Nully est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Nully | |
L'église du village. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Saint-Dizier |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne |
Maire Mandat |
Claude Chatelot 2020-2026 |
Code postal | 52110 |
Code commune | 52359 |
Démographie | |
Gentilé | Urans |
Population municipale |
150 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 56″ nord, 4° 48′ 26″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 257 m |
Superficie | 17,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Joinville |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Trémilly | Sommevoire | |
![]() |
Blumeray | |
Thil Aube |
Beurville |
Nully a une superficie d'environ 1 760 hectares dont 80 de forêts du Der. Au XIXe siècle, il y avait 570 habitants, en 2005 la population se limite à 200 habitants. Le village est situé à 43 km de Chaumont et 31 km de Joinville.
Près du village coulent le ruisseau Martin champ et le Ceffondet.
Nully est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), forêts (21,7 %), prairies (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le village porte le nom de Nuilly en 1124, Nuilleyum puis Nully.
Des trouvailles de silex à Nully prouvent la présence d'hommes préhistoriques dans le village.
Au Moyen Âge, le village était le siège de la maison de Nully, une importante famille champenoise.
Vers l'an mil, le manque de nourriture, les invasions et l'impôt mirent Nully en grande difficulté. Engelbert de Brienne, et son beau-frère Étienne de Vaux (sur Saint-Urbain près de Joinville) s'emparèrent de l'argent des monastères.
À cette époque, il y avait des moulins, une tuilerie, une carrière et de nombreux artisans dont des potiers de renom, qui aujourd'hui donnent leurs noms aux rues.
Le château a été créé par François de Montmorency sur le site d'un ancien château du XIIe siècle. Il était fortifié au Moyen Âge et comportait une fosse remplie d'eau. Pendant la Révolution française, il fut réaménagé par la famille Mandat-Grancey qui habite encore en ces lieux.
L'église du village a été fondée au XVe siècle. Son originalité est qu'elle n'est pas en forme de croix. Elle a été agrandie au XVIIe siècle. Une voûte et une sculpture octogonale et son pendentif de plus de deux mètres ornent le monument chrétien. Le portail, peu décoré, fait apparaître un style Louis XIV. Les vitraux de 1538 représentent la légende de saint Nicolas et de saint Éloi, comme dans les villages aux alentours. L'orgue de la paroisse a été construit par Cavaillé-Coll. Plusieurs membres des familles d'Orgemont, François de Montmorency, Manille de Mandat reposent aujourd'hui dans un caveau face à la porte de la sacristie. Depuis 1942, l'abbé Isoir entretient l'église.
La fusion des communes de Nully et de Trémilly a eu lieu en 1972 sous le nom de Nully-Trémilly. Cependant les deux communes se sont dissociées en 2005, et sont donc, de nos jours, indépendantes l'une de l'autre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | En cours | Claude Chatelot |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 150 habitants[Note 2], en diminution de 11,24 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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478 | 527 | 517 | 541 | 528 | 544 | 541 | 545 | 578 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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572 | 581 | 565 | 536 | 523 | 533 | 538 | 514 | 474 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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447 | 436 | 386 | 335 | 344 | 327 | 318 | 321 | 291 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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297 | 286 | 370 | 375 | 300 | 303 | 185 | 180 | 177 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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161 | 150 | - | - | - | - | - | - | - |
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Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité.