Monchy-au-Bois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Pas-de-Calais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Monchy-au-Bois | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois |
Maire Mandat |
Murielle Roussel 2020-2026 |
Code postal | 62111 |
Code commune | 62579 |
Démographie | |
Gentilé | Monciaquois |
Population municipale |
550 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 10′ 53″ nord, 2° 39′ 27″ est |
Altitude | Min. 118 m Max. 161 m |
Superficie | 10,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | monchy-au-bois.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Berles-au-Bois | Ransart | |
Bienvillers-au-Bois | ![]() |
Adinfer, Douchy-lès-Ayette |
Hannescamps | Bucquoy |
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Monchy-au-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), prairies (7,1 %), zones urbanisées (3,2 %), forêts (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Monciacum in pago Atravatense (661) ; Monciacum nemorosum (662) ; Monchy (1024) ; Monci (1135) ; Monchiacum (1140) ; Munci (1154-1159) ; Monchi (1207) ; Monchiacum in nemore (1222) ; Monchi-u-Bos (1287) ; Monchiakum (XIIIe siècle) ; Monchy-au-Bois (1573) ; Monchy-aux-Bois (1720)[10].
L'abbaye de Corbie possédait une ferme ou cense à Monchy-au-Bois. Au XVIe siècle, Philippe Duriez, était censier de l'abbaye à Monchy-au-Bois. Il était cousin germain maternel de Jérôme Duriez, écuyer, seigneur du Hamel, qui avait obtenu une sentence de noblesse en mai 1592. Philippe Duriez eut notamment pour enfant Marie Duriez, épouse de Claude de Bassecourt, seigneur de Saint-Floris en partie. Les Duriez portaient pour armes « De gueules à trois maillets d'or, posés droits »[11].
Pendant la Première Guerre mondiale, en octobre 1914, le front est à proximité de la commune[12]. Français et Allemands s'y sont plusieurs fois attaqués, comme en octobre 1914, pour essayer de déloger l'ennemi[13].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1929 | 1970 | Éloi Dantart | ||
mars 2001 | 2008 | Max Démelin | ||
mars 2008 | 2014 | Raymond Przybylski | ||
avril 2014 | En cours (au 30 mars 2022) |
Muriel Roussel | Secrétaire de direction retraitée[14],[15],[16] Réélue pour le mandat 2020-2026[17],[18] |
Les habitants de la commune sont appelés les Monciaquois et leur nom jeté est les Terribles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 550 habitants[Note 4], en augmentation de 7 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
955 | 871 | 996 | 981 | 942 | 920 | 1 093 | 1 145 | 1 139 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 076 | 1 062 | 1 123 | 1 025 | 1 013 | 937 | 917 | 885 | 890 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 794 | 781 | 431 | 507 | 499 | 514 | 504 | 478 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
470 | 473 | 449 | 420 | 455 | 483 | 504 | 506 | 504 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
547 | 550 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 274 hommes pour 282 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,5 | 90 ou + | 1,4 |
4,5 | 75-89 ans | 6,2 |
18,2 | 60-74 ans | 14,1 |
19,7 | 45-59 ans | 19,6 |
21,6 | 30-44 ans | 19,2 |
13,0 | 15-29 ans | 15,2 |
21,6 | 0-14 ans | 24,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et 4) de gueules au chef d'argent au 2) et 3) d'or plain. |
---|
Sur les autres projets Wikimedia :