Montselgues est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Comme une grande partie du Tanargue voisin, le territoire communal de Montselgues est majoritairement granitique, en présentant parfois des chaos. La localité comprend également des schistes sur certains affleurements.
Placé à l'extrême sud de la montagne ardéchoise et en bordure des vallées cévenoles, le village de Montselgues est sis sur le plateau de Montselgues situé à 1 020 mètres d'altitude.
L'est de la commune est occupé par la corniche du Vivarais cévenol, qui s'étend dans une direction nord - sud et domine de la même hauteur les vallées de la Drobie au nord-est et de la Thines au sud-est.
Formant la limite ouest de communes, la Borne a taillé une vallée profonde de 500 mètres. Son affluent le Chamier a lui aussi taillé sa vallée coupant la commune d'une vallée presque aussi profonde dans le sens nord-sud.
La localité fait partie de la zone périphérique du parc national des Cévennes et du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, au sein d'une zone très faiblement artificialisée. On y accède par une route longeant la corniche du Vivarais cévenol, route présentant un fort intérêt paysager.
Placé au sud du Tanargue, Montselgues bénéficie d'un climat aux influences méditerranéennes tout en étant à plus de 1000 mètres d'altitude. Les hivers sont toutefois rigoureux. Le village de Loubaresse, situé à neuf kilomètres de distance, possède des relevés climatiques sur une longue période, relevés reproduits ci-dessous:
Températures moyennes et précipitations à Montselgues sur la période 1971 - 2000:
La Thines[3], affluent du Chassezac et longue de environ 15 km, prend source sur la commune au nord-est du village et coule vers le sud. Sur la commune, elle ne s'appelle pas encore la Thines; elle porte d'abord le nom de ruisseau de Chaptines puis ruisseau du Petit Paris, d'après les noms de deux hameaux qu'elle arrose dans les débuts de son parcours. Sa source, près du hameau des Bessèdes, a été aménagée de façon à former 27 petits étangs en terrasses successives.
Le ruisseau de Montselgues, affluent de la Thines, prend source à 500 m au nord-est du hameau de Teste Rouge. Il coule d'abord vers le sud et vers Montselgues sur environ 1,7 km, suivant le haut du plateau. Immédiatement au sud du village il rencontre le mont de la Planasse, qui le détourne vers l'est et vers la Thines avec laquelle il conflue sur la commune voisine Thines.
La Borne, sert de limite de communes avec Pied-de-Borne. Son affluent le Chamier, nommé ruisseau de la Camargue puis Chaillassouse dans l'amont de son parcours, prend source dans la pointe nord de la commune sur le flanc sud de la Serre de Montgros.
Urbanisme
Typologie
Montselgues est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Montselgues 2
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,3%), prairies (1,6%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Deux versions s'opposent quant à l'origine du nom « Montselgues »:
dans la première, Montselgues voudrait dire « le mont au seigle » puisque c'est l'une des rares céréales qui pousse dans cette région montagneuse. La population se serait longtemps nourrie presque exclusivement de seigle et, bien que de nos jours on ne puisse le voir, la plupart des terrains étaient employés à le cultiver. Doit-on voir un indice dans le fait que sur la carte du « Gouvernement Général de Languedoc », datant de 1742, Montselgues soit écrit « Montciagle »?
Dans la seconde version, qui s'appuie sur une bulle du pape Clément IV de 1262, Montselgues voudrait dire «le mont des cieux» en hommage à l'église implantée là au XIIesiècle par les moines de Saint-Chaffre en Velay.
Histoire
Panorama sur les gorges du Chassezac depuis la route menant à Montselgues.Chaos granitique typique sur la commune de Montselgues.
L'histoire de la commune a été principalement marquée par les muletiers qui passaient par là pour aller au Puy-en-Velay. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des maquis ont été recensés non loin de Montselgues, à Thines, et des parachutages d'armes auraient été effectués sur le plateau de Montselgues.
En 1832, les hameaux de Rouveyrol, du Jou, du Soulié et du Pont sont séparés de Montselgues et rattachés à Sainte-Marguerite-Lafigère, beaucoup plus proche.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 81 habitants[Note 2], en diminution de 12,9% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
710
684
637
755
797
774
753
781
731
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
650
621
592
576
602
593
565
470
465
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
400
394
398
328
290
267
261
199
138
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
124
113
73
80
69
76
90
91
84
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
81
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie locale
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Économie
Tourisme et loisirs
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église romane du XIIesiècle construite par les moines de Saint-Chaffre, dépendant de l'abbaye du Monastier;
Église Saint-Martin.
L'église romane de Montselgues vue de la place.
Le portail roman de l'église.
Détail du portail.
L'aile nord de l'église vue de l'intérieur
Le chœur.
Porche de l'église.
Autres monuments et lieux touristiques
Voie dite «romaine», dont l’authenticité est incertaine.
Patrimoine naturel
Espaces protégés et gérés
La commune fait partie de trois espaces protégés et gérés[17]:
l'«aire d'adhésion du parc national des Cévennes»[18] (zone périphérique);
la «zone de transition de la réserve de biosphère des Cévennes»[19];
Montselgues est concernée par neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF):
la ZNIEFF continentale de type 2 de l'«ensemble fonctionnel formé par l’Ardèche et ses affluents (Ligne, Baume, Drobie, Chassezac…)»[21], soit 22 630,21 ha, concerne 61 communes dont Montselgues et vise la rivière Ardèche, ses milieux annexes et ses principaux affluents dont la Ligne, la Baume, la Drobie, le Chassezac;
la ZNIEFF continentale de type 1 des «Landes et prairies humides du plateau de Montselgues»[24],[25] compte 473 hectares sur les communes de Montselgues et Sablières;
la ZNIEFF continentale de type 1 du «Plateau des Chanaux, serre de la Font d'Aoussay»[26];
la ZNIEFF continentale de type 1 des «Escarpement rocheux, bois et landes de Féreyrolles»[27] couvrent 270 hectares du flanc Est de la vallée de la Borne, en rive droite de celle-ci (elle coule du nord au sud), sur les communes de Montselgues au nord et Sainte-Marguerite-Lafigère au sud. Sur le terrain, c'est 3,4 km de versants de plateau aux pentes abruptes et hautes (moyenne de 500 m de dénivelé sur 900 m de distance linéaire environ) sillonnées de nombreux ruisseaux saisonniers.;
la ZNIEFF continentale de type 1 des «Corniches de la Cévenne méridionale»[28]
la ZNIEFF continentale de type 1 de la «Vallée de la Thines»[29];
la ZNIEFF continentale de type 1 du «Vallon de la Borne»[30];
Site d'intérêt communautaire
Zones spéciales de conservation
La commune est incluse dans deux Zones spéciales de conservation (ZSC) (des sites d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat):
Pierre-Albert Clément, En Cévennes avec les bergers: récits de transhumances, Les Presses du Languedoc/Max Chaleil, (ISBN2-85998-085-7)
Pierre-Albert Clément, Les chemins à travers les Âges en Cévennes et bas Languedoc, Les Presses du Languedoc, (ISBN2-85998-009-1)
Chastel Sandra, Mutations économiques et sociales à Montselgues (1850-1914) (Mémoire de maîtrise). Disponible en consultation aux archives départementales d'Ardèche ou en mairie.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Montselgues sur habitants.fr (consulté le 3 août 2019).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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