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Monceaux-le-Comte
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Géographie
Le village de Monceaux-le-Comte est situé en bordure du massif du Morvan (à l'ouest), sur les rives de l'Yonne. Son territoire s’étend sur 328 ha et ses habitants s’appellent les Moncelliens. Sa population forte de 453 habitants en 1846 n’a cessé de régressé pour atteindre 131 habitants au recensement de 2016.
Hydrographie
L'Yonne, le ruisseau de Fontenelle, le ruisseau de Vignes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Géologie
Les sols de la commune sont propices aux herbages et des statistiques du XIXesiècle disent que la vigne y était présente car elle couvrait près de 5 ha du territoire comme en témoignent encore l'architecture locale.
Monceaux-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (68,5%), forêts (17,1%), terres arables (8,7%), zones urbanisées (5,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
L’origine du nom de ce village est monticellu diminutif du latin mons, montagne, le Comte étant l’ancien génitif signifiant du comte. Il porte le nom de Monceaux en 1793 et prend le nom de Monceaux-sur-Yonne pendant la Révolution.
Histoire
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La découverte d’un piédestal situé sous l’autel de l’église paroissiale Saint-Symphorien et gravé du IIIesiècle laisse à penser que le village était occupé dès l’époque gallo-romaine. Le domaine de Monceaux est reconnu dès le Vesiècle par le don fait au monastère de Saint-Cosme par saint Germain d’Auxerre en 418. Appelé Sanctus-Georgius-de-Moncellis, Monceaux-le-Comte relève de l’évêché d’Autun mais la cure dépend du prieur de Saint-Étienne de Nevers. Plusieurs chapelles s’y trouvent dès le XIesiècle. En 1090, dans sa charte de dotation du prieuré de Saint-Étienne, le comte de Nevers Guillaume II déclare abandonner aux religieux les chapelles de Monceaux et tout ce qui leur appartient. Les prieurs de Saint-Étienne de Nevers conserveront jusqu’à la Révolution tous les anciens droits sur la chapelle devenue paroisse, et en style monastique le prieuré de Saint-Georges de Monceaux. Une autre chapelle devenue aussi paroissiale était dédiée à saint Symphorien. Elle s’élevait au pied des murailles du château. L’évêque d’Autun la visitera le 14 octobre 1671. Complètement rasée, ses débris ont servi dans la construction de la nouvelle église. La dernière chapelle est la chapelle du vieux château des comtes de Nevers. Elle est dédiée à saint Potentien[8].
La châtellenie de Monceaux-le-Comte possédait au XVIIesiècle la terre de Saizy en partage avec Neuffontaines.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Monceaux-sur-Yonne[9].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2014
en cours
Françoise Corbeau-Mougne
UMP
Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.
Les maires précédents ont été Messieurs Patrice Peneveyre (2008-2014) et Edouard Grosjean (5 décennies)[10].
Pour l'année 2019, le budget annuel de la commune s'élève à 112 000 euros de produits de fonctionnement, soit 857 euros par habitant. Le budget d'investissement atteint 65 000 euros, (87% pour les équipements, 13% pour le remboursement de la dette). L'encourt de la dette représente 65 000 euros. En 2015, le budget annuel de la commune était de 129 000 euros de produits de fonctionnement, soit 875 euros par habitant. Le budget d'investissement s'élevait à 39 000 euros. L'encourt de la dette représentait 102 000 euros. [11]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 122 habitants[Note 2], en diminution de 5,43% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
422
392
427
373
430
442
448
453
415
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
345
353
359
337
379
360
348
346
336
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
346
347
312
302
277
251
260
254
219
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
181
203
198
168
158
132
151
157
129
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
121
122
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Georges depuis la restauration de 2020.
Lieux et monuments
L'église Saint-Georges, en plan de croix date du XIIesiècle, elle est inscrite depuis 1903 à l'inventaire général du patrimoine culturel des monuments historiques. Ses modifications, aménagements et réhabilitations ont été pléthore jusqu’au 17 octobre 2020[16], date de l’inauguration de sa dernière restauration. Après un an de travaux, l'église paroissiale, en phase de laïcisation, vient de bénéficier de la restauration de sa toiture grâce à la Fondation du Patrimoine[17], les abords, les contreforts et les murs ont suivi avec le soutien des collectivités territoriales. L'intérieur de l'église dont l'autel date de 1960, dispose de trois sculptures remarquables[18]: L'église Saint-Georges avant les restaurations de 2020.
Vierge de Miséricorde en pierre polychrome du XVIesiècle d'une hauteur de 1,25 mètre et Classé MH(1907). Cette Vierge prend ici le nom de: Notre-Dame-de-Réconfort, et exemplaire unique dans la Nièvre. Les sculptures de la Vierge auxiliatrice sont rares en Bourgogne, deux en Saône-et-Loire, sept en Côte-d'Or et une dans l'Yonne[19];
Vierge allaitant l'Enfant, marbre du dernier quart du XIVesiècleClassé MH(1903)[20];
Saint Antoine, statue en pierre qui a perdu ses mains datée du XVIesiècle, elle provient de la chapelle nord de l'ancienne église qui était située au pied du château des comtes de Nevers. La boucle de sa ceinture comporte une cavité pour recevoir une relique. Elle est Classé MH(1922)[21].
Le lavoir édifié en 1835, est situé sur la rive droite de l'Yonne, quai du Moulin le long d'un chemin de promenade publique. Avec sa toiture en tuiles plates de Bourgogne et sa margelle en pierre de taille, il reflète bien l'architecture vernaculaire du XIXesiècle.
Le moulin, propriété privée, visible depuis le quai du Moulin, est situé entre deux bras de l'Yonne, dispose d'un joli jardin, dont il reste seulement le passage de la roue.
Le manoir de Sermizelles, propriété privée, est visible depuis la grille d'accès à l'angle de la rue de Vignol et du chemin de Sermizelles. Il subsiste encore une tour octogonale et un joli parc.
Le calvaire de Sermizelles, devant le manoir, indique par ses anciennes écritures gravées le lien avec le dernier héritier de la châtellenie de Monceaux le comte Barthélémy Olivier Guillaume Sermizelles et de Neuffontaines disparu en 1834.
Les puits publics se découvrent au hasard des déambulations dans le village, rue du Champs de Foire, rue Carnot, Grand Rue. Ils révèlent la faible profondeur des nappes phréatiques, tandis que leurs margelles faites d'un seul tenant, évoquent la qualité des pierres de taille dont les carrières sont situées à proximité.
L'ancien château fort a laissé quelques vestiges, la muraille et des anciennes édifications sont visibles à partir de la ruelle du Vieux-Château, ou encore quai du Moulin. Subsistent également des tours de l'époque des remparts, une tour le long de l'Yonne, accessible par la ruelle du Pavé à partir de la rue de l’Abreuvoir, une autre est située dans l'impasse dite Grande-Cour.
Les maisons de vignerons typiques de l'architecture vernaculaire sont encore visibles rue de l'Abreuvoir, avec leur escalier situé au-dessus de l'entrée des caves, car dans le passé Monceaux-le-Comte disposait de 10 hectares de vignes.[22]
Un jardin public est situé dans l'ancien cimetière, il est ombragé, accessible par la rue Saint-Symphorien.
Activités culturelles
Association Hostellerie de la Tour[23],[24] organise NATURE EN LIVRES - Une écopoétique de villages, en pays nivernais[25],[26]
La Palette de Monceaux[27],[28] dispense des ateliers et stages de peinture et d'aquarelle
Le Comité des fêtes gère le vide-grenier de l'Ascension et les festivités du 14-Juillet
Les Livreurs et Bookson proposent les Heures festives[29],[30]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Fabrice Cario, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice no9, p.23/160.p.
Fabrice Cario, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice no12, p.27/160.p.
Fabrice Cario, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice no34, p.53/160.p.
François BONNEAUD (Paysagiste dplg), Stéphane BERTIN (Paysagiste dplg), Marc VERDIER (Architecte-urbaniste), Jacques VERTES (Sigiste) et Thomas SCHMUTZ (Agronome), Atlas des paysages de la Nièvre, .
fédération nationale des maisons d'écrivain et des patrimoines littéraires, «Le Cercle écopoétique
de l’Hostellerie de la Tour en Nivernais», Bulletin, no44, , p.22, 23 (lire en ligne).
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