Mézières-sous-Lavardin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 689 habitants[Note 1].
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Mézières-sous-Lavardin | |
![]() Vue générale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé |
Maire Mandat |
Killian Trucas 2020-2026 |
Code postal | 72240 |
Code commune | 72197 |
Démographie | |
Gentilé | Mézièrois |
Population municipale |
689 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 09′ 21″ nord, 0° 01′ 50″ est |
Altitude | Min. 64 m Max. 168 m |
Superficie | 15,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Loué |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans la Champagne mancelle.
Neuvillalais | Vernie, Assé-le-Riboul | Le Tronchet |
Neuvillalais | ![]() |
Saint-Jean-d'Assé |
Neuvillalais | Conlie, Domfront-en-Champagne | Sainte-Sabine-sur-Longève |
La Grande Roche, la Petite Roche, Pron, le Fourneau, Beaussé, Goutte d'Or, la Rousselière, Sous Vore, le Clos de la Poule, les Mailleries, la Blanchardière, la Targerie, Findeau, Saint-Denis des Eaux, les Hantelles, la Buffarie, les Chênaies, Chartes, le Souillard, Livonnerie, Launay, les Rebillardières, la Croix, la Corbinière, la Bâte, Chapeau, la Maison Neuve, la Goutardière, les Braudiéres, Boisouge, la Bigottière, la Tesserie, Saint-Chéron, Prégeois, le Vieux Lavardin, la Gagnerie, Belle Fontaine, la Fosse, les Trois Sonnettes.
Mézières-sous-Lavardin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), prairies (32,1 %), forêts (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (1,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Mézières-sous-Lavardin (Macerios, Macerice, Magcerioe) : le nom latin désigne les murs d'une villa, d'un domaine ou d'une enceinte quelconque. L'attribution est ici difficile à déterminer. S'est aussi appelé aussi Méziéres-en-Champagne, Mezières et Mezières et Saint Cheron à la suite de l'absorption de la commune de Saint-Cheron sous la Révolution.
Le gentilé est Mézièrois.
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L'église Saint-Pierre de Mézières (restaurée et décorée depuis peu) appartenait au monastère de la Couture dès avant 1085. Peu après cette date, elle eut à subir les violences d'un baron voisin, Hugue de Tennie, qui la ravagea et la mit en cendres. Les chapelles de Saint-Denis-des-Eaux à 3,5 km vers Le Tronchet, au nord-est du territoire, et de la Vierge à Siméon (semion) dans la forêt de Mézières, sont des chapelles de dévotion populaire. L'oratoire de Saint-Denis est surtout fréquenté par les gens qui veulent se préserver ou être délivrés des sortilèges. Michel Blanchard, curé de Mézières, fonda en son église le une prestimonie dotée d'un revenu de 60 livres qui subsista jusqu'à la Révolution. La maison affectée à cette dotation a été détruite et remplacée par la maison du notaire.
Par acte en date du , Anne Moreau, veuve de M. Joseph Dampol, ancien officier au grenier à sel de Lassay, demeurant rue Saint-Flaceau au Mans, et propriétaire de la terre de Goutte d'Or, fonde une école au bourg de Mézières pour les filles de la paroisse.
Une léproserie a existé à Mézières-sous-Lavardin au Moyen Âge et son emplacement est encore connu. Il s'agit d'un lieu aujourd'hui désigné sous le nom de la Maladerie.
Lavardin, qui donne son surnom à la commune, est un ancien château fort situé à 1 100 mètres au sud-est du bourg. On voit encore une grande partie du mur d'enceinte, des douves, des mottes féodales et le donjon restauré au XVe siècle, bien conservé avec ses vastes salles, ses murailles massives, ses fenêtres à croisillon solidement grillées, son chemin de ronde en encorbellement sur les douves. Cette forteresse aurait reçu la visite de deux rois de France : Philippe Auguste qui vint de Ballon l'assiéger inutilement en 1199, et Henri IV qui, se rendant à Laval après la prise au Mans sur les ligueurs en 1589, y coucha chez son ami Jean III de Beaumanoir.
De simple châtellenie, terre et fief de Lavardin furent érigés très tôt en baronnie, puis en marquisat en 1601. La baronnie puis le marquisat de Lavardin était la possession de la famille de Beaumanoir. Accru des plus riches fiefs de la contrée, ce marquisat comprenait au siècle dernier 28 paroisses dont 9 appartiennent au canton actuel de Conlie (non compris les anciennes paroisses de Verniette, Poché et Saint-Chéron). Sa juridiction s'exerçait à Conlie par un bailli, un lieutenant, un procureur fiscal et un greffier : les appels allaient au présidial du Mans.
Saint Chéron Satus Caraunus, nom latin, nom de l'église et de la communauté d'habitants qui en dépendait, suivant Cauvin, Saint Chéron appartenait primitivement au territoire de Neuvillalais dont il aurait été démembré pour former une paroisse séparée. L'église de Saint-Chéron (ou plutôt la petite chapelle) était du XIe siècle. Aujourd'hui, elle n'existe plus, ayant été démontée et ses pierres ayant servi pour construire l'école actuelle de Mézières.
Après la défaite du Mans, les troupes françaises se replient vers Sillé et Laval, sans abandonner pour autant la lutte. Le vendredi , à la nuit tombante 15 000 mobiles et marins font partie du 21e corps d'armée, harassés de fatigue, mourant de faim, arrivent dans le bourg de Mézières. Le froid est excessif, la neige couvre la terre. Chaque habitant, à la vue de ces malheureux soldats, leur abandonne son feu, son souper, son lit. Ils repartent le lendemain, talonnés par l'ennemi, mais seize d'entre eux, atteints de la petite vérole et de la fièvre typhoïde, restent dans les étables. Sœur Antonie qui dirige l'école depuis deux ans, les héberge chez elle, et fonde un poste d'ambulance avec le concours de sa collègue et de quelques habitants. Le dimanche 15, jour de Épiphanie, le canon gronde toute la journée et un sérieux accrochage a lieu à Crissé avec les troupes prussiennes. Le lundi 16 a lieu à Mézières les funérailles du père Dubois. En revenant du cimetière, le cortège mortuaire est surpris par des uhlans à cheval, revolver au poing, qui viennent inspecter le bourg et s'assurer qu'il n'y a pas de francs-tireurs embusqués dans le village pour tirer sur le bataillon prussien qui doit arriver dans l'après-midi, soit environ 800 soldats. Ceux-ci font dès leur arrivée main-basse sur toutes les victuailles et le bois. Ils quittent Mézières le . Deux soldats originaires du Calvados décèdent à l'ambulance : Boniface Beaujour, 21 ans, de Brécey et Jacques Bacon, 24 ans, de Longvillers et sont enterrés dans le cimetière de Mézières.
Le , 300 Prussiens du 12e régiment d'infanterie viennent à leur tour prendre leur cantonnement dans le village. Le capitaine exige la fourniture journalière pour ses troupes de 100 kg de viande de première qualité (qui est fournie par M. Blanchard, boucher à Neuvillalais à raison de 0,80 franc (Germinal) le kg), 150 kg de pain blanc (le blé est fourni par les fermiers) ; le boulanger prussien employa ainsi 3 336 kg de farine). Le chef prussien réclame aussi chaque jour 4 chandelles pour le corps de garde. Les Prussiens réquisitionnent, chez Michel Hubert, une barrique de vin rouge évaluée à 80 francs. Le au matin, la population voit avec soulagement les Prussiens quitter définitivement Méziéres. Les frais d'occupation à la charge de la commune se sont élevés à plus de 3 000 francs.
Aux confins de la forêt de Méziéres, une des douze coupes portes le nom de coupe au cadeau. Il s'agit d'une déformation patoisante de « quart d'or ». Il existe en effet dans ce lieu la « butte au quart d'or », (futaille remplie d'or) ou suivant une constante tradition un trésor aurait été enfoui. À quelle époque remonte-t-il ? Tumulus antique, invasion des Bagaudes au Ve siècle, pendant la guerre de Cent Ans, ou les troubles des guerres de religion…
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971[11] | 1989 | Robert Taboy | SE | Agriculteur |
1989 | mai 2020 | Jean Lebreton[12] | SE | Agriculteur |
mai 2020[13] | En cours | Kilian Trucas | SE | Officier sapeur-pompier |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 689 habitants[Note 4], en diminution de 3,09 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Mézières-sous-Lavardin a compté jusqu'à 1 266 habitants en 1836.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 071 | 1 148 | 1 202 | 1 064 | 1 166 | 1 266 | 1 198 | 1 150 | 1 131 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 075 | 1 100 | 1 071 | 942 | 915 | 901 | 811 | 817 | 779 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
762 | 762 | 774 | 643 | 637 | 652 | 592 | 567 | 553 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
526 | 447 | 335 | 291 | 379 | 415 | 560 | 581 | 713 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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695 | 689 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre, au cœur du village, abrite des fonts baptismaux du XIVe siècle, classés monument historique au titre d'objet[20], placés au bas de la nef, sous le clocher. Ils sont constitués d'une pierre monolithique de calcaire blanc, patinée par les ans, de forme octogonale, mesurant 65 cm de hauteur, soit 80 cm avec son socle, et 106 cm de diamètre. Ses bords supérieurs sont ornés de seize globules simulant de grosses perles, conformément aux usages des temps anciens. C'est le seul signe symbolique accentué de l'ornementation, à moins que l'on ne veuille en voir dans la riche ornementation des huit pans aux sculptures toutes différentes où sont représentées des fenêtres ogivales à lancettes, des trèfles, quatre feuilles, rosaces, etc.
Bon nombre de ces fonts baptismaux du Moyen Âge disparurent au XVIIIe siècle au profit des cuves ovales en marbre noir veiné de blanc sur piédestal, fabriquées à Solesmes alors à la mode. Cependant, on trouve toujours des cuves baptismales s'apparentant à celle de Mézières à Vernie, Bernay (transformée en bénitier), Tennie…
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