui les renversent et les obligent à fuir. La déroute des Alamans sera complète laissant plus de 6 000 morts sur le champ de bataille.
Le roi Chnodomar sera fait prisonnier et cette victoire romaine assurera la paix dans la région pour des dizaines d'années.
De probable fondation franque[15], Oberschaeffolsheim fait partie des domaines de la seigneurie de la Basse-Alsace.
, lors de la guerre de l’évêque Walther von Geroldseck avec la ville de Strasbourg, le village d'Oberschaeffolsheim fut incendiée par la milice strasbourgeoise.
En 1320, les deux cousins devenus ennemis, Frédéric le Bel et Louis de Bavière, campent avec leurs troupes de part de d’autre de la Bruche à proximité du village. Mais à la veille de l'affrontement, Louis de Bavière prend la fuite[16].
En 1321, le chevalier Gauthier de Scheffolsheim déclare les hostilités à la ville de Strasbourg. La paix sera finalement conclue le .
Au cours de la guerre de Cent Ans qui opposera de 1337 à 1453 la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois, les Routiers au service de Charles IV du Saint-Empire en marche vers l'Autriche pour y combattre les Turcs pillèrent et brûlèrent les villages devant Strasbourg en 1365. Ce sont dit-on des mercenaires anglais qui, en , traversèrent Oberschaeffolsheim venant de Lampertheim [17] et se rendant à Wangen[18].
Quelques années plus tard ce fut au tour des Écorcheurs, ou « d'Schender[19] », de mettre à sac la région. En 1444, le futur roi Louis XI a été chargé par son père Charles VII de mener hors du royaume les bandes de mercenaires sans solde qui vivaient de rapines. Le Dauphin conduit alors environ 40 000 écorcheurs du duché de Lorraine jusqu'en Suisse pour prêter main-forte à Sigismond d'Autriche dans sa lutte contre les Confédérés helvétiques. Oberschaeffolsheim se trouvant sur leur chemin, le village n'échappe pas aux exactions de ces « pauvres gueux » ou « die armen Gecken[20] ».
Le le village d'Oberschaeffolsheim est acheté par Valentin Wurmser[21] à Jacques de Hohenstein et à ses deux sœurs. En 1474 Valentin Wurmser lègue le village (et son château[22]) à l'évêque de Strasbourg qui le lui confie en retour sous forme de fief. Les Wurmser prendront le nom de Wurmser de Schaeffolsheim à la fin du XVIe siècle.
Au point de vue religieux, la paroisse catholique d'Oberschaeffolsheim a poursuivi son développement depuis le Haut Moyen-Âge. En 1444, elle fait partie du chapitre Saint-Laurent de Strasbourg et comprend un rectorat[23] et un plébanat[24]. Au début du XVIe siècle, Oberschaeffolsheim rejoint le chapitre de Molsheim.
La Réforme protestante est introduite à Oberschaeffolsheim[25] par la famille Wurmser qui la choisit. Les luttes qui s'ensuivirent entre catholiques et protestants furent désastreuses pour le village. En effet, au cours de la guerre des Évêques de 1592, 500 soldats de Jean-Georges de Brandebourg, administrateur laïc et luthérien de l'évêché de Strasbourg, s'y affrontèrent aux 1 600 soldats de Charles de Lorraine, évêque catholique de Metz. Le village fut réduit en cendres[26] ainsi que le château[27].
En , les troupes brandebourgeoises occupèrent à nouveau le village d'Oberschaeffolsheim mais deux jours plus tard les troupes de l'évêque de Metz les en chassèrent. Une centaine de soldats brandebourgeois périrent dans l'affrontement et le village fut à nouveau la proie des flammes.
En , Georges Wurmser de Schaeffolsheim décide de revenir à la foi catholique et impose de fait sa religion à ses sujets en application du principe Cujus regio, ejus religio[28]. Le pasteur Clément Brecht est alors congédié d'Oberschaeffolsheim vers Oberhausbergen où il a trouvé un nouveau ministère.
1618 marque le début de la terrible guerre de Trente Ans qui allait ravager l'Alsace et n'épargna pas Oberschaeffolsheim. Ainsi de 1632 à 1635, aucun acte ne fut inscrit dans le registre paroissial.
Du 11 au , Johann von Götz[29] prend ses quartiers au château d'Oberschaeffolsheim. Le c'est au tour d'Henri II d'Orléans-Longueville qui mène campagne en Alsace de stationner dans le château.
La guerre de Hollande voit s'établir un front de la Hollande jusqu'en Alsace à partir de 1674 mais dès 1672 les Français chercheront à y empêcher la jonction entre les Allemands et les Hollandais.
En , ce sont les troupes du Grand Condé qui s'installent au château d'Oberschaeffolsheim mais ils furent attaqués avec succès par les hommes du comte de Montecuccoli, généralissime des troupes impériales. Trente soldats du Grand Condé furent tués et trente autres furent faits prisonniers.
En , l'armée du maréchal de Créqui quitte Oberschaeffolsheim pour Hœnheim[30].
En 1679, le château plusieurs fois reconstruit est définitivement démantelé par les Français.
À la veille de la Révolution, l'hiver 1788-1789 fut particulièrement difficile provoquant une disette dans la région.
Le décret du pour la confiscation et de vente des biens de l'église fut mal accueilli par les villageois d'Oberschaeffolsheim. Si bien que la vente des nombreux biens[31] ne débuta qu'en , s'acheva en 1792 et peu de villageois y prirent part ce qui irrita les révolutionnaires contre les élus locaux.
La proclamation de la constitution civile du clergé en 1790 fut un deuxième motif de mécontentement pour les paroissiens, en particulier lorsque leur curé, Johann Baptist Meyer, qui officiait à Oberschaeffolsheim depuis 1767 dut prendre le chemin de l'exil.
La République se radicalise, la Terreur s'installe et les 7 et 9 brumaire de l'an II (28 et ) le Comité de Salut Public du Bas-Rhin ordonne l'arrestation de tous les anciens nobles, leurs serviteurs, les maires et les plus riches aristocrates du département. Ceux-ci devaient payer une taxe sous huit jours sinon ils étaient considérés comme émigrants et leurs biens confisqués. Pour les riches citoyens d'Oberschaeffolsheim la taxe demandée fut de 200 000 livres ce qui ruina les familles.
À la demande du commissaire du canton Clauer, sept notables d'Oberschaeffolsheim qui ont été dénoncés devaient être conduits par le commissaire Welker[33] à la prison du séminaire à Strasbourg[34].
Parmi ces citoyens, cinq comparurent devant le Tribunal révolutionnaire et son accusateur public Euloge Schneider le 4 frimaire () : l'ancien maire Anton Lienhardt âgé de 52 ans, Lorenz Wolbert âgé de 40 ans, Lorenz Schindler âgé de 60 ans, Xavier Sattler âgé de 36 ans et Georg Golapp, âgé de 66 ans furent déclarés coupables de propos contre-révolutionnaires, ont torturé les patriotes, entretenu le fanatisme, caché des prêtres réfractaires et se sont réjouis des défaites de l'Armée du Rhin et de l'approche de l'ennemi. Anton Lienhardt, Lorenz Wolbert, Lorentz Schindler et Xavier Sattler furent condamnés à mort et guillotinés le même jour sur la place Kléber à Strasbourg[35]. Leurs corps furent enterrés dans le cimetière Saint-Gall de Koenigshoffen. Georg Golapp fut lui déporté et les biens des condamnés furent confisqués[36].
Durant les années troubles qui suivirent la Révolution, et jusqu’à la chute de Napoléon Ier, Oberschaeffolsheim, comme toutes les communes d’Alsace, dut faire face à de nombreuses contraintes de réquisitions pour l’armée (fourniture de bêtes de trait, de bois, de main-d’œuvre humaine pour les travaux de fortifications, ravitaillement et cantonnement des soldats, les épizooties, invasion des armées russes et allemandes qui maltraitaient la population, etc.) pour finir complètement appauvri.
Ce n’est qu’avec l’avènement de Napoléon III (1852-1870) que la population put enfin s’ouvrir lentement au progrès agricole et communal[37].
La population du village d'Oberschaeffolsheim reste stable autour de 1 000 habitants tout au long du XIXe siècle.
Le recensement de 1861 (985 habitants) montre la répartition suivante :
- 840 catholiques
- 12 protestants
- 133 israélites.
et que
- 495 vivent de l'agriculture
- 363 vivent de l'industrie
- 103 vivent du commerce
- 22 vivent de professions libérales
- 2 appartiennent au clergé.
À la suite de la défaite de 1870, comme pour toute l'Alsace, le village rejoint l'Empire allemand.
- Joseph LOTZ
- Alphonse SCHOTT
- Michel BEBON
- Ernest ESCHERICH
- Ernest REIFFSTECK
- Victor WOLFF
- Ernest WENCKER
- Alphonse THOMEN
- Albert GRAFF
- Albert MEHN
- Joseph BERNHARD
- Eugène HUGEL
- Eugène WILHELM
- Joseph BERNHARD
- Albert ERB
- Jacques LORENTS
- Charles CLAUSS
- Albert UEBRICH
Jules MEYER[38]
Ernest BOOS[39]
- Albert HECKER
- Alphonse HECKER
- Antoine HECKER
- Emile HOCHER
- Ernest SCHROETTER
- Marcel MEY
- Charles KOEBEL
- Ernest WALTER
- Ernest OCHS
- Ernest SCHOTT
- Ernest OTT
- Marcel GAENZLER
- Charles SCHOETTEL
- Joseph HEITZ
- Charles MICHEL
- Alphonse LIENHARD
- Albert LOTZ
- Gabriel DIETRICH
- Eric HORNING
- Joseph DIETMEYER
- Frédéric MUNCH
- René RIEFFEL
- Louis MEHN
- Lucien SCHOLL
- Lucien BERNHARD
- Martin DECKER
- Alphonse ESCHRICH
- Antoine FRITSCH
- Albert HECKER[40]
- Alphonse KLEIN
- Paul LIENHARD
- Alphonse SCHOTT
- Charles SUHR
- Paul GANTER[41]
- Caroline LEVY née BOMPET[42]
- Salomon LEVY[43]
- Isidore LEVY[44]
- Alphonsine MEY
- Arsène NOTH
- Lucie SCHOETTEL
- Raymond ZIMMERLE
- Marcel GANGLOFF[45]
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Les armes d'Oberschaeffolsheim se blasonnent ainsi : |
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Le blason actuel reprend les armoiries des barons d'Elsenheim, anciens seigneurs d'Oberschaeffolsheim.
Le premier blason d'Oberschaeffolsheim était un écu comprenant trois barres jaunes et bleues alternées horizontalement. Sur le heaume au sommet de l'écu se situait une femme vêtue de pourpre et portant les cheveux tressés ; elle levait les bras colorés en jaune et bleu mais dépourvus de mains. Le cimier était également jaune et bleu.
Le second blason représentait sur fond bleu la silhouette de saint Ulrich, patron de la paroisse. Deux croix grecques figuraient sur la gauche du blason.
Schafelse en alsacien ;
Oberschäffolsheim en allemand.
Le nom de la commune a évolué au cours des siècles : Scaftolsfeshaim en 788[47], Scephelingshaim en 961[48], Scaphtolsheim en 1148, Scaptolsheim en 1178, Scefelsheim en 1210, Schaftolczheim en 1357, Scheffolsheim en 1402. La commune d'Oberschaeffolsheim conservera longtemps le nom de Schaffoltzheim avant de prendre son nom actuel.
L'évolution du nom permet d'écarter un rapprochement simpliste entre la racine Schaeff et le mot Schaf (mouton). En effet, les racines Scap, Scaph, Scof et Scef[49] présentes dans le nom du lieu au Moyen Âge proviennent probablement du latin Scaphium qui signifie coupe, cuvette. Cette origine se confirme par l'analyse topographique comparant l'altitude d'Oberschaeffolsheim (150 m) aux sites environnants (Achenheim 155 m, Breuschwickersheim 160 m, Hangenbieten 175 m, Ittenheim 180 m, Ernolsheim-sur-Bruche 180 m, Kolbsheim 190 m).
Comme pour de nombreux lieux-dits, le suffixe Holtzheim évoque la présence de bois, de taillis.
Oberschaeffolsheim signifierait donc cuvette boisée.
Cette interprétation s'applique également aux autres cuvettes boisées que formaient Mittelschaeffolsheim et Niederschaeffolsheim. Concernant le préfixe Ober on observe que par rapport au Rhin, Oberschaffolsheim est en amont de Niederschaeffolsheim et que Mittelschaeffolsheim se situe entre les deux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1947
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1947 | 1953 | Eugène Graff | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1953 | Charles Wolff | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Antoine Kuntz | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ernest Fuchs | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Oscar Lotz | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Guy Burckel | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Alain Garcia | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Eddie Erb | UMP-LR | Contremaître | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours | Jean-Paul Prève [50] | Responsable de bureau d'études, ancien adjoint | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 2 279 habitants[Note 3], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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727 | 757 | 753 | 964 | 1 003 | 1 005 | 961 | 942 | 1 016 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
981 | 985 | 1 009 | 1 018 | 998 | 999 | 1 017 | 1 009 | 980 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
999 | 1 057 | 1 124 | 1 075 | 1 145 | 1 183 | 1 202 | 1 196 | 1 139 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 129 | 1 125 | 1 047 | 1 700 | 2 037 | 2 088 | 2 052 | 2 137 | 2 123 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 288 | 2 279 | - | - | - | - | - | - | - |
population provisoire pour 2004 : 2 052 [55].
La commune héberge le siège de l'entreprise Lingenheld Environnement, qui gère un méthaniseur produisant du biométhane à partir de déchets des industries, des collectivités et des agriculteurs des environs[56].
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