Noalhat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Les Bruyères, Champfort, la Croix des Ferrats, Drevoux, la Gare, les Maraudons, Mataboul, la Meille, Péricou, le Rouger.
Ses communes limitrophes sont[1] :
La commune est traversée par la Dore[1].
La commune est desservie par la route départementale 44 reliant Puy-Guillaume à Dorat ; la D 44b dessert le bourg[1]. Il a existé une gare[2] sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac fermée à tout trafic et déclassée.
Noalhat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (21,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Noalhat est un petit village rural sur lequel, en 1316, est attesté l'existence d'un prieuré. Géraud du Bois était prieur de Noalhat, fondé de pouvoirs de l'abbaye des bénédictins d'Issoire. En 1693, les révérends pères bénédictins d'Issoire possèdent le droit de justice dans le bourg. En 1723, le prieuré se compose de l'église, du cimetière, d'une grange et du presbytère dont une pièce sert d'auditoire pour la basse justice. Une ferme à colombier est datée de 1730. Sur la carte de Cassini de 1777, le village est signalé avec le signe paroisse sous le toponyme Noailhat.
En 1797, le prieuré est vendu comme bien national et séparé en deux lots distincts : le premier lot comprend le presbytère et des terres, le second lot comprend la grange-étable et un jardin potager longeant le cimetière. Au début du XIXe siècle, le cimetière est transformé en place et une partie de la grange-étable est transformée en logement. A l'emplacement du jardin potager sont construites des écuries. À cette époque l'église est en ruine. Elle sera restaurée de 1852 à 1862 et un clocher sera construit en 1859.
Vers 1880 est construite la voie ferrée et en 1882, une mairie-école.
La commune de Noalhat est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. De 2010 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes entre Allier et Bois Noirs[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Châteldon[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Le conseil municipal de Noalhat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[13] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 55,37 %[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Maurice Maubert | |||
mars 2014 (réélu en 2020) |
En cours (au 27 août 2020) |
Éric Cabrolier[16],[17] | Programmateur CFAO[18] |
Aux élections européennes de , les électeurs de la commune ont voté à 39,39 % pour la liste du Front national[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 239 habitants[Note 3], en diminution de 2,85 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 315 | 326 | 351 | 330 | 315 | 351 | 360 | 326 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 306 | 301 | 306 | 285 | 302 | 291 | 289 | 281 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 277 | 273 | 229 | 254 | 237 | 204 | 180 | 166 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
176 | 158 | 144 | 126 | 149 | 160 | 215 | 218 | 232 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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247 | 239 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Notre-Dame fait partie d'un ancien prieuré de bénédictins, composé à l'origine d'un cimetière, un presbytère, une grange-étable et un jardin. L'église est datée de 1690. Elle est restaurée entre 1852 et 1862, et un clocher en arcade est construit en 1859. En 1797, après la Révolution, le prieuré est vendu comme bien national et largement remanié : le cimetière, le jardin et la grange-étable sont respectivement transformés en place, en écurie et en logement. L'église en ruine est restaurée plus tard mais ce n'est que fin XIXe - début XXe qu'elle est de nouveau ouverte au culte.