Moncetz-Longevas est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Moncetz-Longevas | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Catherine Tschambser 2020-2026 |
Code postal | 51470 |
Code commune | 51372 |
Démographie | |
Gentilé | Moncelots, Moncelottes |
Population municipale |
528 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 31″ nord, 4° 25′ 41″ est |
Superficie | 7,24 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Sarry | Courtisols | |
![]() |
||
Sogny-aux-Moulins | Cheppy |
Moncetz-Longevas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,6 %), zones urbanisées (4,3 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le village fut d'abord appelé Moncelle (venant de mont celoe), puis Monticul en 1178 et enfin Moncetz-lès-Sarry en 1380.
Ensuite il prit le nom de Moncetz seul, puis afin de minimiser les confusions avec un village de la Marne s'appelant Moncetz-l'Abbaye (ce qui entraînait souvent des problèmes de courrier), le conseil municipal fit la demande auprès du président de la République avec l'avis favorable du conseil général de la Marne afin que la demande de l'autorisation légale pour que Moncetz se nomme à l'avenir Moncetz-Longevas. Cette procédure débuta le et prit fin le .
En 1815, après la défaite des troupes napoléoniennes à Waterloo, la France fut envahie pour la seconde fois. Le , Longevas fut ravagé par un passage d'environ 80 000 hommes des troupes allemandes. 6 000 hommes de ces troupes campèrent autour du hameau et le pillèrent au point de ne laisser plus qu'une seule vache. Un grand nombre de moutons et 16 vaches servir à les nourrir, et pour faire cuire ces viandes, ils brûlèrent les équipements agricoles tels que les charrues, les herses, etc. Les habitations furent très détériorées.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1876 | après 1877 | Benoist[8] | ||
novembre 1985 | juin 1995 | Claude Cailliette | SÉ | Agriculteur |
juin 1995 | mars 2008 | Pierre Morvan | SÉ | Retraité |
mars 2008[9] | 2020 | Marie-Jeanne Tronchet | AC | Réélu pour le mandat 2014-2020[10] |
2020 | En cours | Catherine Tschambser |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 528 habitants[Note 4], en diminution de 1,86 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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196 | 192 | 182 | 266 | 253 | 273 | 275 | 270 | 277 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 264 | 270 | 274 | 275 | 268 | 256 | 254 | 238 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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224 | 226 | 205 | 172 | 202 | 208 | 196 | 223 | 218 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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220 | 240 | 254 | 297 | 530 | 525 | 547 | 548 | 541 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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528 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église possède un bas-relief de saint Hubert encastré dans la muraille gauche en entrant dans le chœur.
Cette sculpture date de la fin du XVIe siècle, le saint y est présenté chassant dans une forêt avec ses serviteurs, un cerf apparaît devant lui portant un crucifix dans ses bois.
Saint Hubert descend de son cheval et idolâtre l'image du cerf miraculeux.
Et l'on voit un ange voltigeant dans l'air et tenant une étole entre les mains.
Le fait que ce bas relief soit dans cette église s'explique par la fait qu'autrefois, lorsque des bestiaux étaient mordus par un animal soupçonné de la rage, les villageois conduisaient ces bestiaux à l'église, faisaient dire quelques prières en leur intention et puis leur faisaient faire trois fois le tour de l'église dans l'espoir d'obtenir leur guérison.
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