Neuilly-le-Vendin est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 345 habitants[Note 1].
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Neuilly-le-Vendin | |
L'église et la mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Mayenne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Mont des Avaloirs |
Maire Mandat |
Daniel Chesneau 2020-2026 |
Code postal | 53250 |
Code commune | 53164 |
Démographie | |
Gentilé | Noculéen |
Population municipale |
345 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 45″ nord, 0° 20′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 127 m Max. 223 m |
Superficie | 14,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Villaines-la-Juhel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | neuillylevendin.free.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Saint-Ouen-le-Brisoult (Orne) | Saint-Ouen-le-Brisoult (Orne), Saint-Patrice-du-Désert (Orne) | La Pallu |
Saint-Ouen-le-Brisoult (Orne) | ![]() |
Saint-Calais-du-Désert, Couptrain |
Madré | Javron-les-Chapelles (comm. ass. des Chapelles), Saint-Aignan-de-Couptrain | Saint-Aignan-de-Couptrain |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bagnoles-de-L_orne », sur la commune de Bagnoles de l'Orne Normandie, mise en service en 1990[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 902,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Neuilly-le-Vendin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,8 %), prairies (37,4 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Nuillé en 1452[24]. L'abbé Angot a relevé dans divers documents : ecclésia de Nuillé (XIVe siècle)[25], parochia de Nullye (1418), Nuilly (1450)[26], ecclésia de Nuilleyo (XVe siècle[25], Nulleyum en Vendain (1509), Nulleyum in Vandano (1565),Nuillie-en-Vandin (1590), Nuillé-et-Vendain (1635[27], Nuilley-en-Vendain (1660)[28] Nuillé, Nuilly-le-Vendin[29], Neuilly-le-Vendin[Note 7],[30], Nuilly (1792), Neuilly (1795). Sur les registres d'état-civil, on trouve successivement Nuillé-Vendain ou Vandain, Nuillé-en-Vendain, Nuillé-le-Vendin, et enfin Neuilly-le-Vendin.
Le toponyme Neuilly est généralement issu du latin novellus, « nouveau », suffixé de -iacum et évoque des défrichements[24] antérieurs au Moyen Âge tardif.
De nombreux sarcophages en calcaire coquillier ont été trouvés dans l’ancien cimetière[Note 8], dans l'ancienne église et jusque sous les fondations. Ils situent la fondation de Nuillé au VIIIe ou IXe siècle. Il est possible que la fondation date de l'arrivée de Constantien de Javron et Fraimbault de Lassay en forêt de Nuz au VIe siècle.
On trouve une première preuve de l'ancienneté de la paroisse dans les actes suivants :
Le roi d’Angleterre prend sous sa protection la paroisse de Neuilly, ce qui n’empêche pas que l'un des paroissiens, au moins, nommé Robin Perruchet, n'ait pendant la guerre grevé et endommagé les ennemisen soy démonstrant loyal envers le roi qui lui accorde des lettres de rémission en 1450.
La seigneurie de Neuilly était annexée à la terre du Bois Hamelin, dont étaient seigneurs les comtes de Montreuil. Elle semble avoir conservé son autonomie et ses anciennes limites jusqu'en 1755. Vers cette époque, Vaugeois, en fut distrait et réuni à la paroisse de Saint-Ouen-le-Brisoult. En compensation, le bois Hamelin, qui dépendait de Saint-Ouen-le-Brisoult, est rattaché à Neuilly.
L'année 1611 est marquée par une sécheresse[Note 9]. Une gelée extraordinaire a lieu le . L'hiver de 1659-1660 est d'une rigueur extraordinaire[Note 10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1797 | Julien Launay | ||
? | 1798 | Jean-Baptiste Maugé | ||
1799 | 1799 | Jacques Garnier | ||
1799 | 1806 | Pierre Legros | ||
1807 | 1815 | Jean-Baptiste Ledonné | ||
1816 | 1830 | Jacques de Beauvais | ||
1831 | 1850 | Jean Beaumont | ||
1851 | 1855 | Jean Derouet | ||
1856 | 1880 | Jean-Baptiste Derouet[32] | réélu en 1871[33] | |
1881 [34] | 1884 | Gustave Derouet[35] | ||
1885 | 1895 | Amand Bellier | réélu en 1888[36] | |
1895 | ? | Jean-Baptiste Breton | ||
1983[37] | mars 2014 | Mme Dominique Rioux | RPR | Chef d'entreprise (directrice des Moulins Rioux), conseillère générale (1986-2001) |
mars 2014[38] | En cours | Daniel Chesneau | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[38] .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2019, la commune comptait 345 habitants[Note 11], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Neuilly-le-Vendin a compté jusqu'à 1 739 habitants en 1851.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 264 | 1 420 | 1 414 | 1 425 | 1 520 | 1 625 | 1 571 | 1 568 | 1 739 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 574 | 1 427 | 1 332 | 1 094 | 1 098 | 1 020 | 974 | 997 | 915 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
893 | 840 | 841 | 749 | 714 | 690 | 661 | 641 | 614 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
542 | 453 | 415 | 398 | 403 | 426 | 385 | 364 | 388 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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350 | 345 | - | - | - | - | - | - | - |
Neuilly-le-Vendin abrite une partie du site Natura 2000 du « bocage de la forêt de la Monnaie à Javron-les-Chapelles »[43].
L'ancienne église est démolie en 1894. Il est très probable que la partie primitive de l'église avec ses petites fenêtres de forme ogivale, remontait au XIIe siècle. Le chœur faisait environ 11 mètres de longueur et portait à côté de l’autel, la date de 1667. Une chapelle dédiée à saint Jean est ajoutée vers 1505. Le cimetière commun[Note 12] était situé autour de l'église. Il était encore visible en 1850. La présence d'une léproserie[Note 13], transformée par la suite en autre cimetière résulte de plusieurs documents[44]. Les inhumations y cessent en 1722, et il est reconverti en jardin pour la cure jusqu'en 1769 où il est vendu.
L'église actuelle, dédiée à la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, date de la fin du XIXe siècle.
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Blason | D’azur, à deux fers de lance adossés, mis en fasce, touchant les bords de l’écu et joints par un bâton, le tout d’argent et accompagné en chef et en pointe d’une rose du même, coupé de l’un à l’autre. |
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Détails | L’azur indique la présence de plusieurs cours d’eau dont la rivière Mayenne, le ruisseau de Vendin et celui du Doitineau. Cette couleur rappelle aussi celles de l’ancienne province du Maine à laquelle se rattache Neuilly-le-Vendin.
La rose est l’une des représentations symboliques de la Vierge qui la sainte patronne du village sous le vocable de la Nativité. La double pointe de lance réunie permet de représenter le peuplement ancien du village ainsi que l’atteste la découverte de sarcophages en calcaire coquillier. Ils sont d’origine gauloise. La multiplication par deux de la pointe de lance et de la rose permet de rappeler que le village actuel est le résultat d’une ancienne fusion entre Neuilly et le Vendin. Cette fusion étant aujourd’hui si indissociable qu’elle justifie le mélange des couleurs dans cette distribution particulière qu’est le coupé de l’un à l’autre. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole de la commune. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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