Montigné-le-Brillant est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 1 322 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Montigné (homonymie).
Montigné-le-Brillant | |
L'église Saint-Georges. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Laval |
Intercommunalité | Laval Agglomération |
Maire Mandat |
Gérard Travers 2020-2026 |
Code postal | 53970 |
Code commune | 53157 |
Démographie | |
Gentilé | Montignéens |
Population municipale |
1 322 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 00′ 28″ nord, 0° 48′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 47 m Max. 117 m |
Superficie | 18,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Huisserie |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.montignelebrillant.mairie53.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Montigné-le-Brillant se trouve en Mayenne, à environ 10 km de Laval et à 5 km de L'Huisserie. Situé dans le Massif armoricain, le bourg est relativement accidenté, sur la colline (Mont-Igné) au-dessus des vallées du Vicoin et de la Paillardière, dont la confluence correspond au point le plus bas de la commune. L’altitude varie d’une vingtaine de mètres entre la partie la plus haute du bourg (nord et nord-ouest, avec notamment le château du Verger et l’église) et la partie la plus basse (sud et sud-est). La topographie du centre bourg a été fortement modifiée lors de la construction du lotissement dans les années 1970. L’abaissement du sol de trois mètres au pied de l’église nécessite la construction d'un long mur en béton.
Ahuillé | Saint-Berthevin | Laval |
Ahuillé | ![]() |
L'Huisserie |
Ahuillé | Astillé, Nuillé-sur-Vicoin | Nuillé-sur-Vicoin |
La commune repose sur le bassin houiller de Laval daté du Culm, du Viséen supérieur et du Namurien (daté entre -346 et -315 millions d'années)[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laval-Entrammes », sur la commune d'Entrammes, mise en service en 1988[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 740 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 67 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[17].
Montigné-le-Brillant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,6 %), terres arables (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (2,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le toponyme est attesté sous la forme Montiniacus en 838[25]. Il pourrait être issu de l'anthroponyme latin Montinius[25]. En 1896, Montigné devient Montigné-le-Brillant[26].
Le gentilé est Montignéen.
La naissance du village débute par l’établissement d’une première chapelle qui deviendra par la suite l’église Saint-Georges.
À la fin du XIe siècle, Montigné est une châtellenie dépendant de Laval. La construction successive du Verger, à l’origine un véritable château fort, puis du presbytère (aujourd’hui la mairie) ancre définitivement le futur centre du village.
Le 11 janvier 1871 le ballon monté Kepler s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à Montigné après avoir parcouru 283 kilomètres[27].
Le développement d’habitats privés de part et d’autre de ces édifices dessine progressivement une rue, aujourd’hui rue des Écoles. Derrière la partie est de l’église est établi un grand parc, propriété du clergé.
Celui-ci se développera jusqu’au début du XXe siècle, date à laquelle les immenses châtaigniers de trente mètres sont remplacés par un verger. Le reste de l’église est entouré du cimetière. Le long de la rue des Écoles s’établit quelque temps auparavant le manoir des religieuses. Une rue est tracée en partie haute du verger, qui mène jusqu’aux habitations à l’est, emplacement de la future gare qui sera construite à la fin du XIXe siècle. À cette époque (1859), le gisement de charbon commence à être exploité[4]. La commune est alors desservie par le chemin de fer. Durant cette période, on creuse jusqu’à 218 mètres de profondeur. En 1923, la société abandonne la mine de charbon[4]. Le développement démographique et économique de la commune sont ralentis. On comptait jusqu’alors une usine de colle une carrière, et sept moulins.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | ? | Georges-Prudent Bruley | Magistrat | |
avant 1965 | M. de Ferrière | |||
? | 1992 | André Landais | ||
1992 | mars 2001 | Jean-François Doreau | ||
mars 2001 | mai 2020 | Michel Peigner[28] | Sans étiquette | Directeur de l’Adasea |
mai 2020[29] | En cours | Gérard Travers | SE | Directeur d’école retraité |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 1 322 habitants[Note 8], en augmentation de 4,75 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
902 | 925 | 958 | 1 000 | 908 | 898 | 936 | 891 | 900 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
894 | 937 | 925 | 914 | 956 | 871 | 907 | 903 | 838 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
849 | 890 | 867 | 766 | 698 | 693 | 703 | 681 | 632 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
601 | 559 | 616 | 825 | 1 038 | 1 088 | 1 234 | 1 247 | 1 272 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 262 | 1 322 | - | - | - | - | - | - | - |
En bordure du ruisseau de la Paillardière, au sud du centre ancien, on constate un regroupement des équipements scolaires et périscolaires avec l’école maternelle publique, l’école privée et la garderie. On trouve également dans cette zone la salle des fêtes et la mairie. Cette concentration des équipements administratifs, scolaires et socioculturels dans cette partie du bourg contribue à l’existence d’un pôle fonctionnel au sud-ouest de la zone urbanisée. Sa localisation dans le centre ancien ne favorise cependant pas son appropriation par les habitants. Toutefois, les terrains de sports et la salle associative ont été implantés au cœur du bourg, le long de la route départementale 283, ce qui crée un 2e espace d’échanges sur la zone urbaine, moins isolé et beaucoup plus perceptible que le premier.
Le parc de logement de la commune connaît une forte augmentation depuis 25 ans : +76 %. Cette forte hausse est principalement issue de la construction neuve. 32 % des logements ont moins de 20 ans et 39 % plus de 50 ans, d’où un parc plutôt récent. Le bâti récent s’est construit individuellement au milieu des parcelles. Les maisons s’élèvent généralement sur un rez-de-chaussée surmonté de combles.
L’offre de commerces et de services est plutôt limitée (boulangerie, coiffeur, médecin, bar-restaurant, magasin agricole, garage), à cause de la proximité de Laval. L’activité artisanale est peu développée : menuisier-ébéniste, plomberie-chauffagiste, entreprise de travaux publics et agricoles, une entreprise de maintenance et de composites, une entreprise de conception en mécanique industrielle, un transporteur et une entreprise de conception en mécanique industrielle. Les commerces et les services sont répartis dans la partie sud-ouest de la zone urbaine, de part et d’autre de la RD 283 dans les secteurs d’habitat traditionnel. En extrémité de la zone d’extension urbaine (le lotissement Les Vallées 2) située au nord du bourg le long de la route départementale, on note la présence d’une zone d’activités de 1,5 ha. Cette zone est reliée au lotissement résidentiel.
La commune de Montigné-le-Brillant dispose d’un patrimoine architectural, avec divers bâtiments d'époques différentes :
L'Association Sports et Loisirs de Montigné-le-Brillant fait évoluer une équipe de football en division de district[33].
Le vide-greniers a lieu tous les ans, le premier dimanche de mai[réf. nécessaire].
La troupe théâtrale du bourg rassemble pour six dates (quatre fin automne et deux en février) tous les ans un grand nombre d'auditeurs[réf. nécessaire].
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