Noaillan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Noaillan | |
![]() La mairie (septembre 2010). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde |
Maire Mandat |
Bernadette Sore Noël 2020-2026 |
Code postal | 33730 |
Code commune | 33307 |
Démographie | |
Gentilé | Noaillannais |
Population municipale |
1 676 hab. (2019 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 28′ 49″ nord, 0° 21′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 99 m |
Superficie | 31,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.noaillan.fr |
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Située sur le Ciron, la commune se trouve, par la route, à 51 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 15 km au sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 3 km au nord de Villandraut, ancien chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Léogeats au nord, Roaillan au nord-est en quadripoint (point de la surface de la Terre où quatre frontières différentes se rejoignent), Le Nizan à l'est, Uzeste au sud-est, Villandraut au sud et Balizac à l'ouest.
Léogeats |
Roaillan | |
Balizac | ![]() |
Le Nizan |
Villandraut | Uzeste |
La commune de Noaillan est arrosée par le Ciron et ses affluents le Ballion et le ruisseau de la Hure.
Le territoire communal et le bourg sont traversés par la route départementale D8 qui mène à Langon via Fargues vers le nord et à Villandraut vers le sud.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 3, dit de Langon, distant de 13 km vers le nord-est.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 12 km vers l'est-sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 14 km vers le nord-est, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 46 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
Noaillan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), terres arables (8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (5,7 %), zones urbanisées (3,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Noaillan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1999, 2009, 2013 et 2020[25],[23].
Noaillan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[26]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 788 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 772 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
L'origine étymologique est le mot latin « novalia » qui signifie jachère, pour ensuite dériver en Novelhan, Noalhan, Noailhan, puis Noaillan[31].
En gascon, le nom de la commune est Noalhan.
Les habitants sont appelés les Noaillannais[32].
Les informations sur l'histoire de la commune de Noaillan remontent au XIIe siècle avec la première baronnie de la région et ses seigneurs, tous issus de la famille de Noaillan. Cette famille s’éteindra au XIVe siècle en laissant un château féodal en ruine et des vestiges gallo-romains témoignant de son riche passé.
L'histoire de Noaillan est essentiellement bien connue à partir du XIIIe siècle, même si quelques vestiges gallo-romains ou mérovingiens découverts çà et là laissent présager d'une occupation bien plus ancienne.
Durant tout le Moyen Âge, l'histoire du village se lit à travers celle de son château, puisqu'au XIIIe siècle - et peut-être même avant, mais les textes manquent à ce sujet - Noaillan est une seigneurie. Ainsi, en 1225, c'est Amanieu de Noailhan qui est le possesseur du château et de ses terres. D'après les textes, il est chevalier et un proche du roi Henri III, roi d'Angleterre, et duc d'Aquitaine. Noaillan n'échappe donc pas à la domination de l'Angleterre sur la Guyenne.
Les textes permettent aussi de suivre les successions, et bon nombre de seigneurs sont tour à tour propriétaires des lieux aux XIIIe et XIVe siècles. Ils appartiennent cependant tous à la même famille, celle de Noailhan. La seigneurie de Noaillan reste donc, jusqu'à la fin du XIVe siècle, une propriété familiale. Les seigneurs de la famille de Noailhan prêtent tous allégeance à la couronne d'Angleterre puisqu'en 1274 par exemple, Bertrand de Noailhan reconnait dans un acte être le chevalier du roi Édouard Ier d'Angleterre et tenir de lui la seigneurie de Noailhan.
Ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que cette famille perd sa seigneurie. le transfert des possessions va également être l'occasion de changer de camp. En effet, un acte de 1383 mentionne un Gaillard de la Mote, seigneur de Noaillan pour le sire d'Albret. Noaillan redevient donc français pour un court laps de temps. Effectivement, ce revirement de situation ne s'opéra pas sans quelques troubles, le roi d'Angleterre n'appréciant guère de voir ainsi lui échapper des terres durement confisquées par ses aïeuls. Il confisque d'ailleurs celles de la seigneurie pour les confier, au tout début du XVe siècle, à un certain Charles de Beaumont qui, bien entendu, avait prêté allégeance à la couronne d'Angleterre. S'ensuivirent quelques heurts entre les habitants de Noaillan et l'autorité, mais, malgré tout, Charles de Beaumont et ses successeurs gardent les terres anglaises jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans (1453).
Une fois la Guyenne libérée de la domination anglaise, la famille De la Mote reprend possession des terres. Puis, entre 1560 et 1590, la seigneurie est vendue à maintes reprises avant de redevenir la propriété d'un Joseph de la Mote en 1592.
Au XVIIe siècle, la seigneurie change de nouveau de mains par ventes et successions. Le territoire est alors fractionné, et plusieurs propriétaires se partagent la seigneurie. Ce n'est qu'en 1700 que Catherine de Suduiraut la réunit à nouveau. Au XIXe siècle, le château appartenait toujours à la famille Guillot-Suduiraut.
Les textes permettent de connaitre les détails de l'histoire de Noaillan. Mais seuls les vestiges que l'on peut observer encore aujourd'hui laissent imaginer, au travers de cet édifice, les péripéties qu'a pu connaitre la commune, autrefois seigneurie, et le pouvoir que pouvait exercer le seigneur de Noaillan sur son territoire par cet imposant château.
Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[33].
À la Révolution, la paroisse Saint-Vincent de Noaillan forme la commune de Noaillan. Le , la commune de Noaillan a été démembrée de ses sections E, F, G, rattachées à Villandraut[34].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[35],[36].
Commune faisant partie de la communauté de communes du Sud Gironde et du Canton du Sud-Gironde (avant le redécoupage départemental de 2014, Noaillan faisait partie de l'ex-canton de Villandraut) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Villandraut.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1995 | mars 2008 | Jean Peringuey | PS | Conseiller général (1998-2004) |
mars 2008 | 2017 | Laurence Harribey[37] | PS | Retraitée Présidente de la CC du canton de Villandraut (2008-2013), 1re vice-présidente de la CC du Sud Gironde (2014-), suppléante du député Gilles Savary, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine |
octobre 2017 | 2020 | Jean-Pierre Auroux | Sans étiquette | Retraité. Élu à la suite de la démission de Laurence Harribey devenue Sénatrice de la Gironde lors de la démission d'Alain Anziani de sa fonction de Sénateur. |
2020 | en cours | Bernadette Sore Noël | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la communauté de communes du canton de Villandraut ayant été supprimée, la commune de Noaillan s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 1 676 habitants[Note 7], en augmentation de 3,78 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 177 | 2 059 | 1 967 | 2 148 | 2 485 | 2 158 | 2 434 | 2 460 | 2 520 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 528 | 2 509 | 2 308 | 2 056 | 1 966 | 1 844 | 1 735 | 1 747 | 1 584 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 530 | 1 497 | 1 439 | 1 166 | 1 141 | 1 057 | 1 102 | 941 | 921 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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861 | 779 | 772 | 762 | 858 | 1 015 | 1 350 | 1 445 | 1 615 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 682 | 1 676 | - | - | - | - | - | - | - |
D’après l’INSEE, en 1968, Noaillan comptait 779 personnes ; en 1982, on en comptait 762, soit 17 personnes de moins, ce qui fait une diminution de 2,2 % de la population. À partir de 1982 la population a commencé à augmenter. En 1999, il y a 1 015 personnes à Noaillan soit 253 personnes de plus qu’en 1982, c'est-à-dire 33,2 % % de la population en plus.
Les personnes âgées de plus de 60 ans représentent 293 personnes soit 28,9 % de la population de Noaillan.
De 1975 à 1982, il y a eu 102 décès et 24 naissances ; de 1982 à 1990, il y a eu 100 décès, soit 2 % de moins, et 39 naissances soit 62,5 % % de plus.
De 1990 à 1999, il y a eu 95 décès, savoir 5 % en moins que de 1982 à 1990, et 80 naissances soit 105,1 % de plus.
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Blason | Parti: au 1er de gueules à la tresse d'ail d'argent en pal soutenue d'un sabot du même, au 2e de sinople au pin maritime avec son pot de gemme d'or accompagné en pointe d'une tierce ondée du même; le tout sommé d'un chef d'argent chargé d'un château de trois tours d'azur, maçonné, ouvert et ajouré de sable[45]. |
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Détails | Validé par le Conseil Français d'Héraldique le 24 octobre 2020. |