Moras est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Moras (homonymie).
Moras | |
Place de l’église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné |
Maire Mandat |
Sylvie Bogas 2020-2026 |
Code postal | 38460 |
Code commune | 38260 |
Démographie | |
Population municipale |
525 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 41′ 18″ nord, 5° 15′ 32″ est |
Altitude | Min. 275 m Max. 436 m |
Superficie | 8,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.moras38.fr |
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Les habitants sont appelés les Morassiens.
Moras est situé au milieu de la partie sud de l'Isle-Cremieu, les collines, en opposition au plateau au nord. À 350m d'altitude sur le versant sud d'une colline dominée par une chapelle (alt 385m) et le cimetière avec vue sur le mont Blanc (visible depuis de nombreux autres points de vue de même que la chaîne des Alpes), tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais. Cette position enclavée rend l'accès et les aménagements moins faciles qu'ailleurs. La surface boisée du territoire de Moras est relativement importante.
Villemoirieu | Dizimieu | |
Veyssilieu | ![]() |
Saint-Hilaire-de-Brens |
Saint-Marcel-Bel-Accueil | Vénérieu |
L'étang de Moras est situé sur le territoire de la commune.
Moras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), forêts (29 %), terres arables (14,8 %), prairies (10,4 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones urbanisées (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de Moras viendrait d'une racine pré-latine *murr au sens de « hauteur, tertre, éminence », qui a donné *mor- accompagné de la racine pré-gauloise -ate[7].
Ernest Nègre dit : Moras au XIIIe siècle, du franco-provençal mouro, « mamelon de terrain », avec un suffixe augmentatif -as[8]
On peut toutefois noter que le même site cite aussi le germanique *môra, « marais » pour d'autres lieux. Le lieu est au milieu de l'isle Cremieu, paysage de collines dont Moras ne diffère pas, sur un versant, tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais.
Le hameau de Moraize, juste derrière un autre colline est situé au-dessus d'un autre marais asséché où se tenaient des étangs.
L'enquête de 1339, signale deux maisons fortes : l'une avec tour, maison forte dite tour de Moras, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel, région Rhône-Alpes[9]; et l'autre décrite comme « maison fortifiée mais pas forte », et unus ipsorum nobilium habet in dicta parrochia domum fortem cum turri et alius habet domum deffensabilem, sed non ita fortem[10].
Avant la Révolution française, la monarchie soutient la réaction seigneuriale par les édits de triage, et attribue au comte d'Esparre et à Mme de la Tournelle les deux-tiers des bois possédées collectivement par la communauté villageoise, d'une superficie totale de 600 arpents, en 1778[11].
L'arbre de la liberté planté aux premiers temps de la Révolution française a eu la chance de prendre racine. Mais, à la fin de la décennie révolutionnaire, il est abattu le 22 ventôse an VI. Lors de la Révolution de 1848, un marronnier est planté pour le remplacer, toujours vivant en 1986[12]. Il a pris sa place dans le folklore local : on raconte qu'il a été arrosé avec cent litres de vin lors de sa plantation[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mai 2020 | Bernard Bourgier | PCF | Retraité |
mai 2020 | novembre 2021[14] | Éric Sucillon | ||
janvier 2022[15] | En cours | Sylvie Bogas |
En 2019, la commune de Moras comptait 525 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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314 | 325 | 338 | 301 | 372 | 370 | 382 | 400 | 413 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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365 | 380 | 367 | 356 | 309 | 302 | 300 | 295 | 286 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
282 | 251 | 254 | 208 | 204 | 214 | 194 | 215 | 203 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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190 | 167 | 188 | 359 | 339 | 418 | 457 | 468 | 497 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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515 | 525 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Moras (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse catholique de Saint-Martin de l'Isle Crémieu (relais de la vallée) qui elle-même est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[18].
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Moras possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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