Mongausy (Montgausin en gascon) est une commune française située dans le sud-est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Mongausy | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone |
Maire Mandat |
Michelle Idrac 2020-2026 |
Code postal | 32220 |
Code commune | 32270 |
Démographie | |
Gentilé | Mongauziens |
Population municipale |
84 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 30′ 31″ nord, 0° 48′ 25″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 305 m |
Superficie | 7,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Val de Save |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, la Bergone et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mongausy est une commune rurale qui compte 84 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 317 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mongauziens ou Mongauziennes.
Mongausy est une commune de Gascogne située sur la Marcaoue et sur l'ancienne route nationale 626.
Saramon | Saint-Martin-Gimois | Saint-Soulan |
Saint-Élix-d'Astarac | ![]() |
Montamat |
Pellefigue | Gaujac |
Mongausy se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, la Bergone, le ruisseau de Garros, le ruisseau de la Barthasse, le ruisseau du Cros et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].
La Marcaoue, d'une longueur totale de 36,4 km, prend sa source dans la commune de Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé 15 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 24 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : les « prairies humides de la Gimone à Saramon » (87 ha), couvrant 5 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[19].
Mongausy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), forêts (6,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Mongausy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 45 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 45 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[28],[29]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30],[29].
C'est une traduction particulière en "oc" de l' "oïl" mont joie, avec l'infinitif nord-occitan jauzir (« se réjouir »).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Norbert Dupuy[31] | ||
mars 2014 | 2019 | Jacques Bortolussi | DVD | Agriculteur |
2019 | En cours | Michelle Idrac | DVD | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 84 habitants[Note 9], en augmentation de 13,51 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 4] | 4,1 % | 4,3 % | 9,8 % |
Département[I 5] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 46 personnes, parmi lesquelles on compte 84,3 % d'actifs (74,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 15,7 % d'inactifs[Note 10],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,2 %[I 8].
Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
4 établissements[Note 11] sont implantés à Mongausy au [I 11]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Mongausy), contre 5,2 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 15 | 12 | 10 | 8 |
SAU[Note 12] (ha) | 601 | 569 | 492 | 388 |
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 388 ha[38],[Carte 6],[Carte 7].
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Blason | Écartelé : aux 1er et 4e d'or à un lion de gueules et au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, aux 2e et 3e de gueules à un lion d'or[39]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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