Montouliers est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
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Montouliers | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault |
Maire Mandat |
Patricia Toulze 2020-2026 |
Code postal | 34310 |
Code commune | 34170 |
Démographie | |
Gentilé | Montouliérains |
Population municipale |
213 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 20′ 20″ nord, 2° 54′ 25″ est |
Altitude | 160 m Min. 43 m Max. 223 m |
Superficie | 7,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Nazoure et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Minervois ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montouliers est une commune rurale qui compte 213 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 471 habitants en 1921. Ses habitants sont appelés les Montouliérains ou Montouliéraines.
L'origine du nom du village serait liée à la présence d'une plantation d'oliviers sur la colline où le village a été construit : Monte Olerio, le « mont des oliviers ».
La commune est limitrophe du département de l'Aude.
Cruzy | ||
Bize-Minervois (Aude) |
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Argeliers (Aude) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argeliers », sur la commune d'Argeliers, mise en service en 1946[7]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de précipitations de 611,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 47 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « Minervois »[15], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17] : les « gorges d'Aymes et de la Cesse » (820 ha), couvrant 5 communes dont une dans l'Aude et quatre dans l'Hérault[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] :
Montouliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), forêts (7,4 %), zones urbanisées (3,4 %)[23].
Le territoire de la commune de Montouliers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Montouliers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 198 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 198 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La commune a été connue sous les variantes : ecclesiam S. Baudelii de Monte-Olerio (940), castrum de Monteolario (vers 1182), Montemolerium (1224), de Monteolerio (1271), Montolliers (1518)...
Mons + ancien occitan olier = potier[30].
Présence romaine, aménagement de voies romaines (dont l'une passait près de la fontaine romaine située à proximité du village ); les Romains découvrent et mettent en valeur une source située aux abords du village, creusée par les légionnaires romains, appelée "Fontaine Romaine".
Les Wisigoths s'installent sommairement dans les environs du village.
Au VIIIe siècle, la région est envahie par des troupes arabes qui seront chassées par les armées franques. Installation sporadique de Francs venus du nord de la Gaule francique, mais la majeure partie de la population reste attachée à la tradition gallo-romaine.
940 : L'archevêque de Narbonne, monseigneur Aymeri, lègue à l'abbaye de Saint-Pons l'église romane de Saint-Baudile de Monte Olerio, première mention du village dans l'Histoire.
1182 : Le nom du village est mentionné dans une bulle du pape Luce III.
Entre le XIIe siècle et le XVIIIe siècle, le territoire de Montouliers, dépendant du diocèse de Saint-Pons (où se trouvait alors une cathédrale) est administré par la sénéchaussée de Carcassonne puis à partir de 1551 par la sénéchaussée de Béziers.
1518 : Le village est connu sous le nom de Monteollite.
La commune est rattachée au canton de Cruzy jusqu'en 1802, date à laquelle le canton de Cruzy est supprimé. Montouliers est alors rattachée au canton de Saint-Chinian.
1710-1715 : Épidémie de peste. Le village est durement frappé.
XIXe siècle, apparition notable de la viticulture. La vigne devient une importante source de revenus pour les villageois, avec de nombreux métiers liés à la viticulture.
Au tournant du XXe siècle, en 1901, le village comptait 500 habitants.
Au XXe siècle, le village se modernise : l'eau dessert tous les foyers du village en 1907 ; 1923 : arrivée de l'électricité ; 1937 : les vignerons se dotent d'une cave coopérative.
1947 : M. André Fraisse est élu maire du village. Régulièrement réélu, il fut maire du village pendant plus de 50 ans…
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Blason | De gueules à la fasce cordée d'argent, accompagnée de quatre étoiles à huit rais d'or, trois en chef et une en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2020 | Gérard Gleizes | PS | Retraité |
2020 | 2020 | Sebastiano Megali demissionnaire | ||
octobre 2020 | En cours | Patricia Toulze | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 9], en diminution de 14,46 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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230 | 232 | 270 | 224 | 270 | 304 | 284 | 275 | 279 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
276 | 277 | 341 | 346 | 375 | 448 | 401 | 406 | 421 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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425 | 426 | 470 | 471 | 390 | 369 | 368 | 314 | 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 241 | 210 | 187 | 186 | 201 | 219 | 222 | 247 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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212 | 213 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 107 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 140 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 6,5 % | 9,2 % | 11,9 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 69,8 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 30,2 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 10].
Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
21 établissements[Note 12] sont implantés à Montouliers au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 21 entreprises implantées à Montouliers), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le « Minervois », une petite région agricole occupant une petite partie du sud-ouest du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 40 | 42 | 21 | 19 |
SAU[Note 14] (ha) | 357 | 318 | 247 | 334 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 42 en 2000 puis à 21 en 2010[37] et enfin à 19 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 357 ha en 1988 à 334 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 18 ha[37].
La Calade est une vieille ruelle du village, très pentue, dont le revêtement est constitué de pierres et de galets.
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