Mondragon est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Mondragon (homonymie).
Mondragon | |
Porte du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Carpentras |
Intercommunalité | Communauté de communes Rhône Lez Provence |
Maire Mandat |
Christian Peyron 2020-2026 |
Code postal | 84430 |
Code commune | 84078 |
Démographie | |
Gentilé | Mondragonnais, Mondragonnaises |
Population municipale |
3 736 hab. (2019 ![]() |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 21″ nord, 4° 42′ 49″ est |
Altitude | 23 m Min. 34 m Max. 217 m |
Superficie | 40,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mondragon (ville isolée) |
Aire d'attraction | Bollène (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bollène |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Mondragon est située au nord-ouest de Vaucluse.
Lamotte-du-Rhône | Bollène | |
Pont-Saint-Esprit Gard Le Rhône |
![]() |
Rochegude |
Le Rhône | Vénéjan Gard Le Rhône |
Mornas |
La route nationale 7 est sans aucun doute la plus connue des routes qui traversent la commune. On trouve aussi les routes départementales 26, 44 et 152 qui arrivent toutes au bourg. La route départementale 12 traverse la commune à l'est sur un axe nord-sud.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 qui passe d'ailleurs sur la commune et la sortie 20 "Mondragon" existe dans sens sud-nord grâce au demi-échangeur entre Piolenc et Mornas. Les autres sorties les plus proches sont la sortie 19 au nord sur la commune voisine de Bollène et la sortie 21 au sud sur la commune d'Orange.
L'accès vers le sud peut se faire, au nord par l'échangeur de Bollène, au sud par le demi-échangeur de Piolenc (entre Mornas et Orange).
La commune se situe entre le massif d'Uchaux à l'est et la vallée du Rhône à l'ouest. Son point le plus bas avec une altitude de 34 mètres est donc situé au sud-ouest de la commune et son point le plus haut, avec une altitude de 217 mètres, à l'est de la commune et du bourg.
Le massif d'Uchaux constitue une unité anticlinale dissymétrique axée est-ouest, à cœur crétacé, avec deux synclinaux, l'un au sud et l'autre au nord. Les sols de la commune au niveau du massif (à l'est du bourg) sont principalement composés de calcaires quartzeux, avec quelques sols marneux, sols gréseux et formations résiduelles ou faiblement remaniées, indifférenciées. La partie à l'ouest du bourg est une plaine alluvionnaire[1].
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].
Selon un axe nord-sud, on trouve à l'ouest du bourg et en limite, le Rhône, puis le canal de Donzère-Mondragon, le Lez qui touche le bourg à l'ouest et enfin le canal de Pierrelatte qui le traverse. On trouve aussi sur la commune le ruisseau le Valadas (en bordure de commune au sud), un plan d'eau au niveau de l'Ile Vieille (au sud-ouest de la commune) et divers petits canaux d'irrigation.
La commune dépend du centre météorologique d'Orange. Son climat est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[3]. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 2,6 | 4,4 | 7,2 | 10,8 | 14,4 | 17 | 16,3 | 13,8 | 9,7 | 4,9 | 1,9 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,9 | 9,4 | 12,5 | 16,4 | 20,2 | 23,3 | 22,5 | 19,4 | 14,7 | 9,1 | 5,7 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,3 | 14,4 | 17,8 | 22,1 | 26,1 | 29,6 | 28,8 | 25 | 19,7 | 13,3 | 9,5 | 18,9 |
Ensoleillement (h) | 132 | 137,1 | 192,5 | 230,4 | 264,6 | 298,9 | 345,3 | 310,7 | 237,6 | 187,1 | 135,2 | 123,8 | 2 595,3 |
Précipitations (mm) | 44,4 | 57,5 | 61,1 | 58,9 | 72,4 | 43,6 | 27,8 | 56,3 | 67,6 | 97,4 | 57,7 | 48,9 | 693,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,4 1,3 44,4 | 11,3 2,6 57,5 | 14,4 4,4 61,1 | 17,8 7,2 58,9 | 22,1 10,8 72,4 | 26,1 14,4 43,6 | 29,6 17 27,8 | 28,8 16,3 56,3 | 25 13,8 67,6 | 19,7 9,7 97,4 | 13,3 4,9 57,7 | 9,5 1,9 48,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Vaucluse | Massif d'Uchaux (Mondragon) | moyenne nationale | |
---|---|---|---|
Ensoleillement | 2 595 h/an | 2 800 h/an | 1 973 h/an |
Pluie | 693 mm/an | 700 mm/an (sur 80 jours) | 770 mm/an |
Neige | 4 j/an | 14 j/an | |
Vent | 110 j/an, essentiellement du mistral | ||
Orage | 23 j/an | 22 j/an | |
Brouillard | 31 j/an | 40 j/an |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | |
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Records de températures minimales °C (Année) | -13,4 (1985) | -14,5 (1956) | -9,7 (2005) | -2,9 (1970) | 1,3 (1979) | 5,7 (1984) | 9,0 (1953) | 8,3 (1974) | 3,1 (1974) | -1,1 (1973) | -5,4 (1952) | -14,4 (1962) | |
Records de températures maximales °C (Année) | 20,3 (2002) | 23,0 (1960) | 27,2 (1990) | 30,7 (2005) | 34,5 (2001) | 38,1 (2003) | 40,7 (1983) | 42,6 (2003) | 35,1 (1966) | 29,6 (1985) | 24,6 (1970) | 20,2 (1983) | |
Source : https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml |
Mondragon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mondragon, une unité urbaine monocommunale[8] de 3 792 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bollène, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), cultures permanentes (22,6 %), eaux continentales[Note 3] (9 %), zones urbanisées (4,7 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Du latin Mons : Montagne, qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine. Montdragon provient, plus précisément, d'un nom à valeur militaire, « mondraconis » (1137)[15].
Des débris de céramiques néolithiques ont été trouvés dans la grotte de la Roque-Chien[16].
La colonisation romaine a laissé des traces importantes au quartier Saint-Jean. Outre différentes fondations aux murs arasés, y a été trouvée une statue d'un guerrier gaulois (1,8 mètre de haut) qui se trouve maintenant dans les collections du musée Calvet d'Avignon[16].
En 1114, l'empereur Conrad II donna Mondragon, avec droits de haute et basse justice, à l'archevêque d'Arles et lui accorda le titre de prince du Saint-Empire[17],[18]. En 1143, Guillaume de Mondragon, fils de Dragonet, prêta hommage à l'archevêque[16].
Mais une charte du début du XIIe siècle indiquait que ce fief était sous la suzeraineté de Raymond de Toulouse, comte de Provence. Les Toulouse n'y reconnaissaient comme vassaux que les Dragonet, qui avaient donné leur nom à la colline sur laquelle avait été édifié leur castrum, le Mons Dragonis et que l'enclave de Derboux est une baronnie de la principauté d'Orange[17]. Une charte de la principauté d'Orange, datée de 1128 confirma que les feudataires de l'enclave de Derboux rendaient hommage au prince d'Orange[19]. La lutte d'influence entre le comte de Provence et l'archevêque d'Arles continua durant des siècles. En 1178, pour contrer la mainmise de l'archevêque, le comte de Toulouse donna Mondragon en paréage à plusieurs coseigneurs. Au XIVe siècle, ils étaient quatre : les Mondragon, les Cabris, les Montaigu et les Cavaillon[16].
En 1224, un Dragonet de Mondragon devint le podestat de la république d'Arles pour une durée de trois ans[17]. La présence pontificale à Avignon atténua le conflit entre la première maison d'Anjou qui avait pris la responsabilité du comté et les archevêques. Pour calmer les tensions, les Chalons, qui ont succédé à la maison des Baux comme princes d'Orange, nommèrent comme barons des Derboux des seigneurs de Mondragon. Ce fut le cas de Bertrand de Cabris qui en rendit hommage en 1404[19].
Cette politique d'apaisement continua au siècle suivant, puisqu'en 1510 Derboux fut donné en fief à Almaric et Dragonnet de Mondragon qui en rendirent hommage au prince d'Orange[19].
En 1536, quand Charles Quint envahit la Provence, les parlementaires d'Aix se réfugièrent à Mondragon[20]. La même année, François Ier annexa la principauté au royaume de France. François II reporta cette décision en 1560 et les coseigneurs continuèrent à porter le titre de prince jusqu'à la Révolution[19].
Au cours du XVIIe siècle, les seigneurs de Suze et de Rochegude s'ajoutèrent à la liste des tenants fief à Mondragon[16]. Derboux fut donné en fief à Paul de Mistral qui en rendit hommage en 1619[19].
En 1710, les deux syndics qui dirigeaient la principauté au nom de l'archevêque d'Arles et des autres coprinces laïcs, se donnèrent le qualificatif de maires et de consuls[20]. Dix-sept ans plus tard, six coseigneurs se partageaient le titre de prince de Mondragon, l'archevêque d'Arles, le marquis de Coulanges, le baron de Mantin, Pierre de Binard, le marquis de Fogasses et les héritiers de François Le Centenier. Le dernier baron de Derboux fut Gaspard Marie de Mansin de Guyon de Saint-Marcel, colonel de la cavalerie pontificale, qui en rend hommage en 1775[19].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Au XIXe siècle, dans la plaine alluvionnaire le long du Rhône, la commune produisait du blé, de la garance, des légumes et des cocons de vers à soie. Dans les collines, sur la partie est du territoire communal, des mines de lignite étaient exploitées ainsi que des carrières fournissant du grès[17].
L’appellation côtes-du-rhône fut acquise dès 1937, puis, en 1983, les vins de la commune purent postuler à l'appellation côtes-du-rhône villages. Ce fut enfin le , que ce terroir accéda au classement en côtes-du-rhône villages avec nom géographique massif-d'uchaux.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'argent au monde d'azur, ceintré et croisé d'or. Devise : concordia amica pacis (la concorde est l'amie de la paix).
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1790 à 1940
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1945 | 1967 | Léon Fauritte | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1967 | mars 2001 | Hubert Pradier | Enseignant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | En cours | Christian Peyron | PS | Retraité 6e vice-président de la CC Rhône Lez Provence |
Taxe | part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 8,80 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 10,32 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 40,41 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,88 %* | 0,00 % | 22,59 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[25]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 3 736 habitants[Note 4], en diminution de 0,24 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 850 | 1 787 | 1 976 | 2 245 | 2 321 | 2 593 | 2 595 | 2 811 | 2 842 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 942 | 2 882 | 2 746 | 2 643 | 2 585 | 2 516 | 2 408 | 2 368 | 2 241 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 139 | 2 098 | 2 084 | 1 905 | 1 795 | 1 802 | 1 713 | 1 651 | 1 845 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 945 | 2 592 | 2 399 | 2 913 | 3 118 | 3 363 | 3 523 | 3 574 | 3 745 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 754 | 3 736 | - | - | - | - | - | - | - |
Le tourisme joue un rôle dans l'économie locale comme le montrent les chambres d'hôtes, hôtels et le camping.
Chaque année, une fête médiévale est organisée par le comité des fêtes. Cette fête, qui perdure depuis plus de 49 ans est nommée fête du Drac.
En voici la légende : Il était une fois dans un village du bord du Rhône, un dragon qui hantait le fleuve. Il apparaissait de temps en temps et faisait disparaître des jeunes filles... Toute la journée on s'amuse, on se balade dans le marché médiéval, on traverse le camp de guerriers, on l'attend ! À la tombée de la nuit, défilé de chars, joyeuses bandes de saltimbanques, jongleurs, acrobates, musiciens, danseurs, et chevaliers, et enfin le dragon... vert de toutes les algues millénaires qui le recouvrent, des yeux jetant des flammes, une crête dorsale sur un corps très long terminé par une queue de serpent. Il traverse la ville, fier de l'hommage qui lui est rendu.
La fête du Drac se caractérise par la participation de nombreux villageois en tant que créateurs d'animation, mais aussi en tant que figurants dans la journée et pendant le défilé. Des troupes professionnelles nous aident à plonger le village dans une ambiance médiévale : campements, jeux en bois, déambulations d'échassiers et de troupes musicales, lanceurs de drapeaux, gueux, et bien d'autres...
Vers 22 h, le défilé aux flambeaux prend place et arpente les rues du village avec bourgeois, paysans, chevaliers, elfes, gueux, musiciens...
Le vignoble produit des vins classés en massif-d'uchaux (AOC). Ceux qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange.
Lavandes et lavandins sont cultivés sur les contreforts septentrionaux des collines.
La commune possède une école primaire publique Jean-Moulin. Ensuite les élèves vont au collège Paul-Éluard à Bollène [34] puis au lycée Lucie-Aubrac à Bollène [35].
On trouve sur la commune des médecins, une pharmacie, etc.
Les hôpitaux les plus proches sont à environ cinq kilomètres, à Bollène et à Pont-Saint-Esprit.
La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[36].
La communauté de communes Rhône-Lez-Provence a dans ses compétences la « Protection et mise en valeur de l'environnement ». On trouve sur la commune une déchèterie.
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