Neuville-sous-Montreuil est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Neuville-sous-Montreuil | |
![]() La chartreuse Notre-Dame-des-Prés. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois |
Maire Mandat |
Jérôme Jeumer 2020-2026 |
Code postal | 62170 |
Code commune | 62610 |
Démographie | |
Gentilé | Neuvillois |
Population municipale |
649 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 28′ 32″ nord, 1° 46′ 36″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 100 m |
Superficie | 8,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Montreuil (banlieue) |
Aire d'attraction | Étaples - Le Touquet-Paris-Plage (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Berck |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Attin | Estréelles, Estrée |
Aix-en-Issart |
La Madelaine-sous-Montreuil | ![]() |
Marant |
Montreuil | Marles-sur-Canche |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[1].
La commune est également traversée par la Course, un cours d'eau d'une longueur de 24,72 km, affluent droit du fleuve côtier la Canche. La Course prend sa source dans la commune de Doudeauville et se jette dans La Canche au niveau de la commune d'Attin. Elle traverse les communes d'Attin, Beussent, Bezinghem, Doudeauville, Enquin-sur-Baillons, Estrée, Estréelles, Inxent, Montcavrel, Neuville-sous-Montreuil, Parenty et Recques-sur-Course[2].
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[3]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [4].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
Et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :
Neuville-sous-Montreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[12] et 6 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), prairies (16,1 %), zones humides intérieures (12,2 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nova villa (1042), Noville (1204), Noeville (1239), Novavilla prope Monsterolum (1245), Nueville (1260), Neuville-en-le-Cauchie (1278), Noeville-en-le-Kaulchie (XIIIe siècle), Nuevile (1308), Noefville (1366), Nefville empress Monstreuel (XIVe siècle), Neuville-lez-Monstroeul (1436), Noeufville-lez-Monstroeul (1477), Noeufville (1583), Neuville-sur-Montreuil (1789)[19], Neuville (1793), Neuville et Neuville-sous-Montreuil depuis 1801[20].
Le nom vient du bas-latin nova « neuve, nouvelle » et villa « domaine, ferme » : le « nouveau domaine ».
Neuville est appelée Novam Villam, dans un diplôme de Louis le Débonnaire en 830. Dans un document du roi Henri Ier est désignée sous le nom de Transitum Novæ Villæ[21].
Neuville-sous-Montreuil était appelée Neuville en la Cauchie dans une charte du comte de Boulogne datée de 1278[22].
La voie romaine Amiens-Boulogne ou via Agrippa de l'Océan passait par le Vert-Bois, lieu situé sur la commune de Neuville[22].
Lors de la Première Guerre mondiale, environ 5 000 civils belges fuyant leur pays à cause des combats, se réfugient à la chartreuse de Neuville où ils y séjournent de à . À cette époque, le typhus et la grippe espagnole sévissent, la chartreuse devient un hôpital civil belge avec près de 700 lits, et 599 personnes (587 civils et 12 soldats) y meurent. Elles sont inhumées dans une pâture privée. Même si, au début, les tombes étaient matérialisées et l'entrée du lieu marquée d'une croix, les traces de la nécropole disparaissent et ce lieu de mémoire tombe dans l'oubli dans les années 1950 et 1960. Ce n'est que début 2013, que l'histoire se réveille, et, en 2014, Annick Lefranc, ancienne guide à la chartreuse ; Daniel Bourdelle, maire de Neuville et Roger Benauwt, guide originaire de Roesbrugge en Belgique, déposent des fleurs devant la nécropole à l’abandon et commencent leurs recherches. En 2015, un panneau, indiquant la direction de la nécropole, est posé à l’entrée de la rue de Vide-Champ. En 2019, une plaque commémorative est posée reprenant les 599 noms et le , se déroule l'inauguration du lieu, transformé en jardin du souvenir, et une nouvelle plaque est posée en présence de Francois de Kerchove d’Exærde, ambassadeur de Belgique en France[23],[24],[25].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.
La commune a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes du Montreuillois et, depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé à Montreuil.
La commune faisait partie du canton de Neuville(1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements, puis du canton de Montreuil (1801)[20].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est maintenant rattachée au canton de Berck qui passe de 10 à 31 communes[26].
Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Étienne Bernard | ||
mars 2008 | 2020 | Daniel Bourdelle | Retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[27],[28],[29] | |
3 juillet 2020 | En cours (au 31 mars 2022) |
Jérôme Jeumer | Ouvrier qualifié de type industriel[30],[31] |
Les habitants de la commune sont appelés les Neuvillois[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 649 habitants[Note 6], en diminution de 1,37 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 849 | 874 | 867 | 979 | 991 | 990 | 974 | 975 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
888 | 878 | 898 | 867 | 924 | 879 | 833 | 835 | 842 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
824 | 753 | 729 | 772 | 877 | 862 | 823 | 761 | 941 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 106 | 1 096 | 1 290 | 1 123 | 984 | 739 | 681 | 664 | 658 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 649 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 338 femmes, soit un taux de 52,32 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 0,9 |
6,5 | 75-89 ans | 8,6 |
13,3 | 60-74 ans | 15,4 |
23,7 | 45-59 ans | 23,4 |
15,9 | 30-44 ans | 16,3 |
21,1 | 15-29 ans | 18,0 |
18,5 | 0-14 ans | 17,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Blason | De sinople à la chartreuse du lieu d'or ; au chef d'or chargé de trois fleurs de lys de sinople. |
---|---|---|
Détails | Armes montrant la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés. Adopté par la municipalité. |
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Alias | ![]() Armes des comtes de Boulogne, fondateurs de la chartreuse en 1323 sous Robert VII d'Auvergne, et utilisées au cours du XXe siècle puis abandonnées au profit du nouveau blason dans les années 1990. |
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