Montesquieu est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de Lot-et-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Montesquieu (homonymie).
Montesquieu | |
La mairie et le monument aux morts | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Nérac |
Intercommunalité | Communauté de communes Albret Communauté |
Maire Mandat |
Alain Polo 2020-2026 |
Code postal | 47130 |
Code commune | 47186 |
Démographie | |
Gentilé | Montesquinois[1] |
Population municipale |
773 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 12′ 09″ nord, 0° 26′ 19″ est |
Altitude | 47 m Min. 30 m Max. 163 m |
Superficie | 25,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lavardac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Montesquieu, avec ses 2 554 hectares, est une des plus grandes du canton, exclusivement agricole qui présente des paysages variés : les coteaux boisés et couverts de vignobles, la plaine alluvionnaire traversée par le canal de Garonne, à vocation céréalière et fruitière, qui s'appuie sur les bords de Garonne.
Saint-Laurent | Clermont-Dessous | Saint-Hilaire-de-Lusignan |
Bruch | ![]() |
Sérignac-sur-Garonne |
Espiens | Montagnac-sur-Auvignon |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bruch », sur la commune de Bruch, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 758,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 11 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Montesquieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), cultures permanentes (16,3 %), forêts (16 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 7] (4,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montesquieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Garonne, le Canal latéral à la Garonne, l'Auvignon, le Ruisseau de Saint-Martin, le Mestré-Pont et la Gaule. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009 et 2018[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Elle était autrefois contenue dans l'ancienne vicomté du Bruilhois. Cette vicomté, après avoir appartenu aux seigneurs de Xantrailles, passa en 1555, aux mains des rois de Navarre. Les rois de France, après Henri IV, seront vicomtes du Bruilhois jusqu'en 1789.
À l'origine Monteschivum (1162), l'étymologie est simple si on lit Mont-Esquieu. Ce dernier mot, de l'ancien occitan « esquiu », signifie « difficile », « sauvage » ou « montagneux ». Ce nom décrit bien la situation isolée de Montesquieu sur le coteau difficile d'accès. Les Coutumes de Montesquieu datent de 1349. Le château de Montesquieu, construit à l'époque féodale, sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Garonne, rappelle par son plan général, celui de Bonaguil : il a la forme de nef ancrée sur les rochers, domine la route par sa proue et s'étend à l'arrière sur le plateau. Au cours des siècles, le château de Montesquieu a connu l'occupation des Anglais, les pillages, les guerres de religion...
Le village de Montesquieu a donné son nom à l'écrivain Montesquieu. Montesquieu (1689-1755), plus exactement Charles Louis de Secondat de Montesquieu, est issu paternellement d'une grande famille agenaise, les Secondat, originaires du Berry, qui se sont installés au XVe siècle en Agenais, puis au service des Albret.
C'est Jeanne d'Albret, reine de Navarre et vicomtesse de Bruilhois, qui, « pour ses bons et loyaux services », vend à pacte de rachat perpétuel les sept terres et seigneuries de Roquefort, Sérignac, Montesquieu, Ségougnac, Plaichac, Goulard et Cuq, situées en Bruilhois, à Jean de Secondat, seigneur de Roques, le . Cette vente étant faite à pacte de rachat, les terres pouvaient être rachetées par le vendeur pour le prix de la vente. Dans un acte du , Henri III de Navarre constate la cession faite le par sa mère des terres et seigneuries de Roquefort, Sérignac, Montesquieu, Ségougnac, Plaichac, Goulard et Cuq, à condition de rachat perpétuel, sous conditions de foi et hommage, et décide de vendre, céder et transporter à perpétuité audit Jean de Secondat, seigneur de Roques, ladite faculté de rachat réservée par la reine Jeanne d'Albret, sa mère, pour la somme de 14 000 livres, ensemble tous et chacun les autres droits et devoirs seigneuriaux lui appartenant. Le roi se réserve les foi et hommage[28]. Et c'est Henri IV qui, en février 1606, érige en baronnie les terres de Montesquieu, pour Jacob, fils de Jean. Celui-ci, seigneur baron de Montesquieu, n'est autre que l'arrière-grand-père de l'illustre Montesquieu.
![]() |
Blason | D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef de deux coquilles du même et en pointe d'un croissant d'argent[29]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | René Salinières | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jacques Denux | Retraité agricole | |
mars 2008 | En cours | Alain Polo | DVG | Retraité de la fonction publique d'Etat |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 773 habitants[Note 9], en augmentation de 0,78 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 242 | 1 475 | 1 474 | 1 550 | 1 484 | 1 473 | 1 399 | 1 400 | 1 540 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 317 | 1 302 | 1 223 | 1 165 | 1 100 | 1 078 | 1 009 | 937 | 956 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
930 | 920 | 844 | 735 | 783 | 774 | 800 | 850 | 819 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
736 | 812 | 687 | 712 | 658 | 714 | 764 | 771 | 759 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 773 | - | - | - | - | - | - | - |
C'est sur ces terres fertiles des bords de Garonne qu'est implanté le Conservatoire végétal régional d'Aquitaine, dont la mission est de retrouver le patrimoine fruitier régional ancien, le protéger et assurer sa revalorisation. Les principales productions agricoles de Montesquieu sont : le vin d'appellation côtes de Buzet, les céréales, les fruits (surtout pommes et pruneaux), les pépinières fruitières.
La ville est principalement connue grâce à Charles Louis de Secondat, qui fût baron de la ville.
Sur les autres projets Wikimedia :