Nérignac est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Nérignac | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe |
Maire Mandat |
Marc Dailler 2020-2026 |
Code postal | 86150 |
Code commune | 86176 |
Démographie | |
Population municipale |
123 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 17′ 45″ nord, 0° 43′ 41″ est |
Altitude | Min. 108 m Max. 198 m |
Superficie | 4,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lussac-les-Châteaux |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants et habitantes de la commune de Nérignac sont appelés les Nérignacois et les Nérignacoises.
Les villes voisines sont Moussac, Persac, Queaux, L'Isle-Jourdain, Adriers. La grande ville la plus proche de Nérignac est Poitiers et se trouve à 43,66 km au nord-ouest à vol d'oiseau.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 776,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
La gare la plus proche de Nérignac se trouve à Lussac-les-Châteaux (12,26 km), Montmorillon (17,62 km), Lathus-Saint-Rémy (18,83 km).
Nérignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (37,7 %), terres arables (10,5 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (4,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Nérignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Blourde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1999 et 2010[22],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 72,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 9],[26],[27].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Nérignac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Narinius ou Nerinius avec le suffixe latin de propriété "-acum" devenu "-ac" et signifiant "domaine de Narinius"[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2014 | Jean Broquet | ||
mars 2014 | En cours | Marc Dailler | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du Tribunal Judiciaire de Poitiers et de la Cour d'Appel de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 123 habitants[Note 10], en diminution de 2,38 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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210 | 194 | 190 | 207 | 207 | 239 | 222 | 208 | 269 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
266 | 248 | 264 | 270 | 265 | 327 | 291 | 282 | 276 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
263 | 263 | 285 | 251 | 282 | 240 | 245 | 239 | 225 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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202 | 189 | 199 | 168 | 159 | 139 | 141 | 141 | 126 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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123 | 123 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 32 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que cinq exploitations agricoles en 2010 contre sept en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 469 hectares en 2000 à 491 hectaresen 2010[35]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares.
20 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et orges), 44 % pour le fourrage et 29 % reste en herbes. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[35].
Trois exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un élevage de bovins (204 têtes en 2010 contre 161 têtes en 2000). Cinq exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage d'ovins en expansion (2 549 têtes en 2010 contre 2 360 têtes en 2000)[35]. C'est un des troupeaux importants du département de la Vienne qui,en 2011, comptait 214 300 têtes[36]. L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie[35].