La commune de Négrondes est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1] et fait partie du canton de Thiviers.
Situé 21 kilomètres au nord-est de Périgueux et 9 kilomètres au sud-sud-ouest de Thiviers, le bourg de Négrondes est implanté au croisement de la route nationale 21 et de la route départementale 73. Il est également desservi par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux.
Communes limitrophes
Carte de Négrondes et des communes avoisinantes en 2015, avant la création de la commune nouvelle de Sorges et Ligueux en Périgord.
Négrondes est limitrophe de six autres communes.
Communes limitrophes de Négrondes
Lempzours
Vaunac
Corgnac-sur-l'Isle
Saint-Jory-las-Bloux
Saint-Front-d'Alemps
Sorges et Ligueux en Périgord
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Négrondes est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].
Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no759 - Périgueux (est)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Négrondes.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
c1 :
Cénomanien indifférencié: Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j5 :
Oxfordien: alternance de deux faciès calcaires gris ou beige cryptocristallins à rares trocholines et calcaire beige granulaire à gravelles, oolithes et trocholines à ciment cristallin
j4-5 :
Callovien à Oxfordien: alternance de calcaire beige ou gris cryptocristallins et de calcaire blanc et beige à gravelles à structure de type stromatolithique abondante
j4 :
Callovien: alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
j3-4 :
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 155 mètres et 232 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,15 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,83 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Négrondes.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Beauronne[15],[Carte 1].
La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle[16]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse le sud-ouest du territoire communal sur près d'un kilomètre et demi.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 56 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[29], à 12,7°C pour 1981-2010[30], puis à 13,0°C pour 1991-2020[31].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[32],[33].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa «zone de transition»[34].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[36].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[37]:
une ZNIEFF de type 2[Note 8], le «causse de Savignac» zone calcaire boisée qui concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'à Négrondes au nord, et notamment ceux au sud-est de la commune s'étendant sur environ 2,5 km2[38]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata)[39];
une ZNIEFF de type 1[Note 9], les «vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux», qui ne peut en aucun cas concerner Négrondes, cette ZNIEFF étant éloignée du territoire communal d’une trentaine de kilomètres au nord-ouest[40]; la confusion semble due à une erreur de code Insee (24308 pour Négrondes au lieu de 24328 pour Piégut-Pluviers).
Urbanisme
Typologie
Négrondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[41],[42],[43].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[44],[45].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (42,4%), zones agricoles hétérogènes (30,4%), terres arables (23,1%), zones urbanisées (2,9%), prairies (1,3%)[46].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Négrondes est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007[49],[47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Beauronne et de l'Alemps», couvrant 7 communes et approuvé le , pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de 72 m3/s[50],[51].
Négrondes est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[52]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[53],[54].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Négrondes.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 45,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[47].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Negrondes[58].
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Negronde.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Négrondes a, dès 1790, été rattachée au canton de Savignac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Savignac, renommé en canton de Savignac-les-Églises, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Savignac-les-Églises disparaît aux élections départementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachée électoralement au canton de Thiviers.
En 2017, Négrondes est rattachée à l'arrondissement de Nontron[60],[61].
Intercommunalité
Le , la commune adhère à la communauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux. Cette intercommunalité étant dissoute au , Négrondes rejoint la communauté de communes du Pays thibérien le [62]. Au , celle-ci est dissoute et ses communes —hormis Sorges et Ligueux en Périgord— rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[63] qui, en octobre 2017 prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[64].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[65],[66].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[72].
Population es société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[74].
En 2019, la commune comptait 797 habitants[Note 15], en diminution de 4,32% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
774
623
755
950
912
960
915
906
914
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
932
927
939
982
1 011
1 068
976
991
947
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
885
968
970
817
884
798
772
831
691
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
635
603
565
578
664
659
782
816
833
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
797
797
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sport
En septembre est organisée «La Truffière», une randonnée en VTT ou pédestre ou en trail loisirs (9eédition en 2019)[76].
En 2015, les trois clubs de rugby d'Excideuil, Négrondes et Thiviers fusionnent, formant le «XV Haut Périgord»[77], évoluant en Régionale 2 pour la saison 2021-2022 et montant en Régionale 1 lors de la saison suivante[78].
Économie
Emploi
En 2015[79], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 382 personnes, soit 44,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-trois) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,2%.
Établissements
Au , la commune compte 77 établissements[80], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, douze dans l'industrie, dix dans la construction, et huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[81].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, quatre sociétés implantées à Négrondes se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016:
dans le BTP, la SARL Dessoubzdanes Dumont travaux publics (travaux de terrassement), 15e, avec 5 401 k€[82];
dans l'agroalimentaire, la SARL des Maines (culture et élevage associés), 30e, avec 2 681 k€[83];
dans l'industrie, Société d'exploitation des Carrières d'Aquitaine (extraction de pierres): 47e, avec 4 347 k€[84];
dans les services, Allo artisans - Maisons Tradimat (activités de soutien aux entreprises), 48e, avec 2 802 k€[85].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de l'Age ou château de Lage et son pigeonnier, dans un site inscrit depuis 1987[86].
Château de Barbary.
Fontaine-lavoir du bourg avec ses étranges bacs à laver en forme de petits sarcophages et planche à laver sculptée dans la pierre.
Le château de Lage
Le pigeonnier de Lage
La fontaine-lavoir du bourg
L'un des trois bacs de la fontaine-lavoir
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre-ès-Liens, néogothique du XIXesiècle.
Le portail sud du cimetière actuel serait celui d'une chapelle de l'ancien cimetière proche de la mairie.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens
Les vitraux du chœur
La nef
La tribune
Portail sud du cimetière.
Blason de la famille de Fars sur le portail sud du cimetière.
Personnalités liées à la commune
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Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[35].
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Registre des délibérations communales absent de 1920 à 1925.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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