Notre-Dame-de-Bellecombe est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Notre-Dame-de-Bellecombe | |
![]() Vue de la commune depuis les pistes de ski. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Albertville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère |
Maire Mandat |
Philippe Mollier 2020-2026 |
Code postal | 73590 |
Code commune | 73186 |
Démographie | |
Gentilé | Bellecombains/Bellecombaines ou Bellecombais/Bellecombaises |
Population municipale |
477 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 48′ 37″ nord, 6° 31′ 11″ est |
Altitude | Min. 839 m Max. 2 069 m |
Superficie | 21,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ugine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.notredamedebellecombe.fr |
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Notre-Dame-de-Bellecombe est un petit village de montagne situé entre 1 100 et 2 070 m d'altitude dans les Alpes du Nord, et plus précisément dans le val d'Arly, au-dessus des gorges de l'Arly. À 25 km d'Albertville et 10 km de Megève, la population de cette station familiale de sports d'hiver décuple pendant les vacances de février. L'été voit également défiler ses cortèges de touristes, principalement des randonneurs aimant se promener dans les alpages.
Contrairement à beaucoup de stations plus grandes, l'architecture de ce petit village est encore préservée ; on y trouve des fermes traditionnelles et des chalets boisés.
Depuis le mois de , la station de Notre-Dame-de-Bellecombe est membre de l'Espace Diamant, regroupement de 5 stations et comptant 84 remontées mécaniques.
Notre-Dame-de-Bellecombe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26 %), prairies (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Jusqu’en 1471, le village s’appelait Sainte-Marie-des-Déserts. La présence de moines dédiée au défrichement avait sollicitée une telle appellation.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bèlakonba, selon la graphie de Conflans[7].
Le premier hôtel de la station, le Mont Charvin, date de 1902, mais à cette époque le ski n'existait pas encore et les « étrangers » qui connaissaient Notre-Dame-de-Bellecombe ne venaient que l'été.
C'est en 1920-1921 que la baronne de Rothschild commence à séjourner à Megève où les premiers skieurs font leur apparition.
Dès 1922, plusieurs personnes commencent à s'investir dans le tourisme à Notre-Dame-de-Bellecombe.
En 1924, on construit le premier téléphérique à Chamonix : L'Aiguille du Midi.
Le premier téléski est construit à Megève en 1935[8].
Comme partout, c'est une poignée de pionniers qui contribue à lancer les vacances d'hiver. François Joguet fabrique lui-même les premiers skis et les bâtons de ski.
L'économie de la commune, qui était essentiellement agricole, se modifie déjà en économie touristique.
En 1937 est construite la première remontée mécanique de la station, « Le Télétraineau », tout à fait d'avant-garde. Plusieurs moniteurs qui ont passé un examen à Chamonix commencent à enseigner le ski (Marcel Rossat-Mignod, Marcel Gardet, Yvon Mollier, Armand Favray).
Puis vient la guerre, le village, déjà petite station, s'endort.
En 1948, le Télétraineau est supprimé, et le premier téléski est installé à Notre-Dame-de-Bellecombe sur les pentes du Reguet. La station a alors une capacité de 600 lits. L'École de ski et le syndicat d'initiative sont installés sur la place du village dans une petite grange aménagée. Il y a alors 7 moniteurs.
En 1959, le Club des Sports de Notre-Dame-de-Bellecombe voit le jour, et formera par la suite de vrais compétiteurs.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Dominique Mollier-Pierret | ||
mars 2008 | 2014 | Jean-Paul Rossat-Mignod | ||
2014 | 2026 | Philippe Mollier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Ses habitants sont appelés les Bellecombains[9] ou les Bellecombais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 477 habitants[Note 2], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
607 | 644 | 647 | 670 | 716 | 720 | 543 | 529 | 588 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
551 | 558 | 603 | 605 | 602 | 592 | 589 | 619 | 596 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 466 | 437 | 474 | 446 | 419 | 395 | 371 | 410 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
424 | 459 | 510 | 498 | 501 | 485 | 476 | 477 | - |
La promotion de la commune et de la station est réalisée par l'Office de Tourisme Intercommunal du Val d'Arly (dont la promotion sur Internent se fait sous la marque « Val d'Arly Mont Blanc »), créé en 2011, une structure de la communauté de communes du Val d'Arly. L'organisme touristique gère ainsi les trois autres stations de Flumet - Saint-Nicolas-la-Chapelle, Crest-Voland Cohennoz et La Giettaz-en-Aravis.
La station a obtenu plusieurs labels « Station village » ; « Grand domaine » et « Nouvelles glisses »[14].
En 2014, la capacité d'accueil de la commune et de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 7 555 lits touristiques répartis dans 1 455 établissements[Note 3]. Les hébergements se répartissent comme suit : 360 meublés ; 3 hôtels ; 3 centres ou villages de vacances ou maisons familiales et une chambre d'hôtes[15].
En 2016, la table de La Ferme de Victorine se trouve dans le palmarès du guide Michelin en obtenant un Bib gourmand[16].
En 2014, la commune de Notre-Dame-de-Bellecombe bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[17].
Treize skieurs ont porté les couleurs de l'Équipe de France, notamment en ski alpin :
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