Neuilly-le-Brignon est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Neuilly.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Indre-et-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Neuilly-le-Brignon | |
![]() L'église Saint-Saturnin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Dominique Cointre 2020-2026 |
Code postal | 37160 |
Code commune | 37168 |
Démographie | |
Gentilé | Neuillyssois |
Population municipale |
289 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 58′ 32″ nord, 0° 47′ 24″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 124 m |
Superficie | 22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Descartes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.neuillylebrignon.fr/ |
modifier ![]() |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 20,98 km, comprend un cours d'eau notable, le Brignon (4,376 km), et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le Brignon, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Flovier et se jette dans la Claise à Abilly, après avoir traversé 7 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Brignon est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Une zone humide a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de La Guerrière »[5],[6].
Neuilly-le-Brignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (3 %), zones urbanisées (1,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le territoire de la commune de Neuilly-le-Brignon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Paulmy, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 189 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 188 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 1997, 2003, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Neuilly-le-Noble[19], adopte le nom de Neuilly-le-Brignon qu'elle conserve.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2014 | Ghislain Maurice | ||
mars 2014 | En cours | M. Dominique Cointre | DVD | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 289 habitants[Note 2], en diminution de 5,25 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
702 | 640 | 713 | 631 | 760 | 771 | 602 | 776 | 746 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
767 | 753 | 765 | 702 | 679 | 689 | 708 | 690 | 657 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
628 | 651 | 652 | 591 | 566 | 554 | 570 | 563 | 555 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
535 | 476 | 381 | 325 | 315 | 307 | 319 | 315 | 311 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 289 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 152 hommes pour 143 femmes, soit un taux de 51,53 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,4 |
15,4 | 75-89 ans | 12,9 |
20,1 | 60-74 ans | 25,0 |
30,2 | 45-59 ans | 23,6 |
8,7 | 30-44 ans | 11,4 |
13,4 | 15-29 ans | 11,4 |
11,4 | 0-14 ans | 14,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
7,6 | 75-89 ans | 10,1 |
16,9 | 60-74 ans | 17,8 |
20,1 | 45-59 ans | 19,3 |
18,1 | 30-44 ans | 17,3 |
18,2 | 15-29 ans | 17,4 |
18,2 | 0-14 ans | 16,1 |
Maire de la commune durant de nombreuses années.
Sur les autres projets Wikimedia :