Niozelles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Niozelles | |
Église de Niozelles. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-de-Haute-Provence |
Arrondissement | Forcalquier |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Forcalquier - Montagne de Lure
Pays de Haute-Provence |
Maire Mandat |
Paul Romand 2020-2026 |
Code postal | 04300 |
Code commune | 04138 |
Démographie | |
Gentilé | Niozellens |
Population municipale |
281 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 13″ nord, 5° 50′ 18″ est |
Altitude | Min. 354 m Max. 603 m |
Superficie | 10,47 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Manosque (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Forcalquier |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le nom de ses habitants est Niozellens[1],[2].
Les communes limitrophes de Niozelles sont Pierrerue, Lurs, La Brillanne, Villeneuve, Forcalquier.
Ce village est situé à 5 km de Forcalquier, dans la vallée du Beveron.
Le village est sur un site perché, dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares.
Le territoire se situe dans les Monts de Vaucluse, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[3] :
Niozelles n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Villeneuve[4].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :
La commune est traversée :
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[8].
La commune compte 476 ha de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie[1].
Niozelles est traversée par la départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100).
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Niozelles par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[9] :
Ville | Marseille | Nice | Montpellier | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Distance
Orientation |
80 km
(S) |
118 km
(S-E) |
162 km
(S-O) |
218 km
(N) |
355 km
(O) |
521 km
(O) |
538 km
(N-E) |
611 km
(N) |
684 km
(N-O) |
743 km
(N-0) |
774 km
(N) |
Niozelles est desservie par 1 ligne express régionale LER Provence-Alpes-Côte d'Azur (bus)[10] qui sont les suivantes :
Ligne | Tracé |
---|---|
22 | Avignon ↔ Forcalquier ↔ Niozelles / Manosque ↔ Digne-les-Bains[11] |
Le village est aussi desservi par 1 ligne départementale[12]:
Ligne | Tracé |
---|---|
F2 | Forcalquier ↔ Niozelles ↔ La Brillanne |
Gares SNCF à La Brillanne-Oraison à 5 km et Manosque - Gréoux-les-Bains à 13 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Niozelles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[13], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14]. La commune de Niozelles est également exposée à trois autres risques naturels[14] :
La commune de Niozelles est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[16] :
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[16] ; le Dicrim existe depuis 2010[19].
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, pour inondation, coulées de boue et glissement de terrain en 1994[14].
Niozelles est une commune rurale[Note 1],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,7 %), terres arables (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 (Nuacellas)[27]. Selon Ernest Nègre, ce nom est un composé des termes occitan Nyos (nuages), et cèlas, couvents : le « couvent des nuages »[28] ; selon le couple Fénié, c’est « le nouveau couvent » (exactement, les nouvelles cellules, comme le Cirque de Navacelles)[29].
Dans l’Antiquité, le territoire de Niozelles fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étendait du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontes étaient fédérés aux Voconces et après la conquête romaine ils furent rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils furent détachés des Voconces et formèrent une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[30]. La voie domitienne traverse la commune.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[31].
Quelques années avant l’An Mil, une butte sur laquelle était construite une vaste maison perchée devient une motte castrale. La butte est agrandie par l’apport de 1 600 m3 de terre, et une tour est construite ; une palissade entoure la motte (diamètre de 22 m). Les bâtiments utilitaires compris dans l’enceinte, celle-ci et la tour constituent un petit château, embryon de domaine seigneurial, qui est occupé jusqu’au début des années 1030. Le château perd ensuite sa fonction militaire pour abriter un pressoir à huile[32]. Les fouilles de la motte révèlent l’utilisation importante du bois de chêne pubescent, le plus abondant localement, dans la construction[33], ainsi que du buis et du sorbus crataegus pour des usages spécifiques (comme les chevilles réalisées en buis)[34]. L’intérêt du site réside également dans les restes alimentaires (ossements) qui renseignent sur le régime des élites de l’époque[35].
La colline proche du lieu-dit Vieille-Église a été occupée comme oppidum[36] à une époque indéterminée. Un château fort en pierre y existait au milieu du Moyen Âge[37].
Du XIe au XIIIe siècle, l’église Sainte-Marie près du Vieux-Niozelles appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[38]. Le prieuré Saint-Marcellin relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[36]. La seigneurie appartient à la famille de Sabran (XIVe siècle), puis aux Bouliers (XVIe siècle), et enfin aux Glandevès (XVIIe et XVIIIe siècles)[39]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[36].
Lors du dénombrement de 1471, le village est abandonné[39].
Le fief appartint successivement aux familles de Sabran, d'Agoult (XVe siècle), de Bouliers (fin XVe et XVIe siècles), de Joye (XVe siècle), de Matheaud de Joye (XVIe siècle), de Castellane (XVIe siècle/XVIIe siècle) et de Glandevès (XVIIe siècle/XVIIIe siècle)[40].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[41]. Les tours du château sont détruites à cette époque[42].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Niozelles sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[43].
Comme de nombreuses communes du département, Niozelles se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[44]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[45]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[46].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Niozelles. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[47].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[48]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Paul Romand a été réélu conseiller municipal avec le septième total de 137 voix, soit 85,63 % des suffrages exprimés. La participation a été de 80,40 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[49].
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 2005 | En cours (au 21 octobre 2014) |
Paul Romand[50],[51] | DVG[52],[53] | Commerçant |
Les données manquantes sont à compléter. |
Niozelles est une des dix communes du canton de Forcalquier, qui totalise 12 746 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Niozelles fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793[54]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[55].
Déchèterie la plus proche à Pierrerue à 2,3 km.
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 10,00 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 15,00 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 40,00 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 21,00 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[57]).
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[58] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 789 €[59].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].
En 2019, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en augmentation de 1,81 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
203 | 226 | 252 | 242 | 285 | 334 | 356 | 403 | 368 |
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 381 | 406 | 396 | 354 | 354 | 316 | 320 | 300 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 296 | 266 | 254 | 201 | 208 | 202 | 190 | 155 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
158 | 138 | 125 | 106 | 111 | 170 | 199 | 229 | 233 |
2012 | 2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
272 | 271 | 281 | - | - | - | - | - | - |
L'histoire démographique ancienne de Niozelles est marquée par la grande saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit la communauté. S'ensuivit une lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830. La population de Niozelles marque ensuite une période d'« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution assez rapide : en 1921, Niozelles a perdu 50 % de sa population, par rapport au maximum démographique du XIXe siècle (406 habitants en 1861), après à peine un demi-siècle de baisse[63]. Celle-ci continue jusqu'aux années 1970, le mouvement s'inversant ensuite. Aujourd'hui, la population de Niozelles est repassée au-dessus des 50 % de son niveau de 1861.
Le village de Niozelles a une superficie de 1 047 ha et une population de 239 habitants, ce qui la classe[64] :
Zone de comparaison | Superficie | Population | Densité |
---|---|---|---|
![]() |
25 094e | 18 927e | 24 743e |
![]() |
701e | 801e | 539e |
![]() |
101e | 181e | 45e |
Arrondissement de Forcalquier | 47e | 74e | 30e |
Canton de Forcalquier | 10e | 8e | 8e |
La commune est dotée d’une école maternelle, mais pas d'une école primaire publique[65],[66]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[67]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[68], soit le lycée polyvalent Les Iscles[69], soit le lycée Félix-Esclangon[70].
Professionnels et établissements de santé[71] :
En 2009, la population active s’élevait à 108 personnes, dont 10 chômeurs[75] (17 fin 2011[76]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)[77] et travaillent majoritairement hors de la commune (71 %)[77].
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 519 €, ce qui plaçait Niozelles au 14 835e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[78].
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[79].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010[80]. Il avait chuté de 18 en 1988[81] à quatre en 2000[80]. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (trois d’entre eux), un autre pratiquant l’horticulture[80]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait chuté, de 364 à 238 ha (la surface moyenne des exploitations doublant dans le même temps)[81]. La SAU a crû de nouveau lors de la dernière décennie, à 311 ha, mais sans revenir à celui de 1988[80].
Les agriculteurs de la commune de Niozelles ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont petit épeautre, miel de Provence et agneau de Sisteron)[82].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds[83]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[82].
Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[47].
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, n’employant aucun salarié[79].
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 23 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes[79].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[84], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[85]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[92] : au nombre de 64, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 36 possèdent plus d’un logement[87],[93].
Le Café de Niozelles, qui porte le label Bistrot de pays[94], adhère a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[95]. Le , lors du vingtième anniversaire de l’association Bistrot de pays, il a accueilli le Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée d’élus de la région : le sénateur Claude Domeizel, le député Christophe Castaner et le vice-président de la région Jean-Yves Roux[96],[97].
Le château, au milieu du village, est une résidence seigneuriale massive, de plan rectangulaire. Une des deux tours d’angle de la façade a disparu. Les ouvertures sont toutes cintrées. La clef de voûte du portail, qui donne sur la cour en arrière du château, porte la date de 1768, ce qui correspond au style du château[98].
Il subsiste, à proximité de la Vieille Église (ferme), la base d’une tour du XIIIe siècle, sur un éperon rocheux. Il est possible que le vieux Niozelles se soit construit contre la tour[99].
L’église paroissiale, placée sous l’invocation de l’Invention de saint Étienne martyr et le patronage de saint Alban et saint Candide, est datée de 1681 pour la nef à deux travées voûtées d’arêtes et la façade. Le chœur et le bas-côté droit, voûtés sous croisées d’ogives, remontent à un état antérieur, probablement au XVIe siècle[100]. Le clocher est logé dans une tour construite contre le chœur[101].
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