Nantes-en-Ratier[1] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Nantes (homonymie) et Ratier.
Nantes-en-Ratier | |
![]() Vue de Nantes-en-Ratier | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine |
Maire Mandat |
Joël Pontier 2020-2026 |
Code postal | 38350 |
Code commune | 38273 |
Démographie | |
Gentilé | Nantois |
Population municipale |
464 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 56′ 10″ nord, 5° 49′ 39″ est |
Altitude | Min. 587 m Max. 1 975 m |
Superficie | 12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Petit village de montagne proche de la route Napoléon (RN 85), sur le plateau Matheysin, Nantes-en-Rattier fait partie du canton de La Mure et se situe sur la route du col de Malissol.
La ville la plus proche est La Mure (5 000 habitants) située à 4 km au sud-ouest, le village fait partie du canton de La Mure. Le village est adhérent à la communauté de communes de la Matheysine.
Les reliefs de la bordure orientale du plateau de la Matheysine s'abaissent vers le sud, à partir des contreforts du Tabor (dit « Piquet de Nantes »), jusqu'au niveau de l'entaille d'érosion qu'a ouverte le ruisseau de la Roizonne entre ce dernier et la crête Armet - Coiro. La couverture sédimentaire du flanc ouest du massif du Taillefer affleure en marge orientale du plateau, notamment au nord-est de Nantes-en-Ratier au niveau du flanc ouest de la demi-voûte anticlinale du « Piquet de Nantes »[2].
La commune est longée par la Roizonne, la Bonne et le ruisseau de la Nantette.
Nantes-en-Ratier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), prairies (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones urbanisées (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Nantes-en-Ratier est situé en zone de sismicité no 3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Son territoire se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[9].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Au XVIIIe siècle, la paroisse est répertoriée sous le nom de « Ratiers & Nantes, en Dauphiné, diocèse, parlement, intendance et élection de Grenoble »[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Environ 1830 | Environ 1840 | Jean Louis auguste Perrin | Notaire | |
Mars 2001 | En cours | Joël Pontier | PS | Retraité de l'enseignement Président de la Communauté de Communes (jusqu'en 2020) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le plus gros employeur de la commune est l'entreprise de charpente Gammariello, qui compte entre six et neuf employés. Cinq autres établissements ont ensuite entre un et deux employés, parmi lesquelles la Brasserie Matheysine et l'Eterlou[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 464 habitants[Note 3], en diminution de 2,11 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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564 | 533 | 541 | 559 | 618 | 677 | 699 | 698 | 687 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
623 | 629 | 625 | 620 | 610 | 617 | 585 | 540 | 513 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | 783 | 511 | 466 | 455 | 432 | 391 | 377 | 404 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
400 | 367 | 333 | 333 | 372 | 389 | 453 | 469 | 474 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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466 | 464 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Une école primaire est présente dans le bourg avec deux classes ; elle dépend du collège Louis Mauberret à La Mure pour l'enseignement secondaire[17].
La commune héberge l'annexe de l'IME Les 3 saules.
Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
L'église Saint-Georges de Nantes-en-Ratier : construite en 1853, pour remplacer une chapelle située dans l'ancien cimetière. En 2012, son clocher a été restauré[18]. Elle dépend du relais Tabor de la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard[19].
Les deux principaux legs du patrimoine sur la commune sont le viaduc de la Roizonne ainsi que les ruines du château médiéval de Rattier, château fort du XIIe siècle bâti à la place d'une motte castrale du XIe siècle[20].
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Nantes-en-Ratier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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