Neuville-Saint-Rémy est une commune française, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Neuville et Saint-Rémy.
Neuville-Saint-Rémy | |
La Mairie de Neuville-Saint-Rémy | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai |
Maire Mandat |
Christian Dumont 2020-2026 |
Code postal | 59554 |
Code commune | 59428 |
Démographie | |
Gentilé | Neuvillois |
Population municipale |
3 782 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 596 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 11′ 18″ nord, 3° 13′ 23″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 67 m |
Superficie | 2,37 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Cambrai (banlieue) |
Aire d'attraction | Cambrai (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cambrai |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | /www.neuvillesaintremy.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Neuvillois[1].
La commune fait face à Cambrai, sur la rive gauche de l'Escaut. Des industries s'y sont installées au XIXe siècle, dont la chocolaterie des « maîtres chocolatiers réunis » devenue les chocolats « De Neuville ». La population a rapidement augmenté dans les années 1960, faisant aujourd'hui de Neuville-Saint-Rémy la deuxième commune de l'agglomération de Cambrai malgré une démographie en baisse dans la dernière décennie.
Neuville-Saint-Rémy fait partie de l'agglomération de Cambrai et de sa communauté d'agglomération. Les centres des deux communes sont distants de 1,6 km à vol d'oiseau. Douai est à 22,8 km au nord-ouest et Lille, la capitale régionale, à 50,7 km[2].
Neuville-Saint-Rémy est située sur une nappe de craie du Crétacé qui forme la limite septentrionale du Bassin parisien, entre, à l'est, les collines de la Thiérache et de l'Avesnois, contreforts des Ardennes, et au nord-ouest, les collines de l'Artois. La commune est construite sur la rive gauche de l'Escaut et elle est bordée dans toute sa partie orientale par les zones alluviales de la vallée. L'Escaut canalisé forme la limite, à l'est, avec la commune de Cambrai[3].
Tilloy-lez-Cambrai Raillencourt-Sainte-Olle |
Tilloy-lez-Cambrai | Cambrai |
Raillencourt-Sainte-Olle | ![]() |
Cambrai |
Raillencourt-Sainte-Olle | Cambrai | Cambrai |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[10] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 42 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].
Neuville-Saint-Rémy est traversée par la route départementale D643, vers Douai d'une part (ancienne route nationale 43) et vers le nord de l'Aisne d'autre part (ancienne route nationale 39). Les autres routes qui parcourent la commune sont la D61 vers Hordain et la D402 vers Féchain et la jonction avec la D148
Neuville-Saint-Rémy est desservie par la Ligne 7 et la Ligne 6 du Réseau de Transports Urbains du Cambrésis (TUC)
Bien que la ligne ferroviaire Cambrai - Douai traverse le territoire communal, Neuville-Saint-Rémy n'a ni gare ni halte ferroviaire. La gare SNCF la plus proche est celle de Cambrai
Neuville-Saint-Rémy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cambrai, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 46 772 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,2 %), terres arables (37,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
En 2008, Neuville-Saint-Rémy comptait 1 517 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 93 logements vacants, soit 5,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 87,5 % de l'ensemble des logements, pourcentage en légère hausse par rapport au recensement de 1999 (87,1 %) mais nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).
La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 24,9 %. Pour les constructions plus récentes, 36,3 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 38,7 % d'après 1975[27]
La localité est connue au Moyen Âge sous le nom de Sanctus Remigius (en 1104, 1137, 1349), et de Sanctus Remigius de Nova Villa dans divers documents, en l'honneur de l'évêque de Reims Remi[Note 8]. Le nom Neuville, commun à plus de 80 communes principalement françaises, dérive du latin nova villa, ou « nouveau domaine ».
Les deux localités voisines de Neuville et de Saint-Rémi ayant été réunies en commune, celle-ci prit le nom de Neuville-Saint-Rémy, inverse de l'appellation utilisée précédemment de Saint-Rémy de la Neuville[28].
Pendant la période gallo-romaine, le territoire était peuplé par les Nerviens, dont les chefs-lieux furent Bavay puis Cambrai.
Au Moyen Âge le village dépendait de l'abbaye bénédictine d'Anchin[29].
À la suite du traité de Verdun de 843 qui partageait l'empire de Charlemagne, l'Escaut devint pour huit siècles la frontière du royaume de France et de l'Empire. La position frontalière du village l'exposa à plusieurs reprises aux destructions et aux pillages : il fut incendié par les Français le , par les Espagnols en 1595[29].
En 1794 le zèle anti-religieux de la Convention montagnarde, pourchassant partout les signes du « fanatisme », renomma la commune « Neuville-la-Chaussée ». Au XIXe siècle l'Escaut fut canalisé et relié au canal de Saint-Quentin, ce qui transforma le village rural en une petite ville industrielle et résidentielle[29].
La Première Guerre mondiale laissa la commune en grande partie détruite[29].
C'est au cours du XXe siècle, plus particulièrement dans les années 1960, que la commune a connu sa croissance la plus spectaculaire par la construction de lotissements pavillonnaires, avec un gain de population de 45 % entre les recensements de 1962 et 1968. Neuville-Saint-Rémy est aujourd'hui la deuxième commune de l'agglomération de Cambrai par sa population, mais a perdu presque 200 habitants entre 1999 et 2009.
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[30], les quatre candidats arrivés en tête à Neuville-Saint-Rémy sont François Hollande (PS, 29,46 %), Marine Le Pen (FN, 29,39 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 21,65 %), et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 10,48 %), avec un taux de participation de 77,80 %. Au second tour François Hollande est arrivé en tête avec 55,98 % des voix, pour un taux de participation de 76,47 %.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[31], 50,04 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 25,60 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 24,36 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 47,27 %.
Aux élections européennes de 2009[32], les deux meilleurs scores à Neuville-Saint-Rémy étaient ceux de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 245 suffrages soit 25,71 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), et de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 207 suffrages soit 21,72 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), pour un taux de participation de 34,74 %.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[33], 49,27 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 50,73 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 82,93 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007[34], 56,46 % des électeurs de Neuville-Saint-Rémy ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 43,54 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 59,23 % à Neuville-Saint-Rémy et de 60,08 % dans la circonscription.
Neuville-Saint-Rémy fait partie de la communauté d'agglomération de Cambrai. La commune ayant entre 3 500 à 5 000 habitants le nombre de conseillers municipaux est de 27. Le maire est Christian Dumont.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1812 | Joseph Defontaine | ||
1812 | 1831 | Augustin Leleu | ||
1831 | 1834 | Joachin Joseph Defontaine | ||
1834 | 1852 | Charles Pluvinage | ||
1852 | 1888 | Alfred Le Doux | ||
1888 | 1896 | Jean-Baptiste Pluvinage | ||
1896 | 1919 | Auguste Corneille | ||
1919 | 1925 | François Luce | ||
1925 | 1929 | Henri Boudailliez | ||
1929 | 1945 | Henri Bocquet | ||
1945 | 1969 | Edouard Lhotellier | ||
1969 | mars 1971 | Marcel Crinon | ||
1994 | Georges Morchain | Agriculteur | ||
1994 | novembre 2010 (décès) |
Jean-Jacques Ségard | UMP | Attaché commercial Conseiller général du canton de Cambrai-Ouest (2002 → 2010) |
novembre 2010 | En cours | Jean-Pierre Couvent | DVD | Expert-comptable retraité 1er vice-président de la CA de Cambrai |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune de Neuville-Saint-Rémy est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.
La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Neuville-Saint-Rémy[35].
Au , Neuville-Saint-Rémy n'est jumelée avec aucune autre commune[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 3 782 habitants[Note 9], en diminution de 1,54 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 458 | 516 | 656 | 710 | 709 | 834 | 931 | 884 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
927 | 1 007 | 1 124 | 1 087 | 1 125 | 1 280 | 1 475 | 1 538 | 1 538 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 588 | 1 658 | 1 730 | 1 663 | 1 973 | 1 864 | 1 920 | 2 048 | 1 971 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 846 | 4 127 | 3 847 | 4 107 | 3 957 | 3 962 | 3 708 | 3 711 | 3 748 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 871 | 3 782 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 2 013 femmes, soit un taux de 53,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 3,4 |
6,3 | 75-89 ans | 11,8 |
18,5 | 60-74 ans | 18,8 |
18,3 | 45-59 ans | 18,0 |
18,4 | 30-44 ans | 16,8 |
17,1 | 15-29 ans | 14,2 |
20,6 | 0-14 ans | 17,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
La commune gère l'école maternelle « Le Petit Prince » et l'école primaire Jean-Lebas. En 2012 ces écoles scolarisent environ 340 élèves dans 13 classes[43].
Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont à Cambrai.
La fête communale, accompagnée d'une brocante, a lieu le 1er dimanche d'octobre[29].
La commune compte quelques cabinets médicaux généralistes ou spécialisés, ainsi que deux pharmacies[44]. La résidence « Les Edelweiss » est un établissement de type EHPAD. Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Cambrai.
Le « FC Neuville-Saint-Rémy »[45], l'« Avenir Cycliste neuvillois », le « running-club neuvillois » et le club de tennis sont quelques-unes des associations sportives de la commune[46].
Les Neuvillois disposent d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Rémy qui fait partie de la paroisse Saint-Vaast-Saint-Géry de Cambrai dans le diocèse de Cambrai[47].
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 779 €, ce qui plaçait Neuville-Saint-Rémy au 23 983e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[48].
Neuville-Saint-Rémy se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est celle de Cambrai.
En 2008, la population de Neuville-Saint-Rémy se répartissait ainsi : 71,1 % d'actifs, ce qui est proche des 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 10,4 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le pourcentage de chômeurs était de 11,9 % contre 13,1 % en 1999[27].
Au , Neuville-Saint-Rémy comptait 140 établissements[27].
Répartition des établissements par domaines d'activité
Ensemble | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'établissements | 140 | 4 | 13 | 24 | 74 | 25 |
% | 100 % | 2,9 % | 9,3 % | 17,1 % | 52,9 % | 17,9 % |
Sources des données : INSEE[27] |
Les entreprises principales de la commune sont Covetex (emballages et conditionnement à façon), Sobaudes (remplissage et conditionnement à façon des produits cosmétiques) et Duez (construction de réseaux électriques et de télécommunications)[49].
La commune est limitrophe du parc d'activités « Actipôle » de l'agglomération de Cambrai.
La marque de chocolat « De Neuville » tire son nom de celui de la commune, où étaient fabriqués depuis 1883 des chocolats majoritairement belges de la société « Les maîtres chocolatiers réunis », passant en 1986 dans le giron de Rowntree Mackintosh qui rebaptise la marque « De Neuville, les chocolats français » et la spécialise dans la fabrication de chocolat noir pur beurre de cacao de petite taille (10 g contre 16-18 g pour les chocolats belges) et moins sucré. La société De Neuville est rachetée par Nestlé en 1988 et en 1996 par la holding financière SA Herbierse de Participation du groupe Bongrain[Note 10] qui positionne la marque en milieu de gamme et en fait en 2013 le premier réseau franchisé de chocolats français avec 150 boutiques (succursales en nom propre et 85 % de franchises)[51],[52].
![]() |
Les armes de Neuville-Saint-Rémy se blasonnent ainsi : D'azur semé de fleurs de lis d'or, à un cerf passant d'argent brochant le tout |
---|
Ce sont les armoiries de l'abbaye d'Anchin[53].
Sur les autres projets Wikimedia :