Négreville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 819 habitants[Note 1].
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Négreville
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire Mandat
Guy Lesénéchal 2020-2026
Code postal
50260
Code commune
50369
Démographie
Gentilé
Négrevillais
Population municipale
819 hab. (2019 )
Densité
71 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 29′ 23″ nord, 1° 32′ 50″ ouest
Altitude
Min. 14 m Max. 79 m
Superficie
11,48 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Bricquebec
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
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Négreville
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Négreville
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Négreville
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Négreville
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Géographie
La commune est au centre de la péninsule du Cotentin, au confluent de la Douve et de la Gloire. Son bourg est à 6 km à l'ouest de Valognes et à 7 km à l'est de Bricquebec[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bricquebec», sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 18 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[14] à 10,7°C pour 1981-2010[15], puis à 11,1°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Négreville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (71,1%), zones agricoles hétérogènes (11,3%), terres arables (7,5%), forêts (7,2%), zones urbanisées (2,9%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes: Esnegervilla en 1185 / 1189 (Cartulaire des Îles, 311); Esnigiervilla en 1198 (Stapelton II, 477); Esnegrevilla vers 1210 (Feoda); Esnegrevilla vers 1285 (Cartulaire de Coutances, copie Delisle); Esnerguevilla en 1285 (Lecacheux, H.D., p.j. CXII); Esneigreville en 1286 (d°,f° 217)[24].
Comme le montrent les plus anciennes formes attestées du toponyme, il n'y a pas de rapport avec le latin nigra «noir» (cf. occitan negre «noir»). En outre, c'est phonétiquement impossible puisque nigra a abouti à neir en normand et noir en français, le [g] devant [r] de la syllabe accentuée latine s'étant régulièrement affaibli en langue d'oïl. Enfin, rares sont les toponymes en -ville (de l'ancien français vile «domaine rural») combinés avec un adjectif, c'est presque toujours un anthroponyme.
Les formes anciennes montrent qu'il s'agit probablement d'un nom de personne norrois. François de Beaurepaire propose un hypothétique *Snægeirr[24], basé sur l'élément vieux norrois snær «neige», et qui constitue le premier élément de tous les anthroponymes commençant par Snæ-[25] et geirr «lance», utilisé fréquemment dans les noms de personnes norrois. Ernest Nègre préfère le nom de personne germanique continental Snelgerus[26] (comprendre Snelgar, Snelger) qui présente l'avantage d'être attesté. Cependant, il n'y a pas trace d'un [l] dans les formes anciennes.
On rencontre sans doute le même anthroponyme dans ad pratum Esnerguier (Anglesqueville-Lestre, 1242) et Montem Esnerguier (1251)[24], peut-être cependant, avec un autre élément Snær- issu de Snærrir, basés sur *snerra «faire du bruit» ou snerra «tournoyer rapidement»[27], ce qui conviendrait mieux dans une association avec geirr «lance», c'est-à-dire *Snærgeirr.
Remarque: la proposition d'Albert Dauzat, qui croit reconnaître «peut-être» (sic) un nom de personne germanique hypothétique *Nac-hari[28], est abandonnée car elle est incompatible avec la nature des formes anciennes primitives dont il n'a pas eu connaissance. En effet, elles commencent toutes par Esn- et non pas par N-. Esn- résulte de l'épenthèse dans le groupe [s] + consonne en gallo-roman, ici Sn-. Esn- s'est ensuite réduit à N- postérieurement au XIIIesiècle (aphérèse de Es-).
Domaine appartenant au XIIesiècle à la famille Wac, il leur est confisqué en 1204 lorsqu'elle choisit la fidélité au roi d'Angleterre.
Une foire annuelle dite de la Saint-Clair se tenait le [30].
En 1929, Négreville (884 habitants en 1926) cède, ainsi que Brix et Tamerville, une partie au nord-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph (556 habitants en 1931)[31],[32].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 819 habitants[Note 9], en diminution de 1,09% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Négreville a compté jusqu'à 1 314 habitants en 1841.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 270
752
1 271
1 277
1 217
1 302
1 314
1 309
1 225
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 192
1 173
1 187
1 127
1 055
1 066
1 022
1 013
1 051
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
940
924
916
870
884
580
559
531
576
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
561
539
553
523
625
734
813
813
829
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
807
819
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le château de Pont-Rilly.Moulin à farine.Le château de Darnétal.
Le menhir dit de la Pierre Dressée, à Rouville, au pied de la colline des Grosses-Roches.
Le château de Pont-Rilly du XVIIIesiècle, inscrit aux monuments historiques[40].
Le château de Darnétal: petit château classique du XIXesiècle, probablement reconstruit à la place d'un édifice plus ancien, il possède de nombreuses ouvertures[41].
Le manoir de Négreville
Le manoir de Sébeville (XVIesiècle).
Le manoir de Saint-Rémy (XVesiècle).
Le moulin de la Ville (XVIIIesiècle), inscrit aux monuments historiques[42].
L'église Saint-Pierre du XVIIesiècle. Un maitre-autel du XVIIIesiècle avec gradins et tabernacle est classé à titre d'objet[43].
Pont de la Croix (XVesiècle), à l'Hôtel au Cauf, ainsi qu'une croix de six mètres de haut marquant probablement l'emplacement d'un ancien monastère.
La vallée de la Douve.
La vallée de la Gloire.
La vallée de la Claire.
Stèle dédiée aux parachutistes américains du 507erégiment de la 82edivision aéroportée à l'endroit où leur appareil s'est écrasé, dans la nuit du 6 juin 1944[44], à Rouville.
La croix Jacob et la Bonne Vierge.
La vieille école.
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive négrevillaise fait évoluer deux équipes masculines de football et une équipe féminine de football à 8 en divisions de district[45].
Personnalités liées à la commune
Jean-Luc Blanchemain (né en 1957 à Négreville), pilote automobile.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p. 167.
Site de Nordic Names: étymologie de l'élément SNÆ
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.954 - n° 17151.
Site de Nordic Names: étymologie de SnærriR
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.491b
Comité Gille de Gouberville et al. (préf.Annick Perrot, ill.Kévin Bazot, sous la direction de Julien Deshayes), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, , 95p., 30 cm, illustrations couleur (ISBN978-2-84048-581-0, EAN9782840485810, BNF46897276), p.77.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Négreville», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Saint-Joseph», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
Jacques Blin, étude sur les maires des communes du canton de Bricquebec d'après les registres d'état civil.
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.270.
«Moulin», notice noPA00110524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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