Moustier-en-Fagne est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Moustier-en-Fagne | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Avesnois |
Maire Mandat |
Jean-Michel Hancart 2020-2026 |
Code postal | 59132 |
Code commune | 59420 |
Démographie | |
Population municipale |
58 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 05′ 41″ nord, 4° 11′ 42″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 222 m |
Superficie | 7,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Fourmies |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Moustier en Fagne fait partie :
La commune fait partie du Parc naturel régional de l'Avesnois.
La commune est frontalière de la Belgique.
Eppe-Sauvage | ||
Trélon | ![]() |
|
Wallers-en-Fagne | Baives |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 77 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Moustier-en-Fagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,2 %), forêts (43,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), terres arables (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Moustier est un terme qui désigne en ancien français "Monastère, couvent". Il est à noter que le village comporte un prieuré.[réf. nécessaire]
Une suite de quatre traités va décider de l'avenir politique de la commune. En 843, avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire Ier, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village. Le traité de Prüm en 855 partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire Ier, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II. Puis par le traité de Meerssen de 870 qui suit la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale. Enfin, avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
En 1496, le village ne compte que 5 feux. On compte quelques maisons basses occupées par du personnel agricole, une bergerie et le prieuré qui accueille quelques moines. À cette époque, le village est sous domination espagnole comme peut en témoigner la maison espagnole construite en 1560 et cachant un souterrain pour évacuer les provisions quand les ennemis venaient piller la contrée[21].
Le roi d'Espagne Philippe IV rattache Moustier au marquisat de Trélon en 1626. Cinquante ans plus tard, le , sous le règne de Louis XIV, l'Espagne cède à la France plusieurs territoires dont Moustier qui devient la frontière entre la France et les Pays-Bas autrichiens comme l'attestent les nombreuses bornes frontières qui parsèment le village[21].
À la Révolution, les Autrichiens dévastent en partie Moustier en 1793, tandis que les Français vont piller et incendier l'abbaye Saint-Pierre de Lobbes[21].
En 1808, Moustier est réuni à la paroisse d'Eppe-Sauvage.
Lors du premier conflit mondial, les Allemands arrivent dans le village de Moustier-en-Fagne le mercredi . Le village se trouvera en zone occupée jusqu'à sa libération le .
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Les armes de Moustier-en-Fagne se blasonnent ainsi : De gueules à deux clefs d’or adossées en sautoir, les pannetons en haut.
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Maire en 1802-1803 : Jean Fontenelle[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Mars 1977 | mars 1983 | André Carra | ||
Mars 1983 | juin 1995 | André Motte | ||
Juin 1995 | mars 2001 | Paul Bertaux | ||
Juillet 2007 | juillet 2007 | Henry Houard[23] | Décédé en cours de mandat | |
Septembre 2007[24] | En cours (au 4 avril 2014) |
Jean Michel Hancart | Réélu pour le mandat 2014-2020[25] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 7], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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184 | 166 | 171 | 193 | 264 | 263 | 275 | 281 | 260 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
235 | 195 | 181 | 169 | 186 | 172 | 172 | 149 | 131 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 | 116 | 115 | 102 | 118 | 116 | 104 | 106 | 93 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
87 | 72 | 70 | 72 | 67 | 72 | 70 | 73 | 61 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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61 | 58 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 32 hommes pour 27 femmes, soit un taux de 54,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 11,1 |
6,5 | 75-89 ans | 14,8 |
25,8 | 60-74 ans | 18,5 |
25,8 | 45-59 ans | 22,2 |
12,9 | 30-44 ans | 14,8 |
9,7 | 15-29 ans | 14,8 |
19,4 | 0-14 ans | 3,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
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